En ce long week-end de Thanksgiving, Barack Obama s’était autorisé vendredi une partie de basketball qui a mal tourné. Heurté au visage par un coude, le président a dû être reconduit à la Maison Blanche où il a reçu douze points de suture à la lèvre supérieure. Le chiffre peut paraître impressionnant mais les médecins précisent que la lèvre présidentielle a été recousue avec un fil particulièrement fin, qui oblige à effectuer plus de points mais laisse une cicatrice plus discrète par la suite. Le coupable s’est dénoncé quelques heures plus tard : il s’agit de Rey Decerega, un collaborateur de l’institut hispanique du Congrès (Congressional Hispanic Caucus Institute). Rey Decerega n’a pas présenté d’excuses publiques mais plutôt fait appel au fair play du président : « J’ai appris aujourd’hui que le président est à la fois un concurrent coriace et un bon joueur. J’ai apprécié de jouer au basketball avec lui ce matin. Je suis sûr qu’il sera de retour sur le terrain bientôt ». La partie de déroulait à Fort McNair, une caserne de Washington où Barack Obama joue de temps en temps au basket.
Comme tous les médias, le Washington Post s’inquiète des conséquences de cette cicatrice pour les talents oratoires du président, mais rappelle aussi qu’il est quasiment de tradition pour les occupants de la Maison Blanche de se blesser, lorsqu’ils s'adonnent au sport ou se comparent aux plus grands athlètes. En 1991, George Bush père avait été hospitalisé pour rythme cardiaque irrégulier après un jogging. En 1994, le vice-président Al Gore s’était cassé le tendon d’Achille en jouant, lui aussi, au basket. En 1997, Bill Clinton avait raté une marche dans la maison du joueur de golf Greg Norman, il avait dû être opéré du genou et s’appuyer sur des béquilles pendant plusieurs semaines.
Source : Libération
Comme tous les médias, le Washington Post s’inquiète des conséquences de cette cicatrice pour les talents oratoires du président, mais rappelle aussi qu’il est quasiment de tradition pour les occupants de la Maison Blanche de se blesser, lorsqu’ils s'adonnent au sport ou se comparent aux plus grands athlètes. En 1991, George Bush père avait été hospitalisé pour rythme cardiaque irrégulier après un jogging. En 1994, le vice-président Al Gore s’était cassé le tendon d’Achille en jouant, lui aussi, au basket. En 1997, Bill Clinton avait raté une marche dans la maison du joueur de golf Greg Norman, il avait dû être opéré du genou et s’appuyer sur des béquilles pendant plusieurs semaines.
Source : Libération
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