Maroc : un ancien du Polisario à la tête de la province sahraouie d'El-Ayoun
Le roi du Maroc, Mohammed VI a nommé le 26 novembre Khalil Dkhil, un ancien dirigeant du Front Polisario, nouveau wali, l’équivalent du préfet, d'El-Ayoun au Sahara occidental. Il remplace à ce poste Mohamed Jelmouss. La nomination de Khalil Dkhil intervient 20 jours après le déclenchement des évènements de Lâayoune qui ont fait selon le Maroc, 13 morts dont 11 parmi les forces de l’ordre. Il aura pour mission de reprendre ce dossier compliqué.
Khalil Dkhil est ce qu’on appelle ici un rallié En 1976. Il a choisi de quitter le mouvement indépendantiste du Front Polisario pour rejoindre le Maroc. C’est l’une des stratégies du royaume, celle d’accueillir à bras ouverts et avec des postes intéressant à la clef, ceux qui choisissent de changer de camp.
Depuis, Khalil Dkhil a toujours occupé des fonctions assez importantes, celle de membre de l’équipe marocaine en charge des négociations avec le Front Polisario,sous l’égide de l’ONU.
Après Mohamed Jelmouss, un Marocain du Nord, la nomination de Khalil Dkhil doit sans doute être comprise comme un signe d’ouverture à destination des Sahraouis. Et une tentative d’apaisement peut-être après la violence et les tensions à Laâyoune ces dernières semaines suite au démantèlement d’un campement de Sahraouis mécontents de leur conditions de vie.
Mais Khalil Dkhil n’est pas le seul. Avec lui toute une série de gouverneurs ont été nommés. Son prédécesseur à El-Ayoun a été chargé de la province de Safi plus au nord du royaume, une zone riche en phosphate avec un important port, et sans doute moins compliquée à administrer que les régions contestées du Sahara occidental.
Par RFI
Le roi du Maroc, Mohammed VI a nommé le 26 novembre Khalil Dkhil, un ancien dirigeant du Front Polisario, nouveau wali, l’équivalent du préfet, d'El-Ayoun au Sahara occidental. Il remplace à ce poste Mohamed Jelmouss. La nomination de Khalil Dkhil intervient 20 jours après le déclenchement des évènements de Lâayoune qui ont fait selon le Maroc, 13 morts dont 11 parmi les forces de l’ordre. Il aura pour mission de reprendre ce dossier compliqué.
Khalil Dkhil est ce qu’on appelle ici un rallié En 1976. Il a choisi de quitter le mouvement indépendantiste du Front Polisario pour rejoindre le Maroc. C’est l’une des stratégies du royaume, celle d’accueillir à bras ouverts et avec des postes intéressant à la clef, ceux qui choisissent de changer de camp.
Depuis, Khalil Dkhil a toujours occupé des fonctions assez importantes, celle de membre de l’équipe marocaine en charge des négociations avec le Front Polisario,sous l’égide de l’ONU.
Après Mohamed Jelmouss, un Marocain du Nord, la nomination de Khalil Dkhil doit sans doute être comprise comme un signe d’ouverture à destination des Sahraouis. Et une tentative d’apaisement peut-être après la violence et les tensions à Laâyoune ces dernières semaines suite au démantèlement d’un campement de Sahraouis mécontents de leur conditions de vie.
Mais Khalil Dkhil n’est pas le seul. Avec lui toute une série de gouverneurs ont été nommés. Son prédécesseur à El-Ayoun a été chargé de la province de Safi plus au nord du royaume, une zone riche en phosphate avec un important port, et sans doute moins compliquée à administrer que les régions contestées du Sahara occidental.
Par RFI
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