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Pour la 10ème conférence sur le négoce et le financement du pétrole et du gaz en Afrique, 53 pays sont attendus et seront présent 30 ministres de l'Energie. L'ouverture officielle sera assurée par Bouteflika dimanche.
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53 pays sont attendus lors de la dixième conférence sur le négoce et le financement du pétrole et du gaz en Afrique et dont l’organisation sera assurée par notre pays en collaboration avec la CNUCED (Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement), a annoncé hier le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, au cours d’un point de presse consacré justement à la présentation de ce rendez-vous important.
Quelque 30 ministres de l’Energie étrangers prendront également part à la conférence dont l’ouverture officielle sera assurée dimanche prochain par le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, a fait savoir M. Chakib Khelil qui soulignera que son département a mis une année pour préparer toutes les conditions pour la réussite de la manifestation internationale.
Il faut savoir que ce genre de conférences est destiné uniquement à l’Afrique. Pourquoi ? Le ministre de l’Energie et des Mines explique cela en développant quatre raisons principales à savoir premièrement: l’Afrique concentre la majorité des pays les moins avancés (34 sur 50), principalement situés en Afrique subsaharienne où l’accès à l’énergie commerciale est un des défis cruciaux qui se posent au développement économique et social.
Deuxièmement, dans cette partie du continent où sont localisés 48 pays, 17 produisent ou produiront prochainement du pétrole et contrairement à d’autres régions du monde productrices de pétrole, il n’existe pas dans ces pays d’essor d’une industrie locale autour de la production des hydrocarbures. Près de 90% de la production en Afrique subsaharienne est exportée sous forme brut, ce qui fait que moins de 15% seulement des investissements directs étrangers bénéficient aux économies locales des pays producteurs de pétrole.
Troisièmement, le niveau d’endettement des pays africains et la faiblesse des secteurs financiers en place rendent difficile l’accès au financement et enfin en quatrième raison, M. Chakib Khelil explique que les pays en question sont démunis face à l’instabilité des prix et subissent de plein fouet les mouvements défavorables des prix.
Les objectifs de cette 10ème conférence dont les travaux se dérouleront à l’hôtel El Aurrassi du 2 au 5 avril sont multiples, à savoir entre autres offrir des possibilités de rencontres entre les pays africains et les différents intervenants, stimuler de nouveaux partenariats entre les pays et les intervenants dans le secteur ainsi que de contribuer à renforcer l’intégration régionale dans le domaine des hydrocarbures. Ainsi Sonatrach qui a montré son savoir-faire aussi bien en Algérie qu’à l’étranger pourrait facilement nouer des contacts et décrocher des contrats avec les pays africains qui sont encore à la traîne en matière de prospection et de technologie pétrochimique.
D’ailleurs le choix de l’Algérie pour l’organisation de la conférence n’a pas été décidé au hasard. Il s’est imposé, explique-t-on hier au ministère de l’Energie, au regard de la place prépondérante qu’occupe notre pays dans le domaine des hydrocarbures, du symbole que représente sa situation géographique de pont entre l’Afrique et l’Europe et surtout de son leadership en matière de coopération et d’intégration régionale.
Il faut savoir que devant toute l’importance que revêt cette 10ème conférence, en plus du chef de l’Etat et du secrétaire général de la CNUCED, le président de l’Union africaine sera également présent lors de la cérémonie d’ouverture avec d’autres invités de marque notamment le SG de l’OPEP, le vice-président de la Banque suisse, le représentant de la Banque mondiale, etc. Enfin en marge des travaux de la conférence, une surface de 700 m² a été aménagée pour permettre à quelque 145 entreprises d’exposer leurs produits.
Par le Quotidien d'Oran
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53 pays sont attendus lors de la dixième conférence sur le négoce et le financement du pétrole et du gaz en Afrique et dont l’organisation sera assurée par notre pays en collaboration avec la CNUCED (Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement), a annoncé hier le ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, au cours d’un point de presse consacré justement à la présentation de ce rendez-vous important.
Quelque 30 ministres de l’Energie étrangers prendront également part à la conférence dont l’ouverture officielle sera assurée dimanche prochain par le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika, a fait savoir M. Chakib Khelil qui soulignera que son département a mis une année pour préparer toutes les conditions pour la réussite de la manifestation internationale.
Il faut savoir que ce genre de conférences est destiné uniquement à l’Afrique. Pourquoi ? Le ministre de l’Energie et des Mines explique cela en développant quatre raisons principales à savoir premièrement: l’Afrique concentre la majorité des pays les moins avancés (34 sur 50), principalement situés en Afrique subsaharienne où l’accès à l’énergie commerciale est un des défis cruciaux qui se posent au développement économique et social.
Deuxièmement, dans cette partie du continent où sont localisés 48 pays, 17 produisent ou produiront prochainement du pétrole et contrairement à d’autres régions du monde productrices de pétrole, il n’existe pas dans ces pays d’essor d’une industrie locale autour de la production des hydrocarbures. Près de 90% de la production en Afrique subsaharienne est exportée sous forme brut, ce qui fait que moins de 15% seulement des investissements directs étrangers bénéficient aux économies locales des pays producteurs de pétrole.
Troisièmement, le niveau d’endettement des pays africains et la faiblesse des secteurs financiers en place rendent difficile l’accès au financement et enfin en quatrième raison, M. Chakib Khelil explique que les pays en question sont démunis face à l’instabilité des prix et subissent de plein fouet les mouvements défavorables des prix.
Les objectifs de cette 10ème conférence dont les travaux se dérouleront à l’hôtel El Aurrassi du 2 au 5 avril sont multiples, à savoir entre autres offrir des possibilités de rencontres entre les pays africains et les différents intervenants, stimuler de nouveaux partenariats entre les pays et les intervenants dans le secteur ainsi que de contribuer à renforcer l’intégration régionale dans le domaine des hydrocarbures. Ainsi Sonatrach qui a montré son savoir-faire aussi bien en Algérie qu’à l’étranger pourrait facilement nouer des contacts et décrocher des contrats avec les pays africains qui sont encore à la traîne en matière de prospection et de technologie pétrochimique.
D’ailleurs le choix de l’Algérie pour l’organisation de la conférence n’a pas été décidé au hasard. Il s’est imposé, explique-t-on hier au ministère de l’Energie, au regard de la place prépondérante qu’occupe notre pays dans le domaine des hydrocarbures, du symbole que représente sa situation géographique de pont entre l’Afrique et l’Europe et surtout de son leadership en matière de coopération et d’intégration régionale.
Il faut savoir que devant toute l’importance que revêt cette 10ème conférence, en plus du chef de l’Etat et du secrétaire général de la CNUCED, le président de l’Union africaine sera également présent lors de la cérémonie d’ouverture avec d’autres invités de marque notamment le SG de l’OPEP, le vice-président de la Banque suisse, le représentant de la Banque mondiale, etc. Enfin en marge des travaux de la conférence, une surface de 700 m² a été aménagée pour permettre à quelque 145 entreprises d’exposer leurs produits.
Par le Quotidien d'Oran
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