Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les Etats-Unis et l’Algérie veulent aller de l’avant

Réduire
Cette discussion est fermée.
X
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les Etats-Unis et l’Algérie veulent aller de l’avant

    Les Etats-Unis et l’Algérie veulent aller de l’avant

    27-11-2010

    Photo : APS
    Par Mekioussa Chekir

    La conférence Etats-Unis - Maghreb sur l’entrepreneuriat, qui se tiendra les 1er et 2 décembre à l’initiative du département d’Etat américain et du conseil d’affaires algéro-américain, illustre, si besoin est, l’importance que revêt la région du Maghreb pour le développement de l’économie américaine. Cela même si, a priori, le niveau des échanges économiques entre l’Oncle Sam et les pays concernés demeure, pour l’heure, en deçà des potentialités existantes de part et d’autre. D’où la volonté manifeste des dirigeants américains d’explorer les possibilités de leur renforcement. Pour le cas de l’Algérie, ce vœu a été exprimé en tout cas à maintes reprises par les différents responsables aussi bien algériens qu’américains, lors de leurs déplacements respectifs. Et la conférence en question sera une opportunité inestimable en vue d’œuvrer dans ce sens, comme l’illustre la présence des chefs d’entreprise algériens dont ceux issus de la diaspora, qui seront mis en contact avec leurs homologues américains. A la tête de la délégation américaine qui co-animera cette conférence, le sous-secrétaire d’Etat chargé des affaires économiques, de l’énergie et des affaires commerciales, M. Jose W. Fernandez. Lors de ce rendez-vous important, des entrepreneurs algériens établis aux Etats-Unis et en Europe exposeront leurs capacités managériales et leurs possibilités de s’associer en joint-venture avec des opérateurs locaux pour monter des projets industriels, en présence d’organisations non gouvernementales et des experts, tous secteurs économiques confondus. Il sera question d’un large éventail de secteurs d’activité pouvant faire l’objet de contrats et autres joint-ventures entre entrepreneurs algériens et américains. Il faut rappeler, à ce propos, que les Etats-Unis d’Amérique figurent en tête des clients de l’Algérie et entendent, visiblement, le rester encore longtemps. En 2009, le volume des échanges entre les deux pays a atteint 21 milliards de dollars, dont 20 milliards d’importations américaines. Aujourd’hui, la première puissance mondiale est présente en Algérie à travers les 24 compagnies américaines issues de divers secteurs d’activité. Si l’énergie demeure le principal créneau qui les intéresse, les Etats-Unis ont affiché à maintes reprises leur volonté de diversifier la nature de leurs investissements. La volonté de renforcer leurs relations commerciales avec l’Algérie devrait dépasser le simple aspect commercial étant donné qu’ils ont déclaré s’investir positivement dans le processus de négociation pour l’accession de notre pays à l’OMC. Sur le plan politique, l’Algérie et les Etats-Unis affichent la même volonté d’aller de l’avant. C’est précisément dans la perspective du renforcement de cette coopération qu’est annoncée la visite au début de l’année suivante de la secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Mme Hillary Clinton. Le domaine sécuritaire figure en bonne place des relations entre les deux pays : les dirigeants américains n’ont eu de cesse de soutenir le rôle prépondérant et incontournable de l’Algérie dans la bataille internationale contre le terrorisme. La guerre livrée par l’Occident de manière générale et les Etats-Unis plus précisément dans la région ne saurait s’envisager sans l’apport de l’expérience algérienne en la matière, notamment dans l’échange des informations. Les Etats-Unis et l’Algérie se sont, dans ce contexte, accordés pour s’opposer au payement des rançons contre la libération des otages et à ne pas se plier au chantage d’El Qaïda. S’agissant de la politique extérieure, si l’Algérie peut être un partenaire incontournable pour les Etats-Unis dans certaines questions internationales, les deux pays peuvent difficilement s’entendre sur le brûlant dossier du Proche-Orient, en raison notamment du soutien inconditionnel qu’ils affichent pour Israël. la tribune
Chargement...
X