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Rio de Janeiro:
Vingt-trois trafiquants de drogue présumés ont été tués par la police depuis dimanche soir au cours de violences dans les rues de Rio où des bus ont été incendiés et des postes de police mitraillés, selon le dernier bilan de la police jeudi.
Jeudi matin les narcos continuaient à mener des attaques isolées dans la banlieue. Deux autobus étaient en flammmes dans la zone nord de Rio alors que quatre autres ont été incendiés dans la nuit, selon la police militaire qui a renforcé ses effectifs, appuyée de blindés et d'hélicoptères.
Dix prisonniers, tous trafiquants de drogue, incarcérés à Rio et accusés de commander ces attaques, ont été transférés dans la nuit de mercredi à jeudi vers des prisons de sécurité maximum de l'Etat du Parana (sud) et de l'Etat amazonien de Rondonia (nord) à des milliers de kilomètres de Rio.
Une opération policière était prévue jeudi dans la favela Vila Cruzeiro, dans le quartier de Penha (zone nord) où, selon la police, des narcotrafiquants se sont regroupés après l'installation des Unités de police pacificatrice dites "Upps" dans 13 favelas de la ville d'où ils ont été expulsés.
Les autorités affirment que ces violences des narcos sont une riposte à la création il y a deux ans de ces "Upps" qui visent à rétablir la paix et les services de l'Etat dans les favelas contrôlés par les trafiquants.
Dans la seule journée de mercredi, dix-huit narcotrafiquants présumés ont été tués dans des opérations policières menées dans une trentaine de favelas de la ville et sa banlieue par plus de mille hommes.
Depuis dimanche, 47 personnes ont été arrêtés dont plusieurs avec des bouteilles d'essence pour mettre le feu aux voitures. Des armes et de la drogue ont été saisies. 112 personnes ont été interpellées le temps des enquêtes.
Le porte-parole de la police militaire, le colonel Lima Castro a déclaré mercredi soir que "17.500 hommes (étaient) en état d'alerte".
Source : AFP
Vingt-trois trafiquants de drogue présumés ont été tués par la police depuis dimanche soir au cours de violences dans les rues de Rio où des bus ont été incendiés et des postes de police mitraillés, selon le dernier bilan de la police jeudi.
Jeudi matin les narcos continuaient à mener des attaques isolées dans la banlieue. Deux autobus étaient en flammmes dans la zone nord de Rio alors que quatre autres ont été incendiés dans la nuit, selon la police militaire qui a renforcé ses effectifs, appuyée de blindés et d'hélicoptères.
Dix prisonniers, tous trafiquants de drogue, incarcérés à Rio et accusés de commander ces attaques, ont été transférés dans la nuit de mercredi à jeudi vers des prisons de sécurité maximum de l'Etat du Parana (sud) et de l'Etat amazonien de Rondonia (nord) à des milliers de kilomètres de Rio.
Une opération policière était prévue jeudi dans la favela Vila Cruzeiro, dans le quartier de Penha (zone nord) où, selon la police, des narcotrafiquants se sont regroupés après l'installation des Unités de police pacificatrice dites "Upps" dans 13 favelas de la ville d'où ils ont été expulsés.
Les autorités affirment que ces violences des narcos sont une riposte à la création il y a deux ans de ces "Upps" qui visent à rétablir la paix et les services de l'Etat dans les favelas contrôlés par les trafiquants.
Dans la seule journée de mercredi, dix-huit narcotrafiquants présumés ont été tués dans des opérations policières menées dans une trentaine de favelas de la ville et sa banlieue par plus de mille hommes.
Depuis dimanche, 47 personnes ont été arrêtés dont plusieurs avec des bouteilles d'essence pour mettre le feu aux voitures. Des armes et de la drogue ont été saisies. 112 personnes ont été interpellées le temps des enquêtes.
Le porte-parole de la police militaire, le colonel Lima Castro a déclaré mercredi soir que "17.500 hommes (étaient) en état d'alerte".
Source : AFP