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Manifestations aux Etats-Unis contre les scanners corporels dans les aéroports
CHICAGO (AP) — Excédés par les fouilles au corps agressives et l'utilisation croissante de scanners corporels, des voyageurs manifestaient mercredi contre les nouveaux contrôles dans les aéroports américains, bondés en cette période de Thanksgiving.
A l'occasion de cette journée, baptisée "National Opt-Out Day", les protestataires entendaient dénoncer des mesures qui, selon eux, ne sont pas indispensables et portent en outre atteinte à la vie privée avec le recours aux scanners de sécurité. L'idée des manifestants était que chaque protestataire refuse de passer au scanner corporel et opte pour une fouille aux corps, entraînant ainsi des retards à l'embarquement.
D'autres voyageurs craignaient en revanche que ces manifestations n'entravent le trafic aérien à l'occasion des fêtes de Thanksgiving, une des périodes les plus chargées de l'année dans les aéroports américains.
Robert Shofkom, un Texan de 43 ans habitant à Georgetown, a expliqué que depuis deux semaines, il avait prévu de porter un kilt écossais -sans sous-vêtements- pour passer les contrôles de sécurité au moment de prendre son vol pour Austin mercredi soir.
Mais Robert Shofkom a été momentanément découragé quand sa femme lui a dit que l'aéroport d'Austin n'était pas encore équipé de scanners corporels. Mais il a quand même décidé de porter le kilt, par solidarité avec des protestataires qui, sur Facebook et d'autres sites Internet, ont appelé à manifester dans des tenues similaires.
Sur Internet, un des groupes de manifestants baptisé "We Won't Fly" a affirmé que des centaines de militants iraient dans 27 aéroports américains mercredi pour distribuer des tracts dénonçant les excès de fouilles et l'utilisation de scanners corporels.
"Si 99% des gens acceptent normalement de passer aux scanners, nous espérons que cela tombe à 95%", expliquait un organisateur, George Donnelly, 39 ans. "Cela constituerait un succès."
Si suffisamment de gens optent pour une fouille plutôt que pour un scanner, cela pourrait entraîner des retards importants au niveau de l'embarquement des passagers.
Plus de 40 millions de personnes ont prévu de se déplacer aux Etats-Unis à l'occasion de Thanksgiving, dont 1,6 million par voie aérienne, ce qui représente une hausse de 3,5% des vols par rapport à l'an dernier.
Les scanners corporels pour les passagers choisis au hasard prennent une dizaine de secondes. Pour les fouilles corporelles, dans le cadre de nouvelles procédures, il faut compter quatre minutes, voire plus, avec un agent de sécurité qui touche les passagers au niveau de l'entrejambe et de la poitrine.
Les scanners corporels montrent les contours physiques du voyageur sur un ordinateur dans une salle privée, en dehors des postes de contrôle de sécurité. Ceux qui refusent le scanner feront l'objet d'une fouille au corps.
Ces nouvelles mesures ont suscité un débat houleux aux Etats-Unis cette semaine, coïncidant avec les vacances de Thanksgiving et une vidéo qui a fait du buzz sur Internet. On y voit John Tyner, un Californien qui a refusé de passer au scanner à l'aéroport de San Diego, et prévenu que les gardes n'avaient pas intérêt à toucher ses bijoux de famille: "Si vous touchez à mon matos, je vous fais arrêter".
Ces mots de John Tyler sont devenus célèbres, entraînant des ventes sur Internet de tee-shirts et de sous-vêtements sur les quels étaient écrits les mots: "Don't touch my Junk" (Touche pas à mon matos).
Aux Etats-Unis, quelque 70 aéroports disposent actuellement de plus de 400 scanners. Seulement environ 20% des voyageurs doivent s'y soumettre.
Selon les autorités, ces procédures sont nécessaires pour éviter des attaques terroristes comme la tentative d'attentat dans un avion à destination de Detroit l'an dernier à Noël. Un Nigérian avait dissimulé des explosifs dans ses sous-vêtements. AP
Par Le Nouvelobs
A l'occasion de cette journée, baptisée "National Opt-Out Day", les protestataires entendaient dénoncer des mesures qui, selon eux, ne sont pas indispensables et portent en outre atteinte à la vie privée avec le recours aux scanners de sécurité. L'idée des manifestants était que chaque protestataire refuse de passer au scanner corporel et opte pour une fouille aux corps, entraînant ainsi des retards à l'embarquement.
D'autres voyageurs craignaient en revanche que ces manifestations n'entravent le trafic aérien à l'occasion des fêtes de Thanksgiving, une des périodes les plus chargées de l'année dans les aéroports américains.
Robert Shofkom, un Texan de 43 ans habitant à Georgetown, a expliqué que depuis deux semaines, il avait prévu de porter un kilt écossais -sans sous-vêtements- pour passer les contrôles de sécurité au moment de prendre son vol pour Austin mercredi soir.
Mais Robert Shofkom a été momentanément découragé quand sa femme lui a dit que l'aéroport d'Austin n'était pas encore équipé de scanners corporels. Mais il a quand même décidé de porter le kilt, par solidarité avec des protestataires qui, sur Facebook et d'autres sites Internet, ont appelé à manifester dans des tenues similaires.
Sur Internet, un des groupes de manifestants baptisé "We Won't Fly" a affirmé que des centaines de militants iraient dans 27 aéroports américains mercredi pour distribuer des tracts dénonçant les excès de fouilles et l'utilisation de scanners corporels.
"Si 99% des gens acceptent normalement de passer aux scanners, nous espérons que cela tombe à 95%", expliquait un organisateur, George Donnelly, 39 ans. "Cela constituerait un succès."
Si suffisamment de gens optent pour une fouille plutôt que pour un scanner, cela pourrait entraîner des retards importants au niveau de l'embarquement des passagers.
Plus de 40 millions de personnes ont prévu de se déplacer aux Etats-Unis à l'occasion de Thanksgiving, dont 1,6 million par voie aérienne, ce qui représente une hausse de 3,5% des vols par rapport à l'an dernier.
Les scanners corporels pour les passagers choisis au hasard prennent une dizaine de secondes. Pour les fouilles corporelles, dans le cadre de nouvelles procédures, il faut compter quatre minutes, voire plus, avec un agent de sécurité qui touche les passagers au niveau de l'entrejambe et de la poitrine.
Les scanners corporels montrent les contours physiques du voyageur sur un ordinateur dans une salle privée, en dehors des postes de contrôle de sécurité. Ceux qui refusent le scanner feront l'objet d'une fouille au corps.
Ces nouvelles mesures ont suscité un débat houleux aux Etats-Unis cette semaine, coïncidant avec les vacances de Thanksgiving et une vidéo qui a fait du buzz sur Internet. On y voit John Tyner, un Californien qui a refusé de passer au scanner à l'aéroport de San Diego, et prévenu que les gardes n'avaient pas intérêt à toucher ses bijoux de famille: "Si vous touchez à mon matos, je vous fais arrêter".
Ces mots de John Tyler sont devenus célèbres, entraînant des ventes sur Internet de tee-shirts et de sous-vêtements sur les quels étaient écrits les mots: "Don't touch my Junk" (Touche pas à mon matos).
Aux Etats-Unis, quelque 70 aéroports disposent actuellement de plus de 400 scanners. Seulement environ 20% des voyageurs doivent s'y soumettre.
Selon les autorités, ces procédures sont nécessaires pour éviter des attaques terroristes comme la tentative d'attentat dans un avion à destination de Detroit l'an dernier à Noël. Un Nigérian avait dissimulé des explosifs dans ses sous-vêtements. AP
Par Le Nouvelobs
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