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Le quotidien "El Pais" refuse de publier une mise au point du Wali de Laâyoune alors qu' "El Mundo"

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  • Le quotidien "El Pais" refuse de publier une mise au point du Wali de Laâyoune alors qu' "El Mundo"

    Le quotidien "El Pais" refuse de publier une mise au point du Wali de Laâyoune alors qu' "El Mundo" la publie tronquée en violation des normes en vigueur


    Rabat, 26/11/10- Le quotidien espagnol "El Pais" a refusé de publier, selon les normes professionnelles en vigueur, une mise au point du wali de Laâyoune, Mohamed Jelmouss, relative aux événements de Laâyoune, au moment où son confère "El Mundo" s'est contenté de reproduire cette même mise au point mais complètement tronquée et sans tenir compte des normes professionnelles qui régissent les modalités de publication des droits de réponse.


    L'attitude des deux journaux espagnols dénote un mépris évident pour les règles élémentaires de la pratique journalistique et des normes professionnelles qui, dans ce cas précis, imposent à la direction des deux quotidiens de publier tout droit de réponse dans son intégralité et sur le même emplacement rédactionnel (même page) que celui sur lequel a été publié le sujet ou l'article incriminé.
    La mise au point du Wali de Laâyoune faisait suite à des articles des envoyés spéciaux des deux quotidiens à Laâyoune et publiés dans leur édition du 23 novembre et qui comportaient, comme à l'accoutumée, un ramassis de mensonges et de contre-vérités sur les événements de Laâyoune du 8 novembre.
    Les deux envoyés spéciaux ont été autorisés par les autorités marocaines à se rendre à Laâyoune pour informer sur les incidents qui se sont produits dans la ville le 8 novembre.
    Si "El Pais" a purement et simplement opposé une fin de non recevoir à la requête du Wali de publier sa mise au point selon les normes en vigueur, "El Mundo" semble avoir opté pour une technique de tromperie qui le déshonore en se contentant de publier, mais complètement tronqué, ce droit de réponse sur une autre page que celle sur laquelle il avait publié l'article incriminé.
    Pis, la mise au point a été insérée et noyée dans un article d'ensemble du journal. Une attitude que récusent les règles élémentaires de déontologie et de la pratique professionnelle saine.
    Dans sa mise au point, le Wali de Laâyoune exprime son grand étonnement, des articles incriminés "tant les énigmes qu'ils comportent s'élucident d'elles mêmes, tout autant que les mensonges qu'ils véhiculent se neutralisent d'eux-mêmes".
    "Il apparait clairement dans les écrits de vos envoyés spéciaux, publiés deux semaines après les événements de Laâyoune, que la malveillance appuyée, a ostensiblement supplanté le travail d'investigation qui est le propre du métier de journaliste, à plus forte raison quand il est sur le terrain", souligne le Wali, qui relève, au nombre des contre-vérités colportées dans cet article, le fait que les forces de l'ordre marocaines auraient fait usage de leurs armes à feu, et qu'il y aurait des blessés par balles réelles, et des personnes qui auraient été torturées, réfutant au passage la version des faits des autorités marocaines.
    Le Wali rappelle que la version marocaine a été endossée, réaffirmée et solennellement appuyée par l'organisation des nations unies, par les instances de la MINURSO qui a fait ses constatations de visu, et par l'Organisation internationale de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch.
    "S'il est du droit de votre journal de contredire, à ses risques et périls, l'univers dans ses vastes étendues, l'éthique professionnelle lui recommande toutefois de rapporter les positions et points de vue des uns et des autres", indique cette mise e au point.

    Le Wali prend note que les deux journaux qui ont évoqué, abondamment ces derniers jours, des fosses communes, voire des charniers, des cadavres jonchant rues et quartiers, allant même jusqu'à chiffrer, la main sur le cÂœur, 36 cadavres à l'hôpital militaire de Laâyoune qui ne compte que huit cases (par ailleurs vides) ont revu à la baisse leur macabre bilan, et s'en sont réduits à ne parler que de blessés et de personnes torturées.
    "Où sont passés les dizaines de cadavres annoncés pompeusement à vos lecteurs, avec fausses photos à l'appui ? Où sont passés les milliers de blessés par balles et les centaines de disparus que vous prétendiez ? ", s'interroge la mise en au point.
    "Au lieu de présenter des excuses à vos lecteurs et au peuple marocain, vous avez dépêché à Laâyoune une envoyée, très spéciale, flanquée d'un de ses confrères non moins très spécial du quotidien El Pais, faire le porte-à-porte à la recherche d'une personne soi-disant torturée ou blessée par balle. Faut-il vous répéter pour la énième fois que le monde entier est témoin de la non utilisation d'armes à feu lors du démantèlement du campement Gdeim Izik le 8 novembre, et de la non intervention de l'armée marocaine que votre journal s'acharne farouchement à impliquer coute que coute ? ", ajoute le texte à l'adresse du Directeur de publication d'"El Mundo".
    Après s'être demandé si on est "sur un marché où la pyramide du négoce est déterminée par l'offre et la demande", le wali a vigoureusement stigmatisé ce "comportement à la girouette que récusent l'éthique, la morale et le simple bon sens prête à réflexion", notant que l'objectif principal, sinon unique de cette "voltige informationnelle" est de "jeter le Maroc en pâture à la potence médiatique en matière des droits de l'homme".
    "Par quel miracle, si ce n'est par la volonté manifeste de nuire, vos envoyés spéciaux se sont-ils érigés médecin légiste pour décréter sans équivoque, que les blessures qu'elles auraient constatées sont dues à des impactes de balles ? ".
    Concernant les sources citées par les deux journaux, le wali relève qu'il s'agit de "sources programmées pour faire jouer la corde émotionnelle en vue de charger le Maroc, sabre au clair, avec un art consommé de brouiller les pistes".
    "Vous conviendrez fort bien, Monsieur le Directeur, que dans tous les cas de figure, la désinformation ne peut avoir, au mieux, qu'un effet repoussoir auprès des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs de tout média qui prendrait le risque inconsidéré de se départir des règles élémentaires du journalisme", conclut la mise au point.



    Evénements de Laâyoune: "El Mundo" enfreint les règles en vigueur et s'abstient de publier une mise au point du Wali de Laâyoune


    Rabat, 26/11/10- Le quotidien espagnol "El Mundo" a enfreint les règles élémentaires et les normes professionnelles qui régissent les droits de réponse en vigueur, en s'abstenant de publier, sur son site internet, et selon les normes communément convenues, une mise au point du wali de Laâyoune, Mohamed Jelmouss, relative aux événements de Laâyoune.


    La mise au point du Wali faisait suite à la publication, sur le site internet du journal, d'une vidéo, "dont le commentaire est à plusieurs titres trompeur, et en tout cas incitant à la haine".
    Ce faisant, le célèbre journal espagnol ajoute à son registre un nouveau manquement aux règles de la pratique journalistique saine et fait fi des normes professionnelles qui, dans ce cas précis, voulaient que la direction du journal publie ce droit de réponse dans son intégralité.
    Dans sa mise au point, le wali note à l'adresse du Directeur de publication du journal, que "Pour faire d'un chou un potager, votre site a fait état d'un homme en uniforme, présenté comme un soldat des forces armées royales, arme au poing, lors de l'évacuation du camp de Gdiem Izik près de Laâyoune. Il s'agit en fait, non d'un soldat de l'armée, mais d'un élément de la gendarmerie".
    Le Wali relève que l'outil dont il avait possession n'est point une arme à feu comme il est dit dans votre site, mais un simple "shotgun", un outil non mortel, un banal engin de maintien de l'ordre, internationalement commercialisé, mondialement connu et utilisé dans le maintien de l'ordre partout dans le monde.
    Par ailleurs, "la personne montrant la blessure par +balle réelle+ était apparemment bien portante, debout et en train de discuter. Or, une blessure par une arme à feu provoque un dysfonctionnement des capacités vitales du corps humain de manière à ce que la personne soit dans l'impossibilité de se tenir debout !!!".
    Le Wali rappelle aussi que les munitions qui peuvent être tirées par cet engin sont les cartouches calibre 12 de type lacrymogène qui, comme vous le savez, provoquent plus de peur que de mal.
    "Ce n'est pas parce que le réseau internet est le seul média qui échappe au filtrage de journalistes professionnels qu'il faille le chevaucher pour rompre toutes les digues de la pudeur, et mettre ainsi l'éthique professionnelle au second rang", s'indigne la mise au point, notant que "tout média qui s'aventurerait dans cette voie se transformerait fatalement en machine à rumeurs et en officine de fausses nouvelles".
    Le Wali demande par conséquent au journal de bien vouloir rétablir la vérité auprès de ses lecteurs et présenter les excuses au peuple marocain pour le préjudice causé par son commentaire.

    MAP

  • #2
    dépêché à Laâyoune une envoyée, très spéciale, flanquée d'un de ses confrères non moins très spécial du quotidien El Pais, faire le porte-à-porte à la recherche d'une personne soi-disant torturée ou blessée par balle.
    ils sont deja aller chercher des images a ghazza .
    pourquoi ne pas aller au pakistan ou afghnistan et le tour est joué .

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    • #3
      Apparemment la pillule va etre difficile a avaler pour les espagnoles, on a foutu la honte a toute leur presse et prouvé l'abscence de professionalisme de leur média, ils sont la risé de l'europe aujourd'hui.
      Et c'est qui qui a fait ca ? Le Maroc ils vont avoir du mal a l'avaler celle la.
      c'est clair....

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