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La famille de Jill Carroll, journaliste américaine libérée après douze semaines de captivité en Irak, s'est dit jeudi "aux anges et soulagée", remerciant tous ceux et en particulier les Irakiens ayant aidé à sa libération.
Les Carroll, très actifs depuis l'enlèvement de leur fille, ont également souhaité que son retour se fasse dans la sérénité, demandant aux médias de respecter leur vie privée.
"Nous sommes aux anges et soulagés que Jill ait été relâchée en bonne santé", a dit la famille dans un communiqué lu par Richard Bergenheim, responsable du Christian Science Monitor, le journal qui employait la jeune femme, devant le siège de la publication à Boston (nord-est).
"Notre priorité désormais est d'aider Jill à se remettre de cette épreuve. Nous demandons aux médias de respecter notre vie privée et souhaitons nous consacrer au bien-être de Jill. Quand nous sentirons que le temps est venu, nous fournirons plus de détails sur son expérience".
"Nous voudrions remercier tous ceux dans le monde qui ont travaillé officiellement ou non officiellement, en particulier ceux qui ont pris des risques personnels pour permettre la libération de Jill. Nous sommes aussi très reconnaissants du soutien du peuple irakien", ajoute la famille, remerciant également le Christian Science Monitor et la presse.
"Nos pensées vont vers les familles de ceux encore retenus otages en Irak et nous espérons que leurs êtres chers rentrent chez eux en bonne santé".
Enlevée le 7 janvier à Bagdad, Jill Carroll, 28 ans, a été libérée jeudi. Elle est apparue en bonne forme sur la chaîne de télévision Baghdad du Parti islamique irakien, affirmant avoir été bien traitée pendant sa détention.
Un peu plus tôt, le Christian Science Monitor avait évoqué "un grand jour".
"C'est un grand jour, nous ne pourrions être plus heureux", a dit Richard Bergenheim. "Nous sommes tellement ravis qu'elle puisse retrouver sa famille. Les prières à travers le monde ont été entendues".
L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a exprimé "un immense soulagement", remerciant "ceux qui se sont mobilisés à travers le monde, notamment les médias arabes", et saluant le courage et la ténacité de la famille.
Mais l'organisation demande aussi de "tout mettre en oeuvre pour assurer la libération des trois reporters irakiens Rim Zeid, Marouane Khazaal et Ali Abdullah Fayad, toujours en captivité".
A ce jour, 39 journalistes ont été enlevés dans le pays depuis le début du conflit, et 86 autres ont été tués, ajoute RSF.
Le Council on American-Islamic Relations (CAIR), qui en janvier avait envoyé une délégation en Irak pour demander la libération de Jill Carroll, a espéré que cette bonne nouvelle sera suivie d'autres.
"Nous saluons la libération de Jill Carroll et espérons que ce développement positif conduira à faire que les autres otages retenus en Irak soient relâchés immédiatement et sans condition," a dit Corey Saylor, directeur de cette organisation basée à Washington.
Par AFP
Les Carroll, très actifs depuis l'enlèvement de leur fille, ont également souhaité que son retour se fasse dans la sérénité, demandant aux médias de respecter leur vie privée.
"Nous sommes aux anges et soulagés que Jill ait été relâchée en bonne santé", a dit la famille dans un communiqué lu par Richard Bergenheim, responsable du Christian Science Monitor, le journal qui employait la jeune femme, devant le siège de la publication à Boston (nord-est).
"Notre priorité désormais est d'aider Jill à se remettre de cette épreuve. Nous demandons aux médias de respecter notre vie privée et souhaitons nous consacrer au bien-être de Jill. Quand nous sentirons que le temps est venu, nous fournirons plus de détails sur son expérience".
"Nous voudrions remercier tous ceux dans le monde qui ont travaillé officiellement ou non officiellement, en particulier ceux qui ont pris des risques personnels pour permettre la libération de Jill. Nous sommes aussi très reconnaissants du soutien du peuple irakien", ajoute la famille, remerciant également le Christian Science Monitor et la presse.
"Nos pensées vont vers les familles de ceux encore retenus otages en Irak et nous espérons que leurs êtres chers rentrent chez eux en bonne santé".
Enlevée le 7 janvier à Bagdad, Jill Carroll, 28 ans, a été libérée jeudi. Elle est apparue en bonne forme sur la chaîne de télévision Baghdad du Parti islamique irakien, affirmant avoir été bien traitée pendant sa détention.
Un peu plus tôt, le Christian Science Monitor avait évoqué "un grand jour".
"C'est un grand jour, nous ne pourrions être plus heureux", a dit Richard Bergenheim. "Nous sommes tellement ravis qu'elle puisse retrouver sa famille. Les prières à travers le monde ont été entendues".
L'organisation Reporters sans frontières (RSF) a exprimé "un immense soulagement", remerciant "ceux qui se sont mobilisés à travers le monde, notamment les médias arabes", et saluant le courage et la ténacité de la famille.
Mais l'organisation demande aussi de "tout mettre en oeuvre pour assurer la libération des trois reporters irakiens Rim Zeid, Marouane Khazaal et Ali Abdullah Fayad, toujours en captivité".
A ce jour, 39 journalistes ont été enlevés dans le pays depuis le début du conflit, et 86 autres ont été tués, ajoute RSF.
Le Council on American-Islamic Relations (CAIR), qui en janvier avait envoyé une délégation en Irak pour demander la libération de Jill Carroll, a espéré que cette bonne nouvelle sera suivie d'autres.
"Nous saluons la libération de Jill Carroll et espérons que ce développement positif conduira à faire que les autres otages retenus en Irak soient relâchés immédiatement et sans condition," a dit Corey Saylor, directeur de cette organisation basée à Washington.
Par AFP