Tweet
Thirga a été entendue et bonne nouvelle BRTV émettra en clair dès ce soir.
===
Disparue des écrans après le cryptage du bouquet TPS, la BRTV sera de retour dès ce soir. Désormais la chaîne «émettra en clair à partir d’aujourd’hui de dix huit heures à minuit, heure française». L’information est de M. Saadi patron de la chaîne.
Une dizaine de jours après son cryptage, les craquers ne sont toujours pas parvenus à déverrouiller le nouveau système de cryptage mis en place par TPS qu’on dit déjà prêt pour lancer une autre vaste opération anti-piratage dans les tout prochains jours. Une prévision qui au passage trahit certes les appréhensions des patrons du groupe sur un possible craquement du système de sécurité actuel, mais n’augure pas pour autant de lendemains réjouissants pour les consommateurs algériens qui restent suspendus aux échos, présageant une délivrance qui tarde à venir. Les téléspectateurs de la chaîne berbère BRTV eux devraient bien se réjouir puisque les responsables de cette chaîne ne sont pas restés insensibles au dépit qui s’est emparé de la communauté kabyle après la disparition des images du canal tant prisé en Kabylie en particulier. Selon M. Saadi «la chaîne a déjà engagé les démarches administratives et techniques nécessaires pour assurer une émission des programme en clair sur la tranche horaire de la soirée. Ce n’est plus qu’une question d’heures». Des techniciens sont donc à pied d’œuvre pour permettre la diffusion des programmes de la BRTV, en clair, de 18 heures à minuit heure française. Autrement dit puisque la France est déjà passée à l’heure d’été, les Algériens pourront désormais aspirer à revoir au quotidien les images de la chaîne de 17 heures à 23 heures même si le bouquet TPS resterait crypté. «On devrait y parvenir dès ce jeudi. Une chose est sûre, c’est que le chantier est en marche et les techniciens sont à pied d’œuvre», révèle encore M. Saadi. C’est clair que ce sacrifice osé par le patron de la BRTV ne sera pas sans coûter à l’entreprise gros en terme de manque à gagner. Sauf que cela ne semble pas du tout le décourager lui qui est convaincu que son projet a été avant tout celui du cœur, un acte de militant qui se soucie plus de la richesse de sa culture que de sa poche. Ceux qui connaissent l’homme en savent sans doute un bout de son engagement.
La carte d’abonnement ramenée à 30 euros
Mais dans ce domaine impitoyable du marché de la télévision, cet amour sans limites pour ses racines ne risque pas de suffire pour faire vivre cette chaîne qui en un laps de temps est passée pour un véritable trait d’union entre les kabyles du monde. Une prise de conscience de ceux qui s’y reconnaissent dans cet idéal devient alors plus qu’urgente pour contribuer à un meilleur essor de l’entreprise. «Tout a un prix et rien n’est gratuit dans ce domaine. Rien que pour les images des journaux d’informations on paye des factures considérables à Reuters. On est conscient que notre meilleur audimat est réalisé en Kabylie, malheureusement nos abonnés dans cette région se comptent sur les doigts d’une seule main si je peux me permettre l’expression. Le projet était certes celui de ses concepteurs mais il ne leur appartient plus. La BRTV est à ses téléspectateurs, et le souci d’en prendre soin doit être celui de tous». Le nombre d’abonnés officiels que compte la chaîne en Kabylie se limiterait selon M. Touat à une trentaine, ce qui est vraiment insignifiant dans cette région où les férus du canal se comptent par des centaines de milliers.
«La contribution même collective de la population qui je pense à travers la majorité des villages est équipée en démos collectifs, sera d’un grand apport à la chaîne dont les responsables ont à cœur d’améliorer davantage sa qualité».
C’est dans ce cadre qu’il est prévu une prochaine vente promotionnelle des cartes d’abonnement qui devraient être ramenées à 30 Euros au lieu de 50 Euros qui est le prix actuellement pratiqué. Avec un simple calcul mental d’écolier, le prix à payer par chacun dans un petit village de 30 foyers reviendrait à 1 Euro, soit moins de 10 DA le foyer au cours non officiel et…par an.
Par la Dépêche de Kabylie
===
Disparue des écrans après le cryptage du bouquet TPS, la BRTV sera de retour dès ce soir. Désormais la chaîne «émettra en clair à partir d’aujourd’hui de dix huit heures à minuit, heure française». L’information est de M. Saadi patron de la chaîne.
Une dizaine de jours après son cryptage, les craquers ne sont toujours pas parvenus à déverrouiller le nouveau système de cryptage mis en place par TPS qu’on dit déjà prêt pour lancer une autre vaste opération anti-piratage dans les tout prochains jours. Une prévision qui au passage trahit certes les appréhensions des patrons du groupe sur un possible craquement du système de sécurité actuel, mais n’augure pas pour autant de lendemains réjouissants pour les consommateurs algériens qui restent suspendus aux échos, présageant une délivrance qui tarde à venir. Les téléspectateurs de la chaîne berbère BRTV eux devraient bien se réjouir puisque les responsables de cette chaîne ne sont pas restés insensibles au dépit qui s’est emparé de la communauté kabyle après la disparition des images du canal tant prisé en Kabylie en particulier. Selon M. Saadi «la chaîne a déjà engagé les démarches administratives et techniques nécessaires pour assurer une émission des programme en clair sur la tranche horaire de la soirée. Ce n’est plus qu’une question d’heures». Des techniciens sont donc à pied d’œuvre pour permettre la diffusion des programmes de la BRTV, en clair, de 18 heures à minuit heure française. Autrement dit puisque la France est déjà passée à l’heure d’été, les Algériens pourront désormais aspirer à revoir au quotidien les images de la chaîne de 17 heures à 23 heures même si le bouquet TPS resterait crypté. «On devrait y parvenir dès ce jeudi. Une chose est sûre, c’est que le chantier est en marche et les techniciens sont à pied d’œuvre», révèle encore M. Saadi. C’est clair que ce sacrifice osé par le patron de la BRTV ne sera pas sans coûter à l’entreprise gros en terme de manque à gagner. Sauf que cela ne semble pas du tout le décourager lui qui est convaincu que son projet a été avant tout celui du cœur, un acte de militant qui se soucie plus de la richesse de sa culture que de sa poche. Ceux qui connaissent l’homme en savent sans doute un bout de son engagement.
La carte d’abonnement ramenée à 30 euros
Mais dans ce domaine impitoyable du marché de la télévision, cet amour sans limites pour ses racines ne risque pas de suffire pour faire vivre cette chaîne qui en un laps de temps est passée pour un véritable trait d’union entre les kabyles du monde. Une prise de conscience de ceux qui s’y reconnaissent dans cet idéal devient alors plus qu’urgente pour contribuer à un meilleur essor de l’entreprise. «Tout a un prix et rien n’est gratuit dans ce domaine. Rien que pour les images des journaux d’informations on paye des factures considérables à Reuters. On est conscient que notre meilleur audimat est réalisé en Kabylie, malheureusement nos abonnés dans cette région se comptent sur les doigts d’une seule main si je peux me permettre l’expression. Le projet était certes celui de ses concepteurs mais il ne leur appartient plus. La BRTV est à ses téléspectateurs, et le souci d’en prendre soin doit être celui de tous». Le nombre d’abonnés officiels que compte la chaîne en Kabylie se limiterait selon M. Touat à une trentaine, ce qui est vraiment insignifiant dans cette région où les férus du canal se comptent par des centaines de milliers.
«La contribution même collective de la population qui je pense à travers la majorité des villages est équipée en démos collectifs, sera d’un grand apport à la chaîne dont les responsables ont à cœur d’améliorer davantage sa qualité».
C’est dans ce cadre qu’il est prévu une prochaine vente promotionnelle des cartes d’abonnement qui devraient être ramenées à 30 Euros au lieu de 50 Euros qui est le prix actuellement pratiqué. Avec un simple calcul mental d’écolier, le prix à payer par chacun dans un petit village de 30 foyers reviendrait à 1 Euro, soit moins de 10 DA le foyer au cours non officiel et…par an.
Par la Dépêche de Kabylie
Commentaire