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Les Britanniques se mettent à l’heure d’Alger

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  • Les Britanniques se mettent à l’heure d’Alger

    Les Britanniques se mettent à l’heure d’Alger

    27-11-2010

    Photo : S. Zoheir
    Par Ali Boukhlef

    «Le marché algérien était relativement inconnu des Britanniques en dépit de son très grand potentiel.» La déclaration de Mme Susan Haird, directrice générale adjointe de l’Agence gouvernementale britannique de développement du commerce extérieur et de l’investissement, l’UK Trade & Investment (UKTI), est d’un pragmatisme à vous couper le souffle. C’est en réalité la nouvelle vision que se font les Britanniques de l’Algérie. Une vision faite d’intérêts mutuels. A commencer par la recherche d’une place dans l’immense chantier lancé par l’Algérie pour les années à venir.Au-delà d’une coopération politique qui s’est intensifiée au cours des années, les liens algéro-britanniques s’inscrivent dans une logique économique évidente. Et c’est apparemment le créneau qui compte le plus.
    Sur le plan politique, à part la visite du président Abdelaziz Bouteflika à Londres en 2006, on s’est contenté des deux côtés de visites ministérielles. C’est ainsi que Mourad Medelci s’est rendu plusieurs fois dans la capitale britannique. Tout comme Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des affaires maghrébines et africaines. Du côté britannique, plusieurs hauts responsables ont visité Alger. C’est le cas du duc de York, le prince Andrew, fils de la reine d’Angleterre, chargé du commerce extérieur. Il est venu à plusieurs reprises en Algérie depuis le début des années 2000.Les visites protocolaires ne sont cependant pas les seuls liens qui unissent les deux pays, celle de Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, dans la capitale britannique a servi de catalyseur. Cela a notamment précédé la venue à Alger de Alistair Burt, ministre britannique chargé du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, au début du mois de novembre. Cette visite, très importante, a scellé l’alliance entre les deux pays sur le double plan économique et politique. Ce dernier chapitre a été traité de façon plus exhaustive, puisque Alger et Londres sont désormais sur la même longueur d’onde concernant le terrorisme au Sahel et le paiement de la rançon.Sur le plan économique, les hommes d’affaires des deux pays se concertent de manière
    régulière. «Le marché algérien est absolument encourageant, il y a de nombreuses possibilités pour les compagnies britanniques en Algérie et ce, dans plusieurs secteurs clés de l’économie», a souligné la semaine dernière Mme Susan Haird, dans un entretien à l’APS.
    Début octobre, un groupe d’hommes d’affaires britanniques avait séjourné à Alger. «Les compagnies britanniques présentes en Algérie opérant dans tous les secteurs d’activité sont satisfaites de leurs business. Cela devrait être un stimulant pour celles qui hésitent encore à intégrer ce marché», avait alors estimé un représentant de l’ambassade anglaise à Alger. En attendant de sortir de
    l’exclusivisme des hydrocarbures, les Algériens comme les Britanniques se contentent du commerce et des services. «Ces dernières années, les échanges commerciaux entre les deux pays ont enregistré une nette hausse en dépit du climat économique en Grande-Bretagne, et l’Algérie est devenue un important fournisseur d’énergie du Royaume-Uni», a estimé Mme Haird. Cet optimisme est de toute façon sur toutes les lèvres des responsables des deux côtés. Même si, comme pour d’autres pays, les Britanniques se plaignent des «lenteurs bureaucratiques». Cela est un autre souci.

  • #2
    , avait alors estimé un représentant de l’ambassade anglaise à Alger.
    no comment.

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    • #3
      La déclaration de Mme Susan Haird, directrice générale adjointe de l’Agence gouvernementale britannique de développement du commerce extérieur et de l’investissement,
      youyou!
      youyou!
      youyou!
      Lamentable!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

      Commentaire


      • #4
        Les Britanniques se mettent à l’heure d’Alger


        J'adore les titres de notre presse, de mieux en mieux.

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