Bonjour, Washinton avait besoin de la guerre froide pour iimposer son leaderchip dans le monde,
--------------------------------------------------------------------
La perspective d’une éventuelle élévation du niveau d’indépendance de l’Europe et de l’Asie angoisse les stratèges états-uniens depuis la Deuxième guerre mondiale. L’inquiétude augmentait à mesure que progressait « l’ordre tripolaire » - l’Europe, l’Amérique du nord et l’Asie. L’Amérique latine aussi gagne en indépendance de jour en jour. Actuellement l’Asie et les Amériques renforcent leurs relations tandis que le superpouvoir, la terreur, se morfond de ses mésaventures au Moyen Orient.
L’intégration régionale en Asie et en Amérique latine est un phénomène décisif et c’est un thème de plus en plus important parce que cela signifie, du point de vue de Washington, un monde qui échappe à tout contrôle. Les richesses énergétiques, bien entendu, demeurent partout un facteur déterminant -l’objet de toutes les attentions. La Chine, à la différence de l’Europe, ne se laisse pas intimider par Washington, une première bonne raison de redouter la Chine pour les stratèges états-uniens. Cela représente un dilemme : une éventuelle stratégie de la confrontation est délicate parce que les multinationales états-unienne s comptent sur une Chine plate-forme d’exportation et marché en expansion. A cela s’ajoute les réserves financières de la Chine -estimées équivalentes à celles du Japon.
En janvier 2006 le roi Abdallah d’Arabie Saoudite a visité Pékin, et on attend la publication d’un memorandum conjoint appelant « à un accroissement de la coopération entre les deux pays, dans le pétrole, dans le gaz naturel et dans les investissements », selon le Wall Street Journal. Déjà la plus grosse part du pétrole iranien est vendu à la Chine, et la Chine fournit à l’Iran des armes, lesquelles sont probablemen t perçues par les deux pays comme jouant un rôle dissuasif face aux desseins des Etats-Unis. L’Inde est également très présente. L’Inde choisira peut-être de devenir un client des Etats-Unis, ou bien elle peut choisir de rejoindre le bloc asiatique plus indépendant qui est train de se former, avec encore davantage de liens avec les producteurs de pétrole du Moyen Orient. Siddharth Varadarjan, du périodique indien The Hindu, observe que « si le XXIème siècle doit être le siècle asiatique, la passivité de l’Asie dans le secteur des énergies doit cesser ».
La clef c’est l’éventuelle coopération Inde-Chine. En janvier 2006 un accord signé à Pékin « a ouvert la voie à une future collaboration de l’Inde et de la Chine non seulement dans les technologies mais également dans l’exploration et la production des hydrocarbures, un partenariat qui pourrait changer la donne de façon fondamentale dans le secteur pétrolier et dans le gaz naturel », souligne Varadarjan. Par ailleurs en Asie le marché pétrolier s’effectue en euros. L’impact sur le système financier international et sur l’équilibre des pouvoirs pourrait être significatif. On ne s’étonnera pas que le président Bush se soit récemment fendu d’une visite pour tenter de garder l’Inde dans son giron, offrant entre autres choses, comme appât, une coopération nucléaire.
Dans le même temps des gouvernements de centre-gauche s’imposent en Amérique latine, du Venezuela à l’Argentine. La population indigène est devenue beaucoup plus active et beaucoup plus influente, notamment en Bolivie et en Equateur, où ils veulent que le gaz et le pétrole soient contrôlés localement et dans certains cas ils s’opposent à la production. Beaucoup de peuples indigènes apparemment ne comprennent pas pourquoi leurs vies, leurs sociétés et leurs cultures devraient être bouleversée, voire détruites, afin que les new-yorkais pussent demeurer au volant de leurs confortables véhicules dans les embouteillages.
La suite...
--------------------------------------------------------------------
La perspective d’une éventuelle élévation du niveau d’indépendance de l’Europe et de l’Asie angoisse les stratèges états-uniens depuis la Deuxième guerre mondiale. L’inquiétude augmentait à mesure que progressait « l’ordre tripolaire » - l’Europe, l’Amérique du nord et l’Asie. L’Amérique latine aussi gagne en indépendance de jour en jour. Actuellement l’Asie et les Amériques renforcent leurs relations tandis que le superpouvoir, la terreur, se morfond de ses mésaventures au Moyen Orient.
L’intégration régionale en Asie et en Amérique latine est un phénomène décisif et c’est un thème de plus en plus important parce que cela signifie, du point de vue de Washington, un monde qui échappe à tout contrôle. Les richesses énergétiques, bien entendu, demeurent partout un facteur déterminant -l’objet de toutes les attentions. La Chine, à la différence de l’Europe, ne se laisse pas intimider par Washington, une première bonne raison de redouter la Chine pour les stratèges états-uniens. Cela représente un dilemme : une éventuelle stratégie de la confrontation est délicate parce que les multinationales états-unienne s comptent sur une Chine plate-forme d’exportation et marché en expansion. A cela s’ajoute les réserves financières de la Chine -estimées équivalentes à celles du Japon.
En janvier 2006 le roi Abdallah d’Arabie Saoudite a visité Pékin, et on attend la publication d’un memorandum conjoint appelant « à un accroissement de la coopération entre les deux pays, dans le pétrole, dans le gaz naturel et dans les investissements », selon le Wall Street Journal. Déjà la plus grosse part du pétrole iranien est vendu à la Chine, et la Chine fournit à l’Iran des armes, lesquelles sont probablemen t perçues par les deux pays comme jouant un rôle dissuasif face aux desseins des Etats-Unis. L’Inde est également très présente. L’Inde choisira peut-être de devenir un client des Etats-Unis, ou bien elle peut choisir de rejoindre le bloc asiatique plus indépendant qui est train de se former, avec encore davantage de liens avec les producteurs de pétrole du Moyen Orient. Siddharth Varadarjan, du périodique indien The Hindu, observe que « si le XXIème siècle doit être le siècle asiatique, la passivité de l’Asie dans le secteur des énergies doit cesser ».
La clef c’est l’éventuelle coopération Inde-Chine. En janvier 2006 un accord signé à Pékin « a ouvert la voie à une future collaboration de l’Inde et de la Chine non seulement dans les technologies mais également dans l’exploration et la production des hydrocarbures, un partenariat qui pourrait changer la donne de façon fondamentale dans le secteur pétrolier et dans le gaz naturel », souligne Varadarjan. Par ailleurs en Asie le marché pétrolier s’effectue en euros. L’impact sur le système financier international et sur l’équilibre des pouvoirs pourrait être significatif. On ne s’étonnera pas que le président Bush se soit récemment fendu d’une visite pour tenter de garder l’Inde dans son giron, offrant entre autres choses, comme appât, une coopération nucléaire.
Dans le même temps des gouvernements de centre-gauche s’imposent en Amérique latine, du Venezuela à l’Argentine. La population indigène est devenue beaucoup plus active et beaucoup plus influente, notamment en Bolivie et en Equateur, où ils veulent que le gaz et le pétrole soient contrôlés localement et dans certains cas ils s’opposent à la production. Beaucoup de peuples indigènes apparemment ne comprennent pas pourquoi leurs vies, leurs sociétés et leurs cultures devraient être bouleversée, voire détruites, afin que les new-yorkais pussent demeurer au volant de leurs confortables véhicules dans les embouteillages.
La suite...
Commentaire