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Immigration algérienne au Canada : entre rêve et réalité

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  • Immigration algérienne au Canada : entre rêve et réalité

    Immigration algérienne au Canada : entre rêve et réalité

    Le nombre d’Algériens installés au Canada dépasse, selon les dernières estimations, les 45 000. Le Québec est leur destination favorite, vu que le français est la première langue d’usage dans cette province. La quasi-totalité de ces émigrants ont des diplômes universitaires.

    Entre 3000 à 4000 émigrants algériens arrivent chaque année au Québec à la recherche d’une vie meilleure. Les difficultés que rencontrent de plus en plus d’Algériens en Algérie, notamment le problème du chômage qui touche un grand nombre d’universitaires, la cherté de la vie, les lourdeurs administratives, le problème de logement, bref la dégradation des conditions de vie, poussent de nombreux Algériens au départ. Et le Canada semble être ces dernières années l’eldorado recherché par ces candidats à l’émigration pour diverses raisons. Cependant, les Algériens rencontrent de plus en plus de difficultés à avoir l’autorisation des autorités canadiennes pour s’installer dans ce pays hôte en tant que travailleurs qualifiés, au titre du regroupement familial ou encore en tant qu’étudiants. Outre les difficultés rencontrées lors des traitements de leurs dossiers, de nombreux Algériens en éprouvent quand ils arrivent au Canada, notamment celles de trouver un travail. Ainsi le taux de chômage est relativement élevé parmi la communauté algérienne dans ce pays d’accueil. Pour cette raison et d’autres encore, de nombreux Algériens reviennent en Algérie ou émigrent vers d’autres pays, notamment européens.

    Sollicitée par M.D pour une interview sur l’immigration des algériens au Canada, le docteur Marion Camarasa-Bellaube* a accepté avec modestie de nous accorder cet entretien. Docteur Marion Camarasa nous éclaire sur l’histoire de cette immigration, ses motifs, ses objectifs et ses difficultés.

    M.D : À quelle année remontent les premières vagues d’immigrants algériens au Canada ?

    Marion Camarasa : L'émigration algérienne au Canada remonte à plus d'un demi-siècle. Dans les mémoires on retrouve la présence d'Algériens durant la Seconde Guerre Mondiale. Mais la première vague, bien que très modeste peut se dater du milieu des années 1960. La première vague migratoire était surtout composée d'hommes célibataires, la deuxième vague qui débute après les évènements d'Octobre 1988 est marquée par le départ coute que coute. On parlera alors d'avantage d'exilés et de réfugiés. Il existe peut être depuis la fin des années 2000 une troisième vague qui s'inscrit dans un climat plus apaisé concernant les violences mais dans une détérioration des conditions de vies importantes qui poussent à partir pour une vie meilleure.

    M.D : Quelles sont les principales raisons qui ont poussé les algériens et qui les poussent toujours à émigrer au Canada, particulièrement au Québec, et non pas à d’autres pays du monde?

    Marion Camarasa : La raison majeure est que le Canada ouvre relativement bien ses portes...et tout le monde peut tenter sa chance. La deuxième raison s'inscrit dans le fait que les traditionnels pays d'accueil notamment eu Europe ont presque fermé leur porte. Et durant les années 1990, partir à tout pris d'Algérie était aussi le mot d'ordre de cette émigration. Il y a également une autre raison plus politique peut être, le Canada, pour les Algériens n'a pas l'image d'un pays colonisateur tel que peut l'avoir la France. Les préjugés, le poids de l'histoire ne sont pas à l'ordre du jour, bien qu'il y ait d'autres difficultés et barrières sociétales propre au Québec.

    M.D: Les algériens établis au Canada s'adaptent-t-ils facilement avec le mode de vie, le mode socio-culturel, et le climat canadiens?

    Marion Camarasa : Le climat canadien est un changement important. Le premier hiver paraît parfois exotique... mais il paraît que la luminosité éclatante est ce qui manque le plus. Mais on s'adapte au climat québécois et cela alimente aussi les conversations. Le mode de vie et socio-culturel est un mode de vie nord-américain. Certainement que les jeunes s'adaptent beaucoup mieux que les personnes plus âgées. C'est un vaste sujet qu'il serait difficile d'éclairer en quelques phrases et pour les plus curieux, je vous renvoie au livre que j'ai écris La Méditerranée sur les rives du Saint Laurent.

    M.D: Quelles sont les principales difficultés que rencontrent les algériens au Canada?

    Marion Camarasa : La principale difficulté, depuis les années 1990-2000 est sans aucun doute l'insertion professionnelle. Avec plus de 20 % de chômage la communauté algérienne est l'une des plus touchée au Québec. C'est notamment pour cela que certains tentent leur chance dans le Canada anglophone.

    M.D: Est ce que les diplômés algériens installés au canada travaillent avec leur diplômes ou sont-t-ils contraints de travailler dans des domaines autres que les leurs ?

    Marion Camarasa : Les diplômés Algériens travaillent parfois avec leurs diplômes qui doivent être reconnus, parfois non. Certains ont repris leurs études, d'autres ont approfondi le domaine dans lequel ils étaient pour obtenir des diplômes canadiens. Ce qui facilite l'intégration. Il y a ensuite les difficultés de la vie qui obligent les gens à travailler dans n'importe quel domaine pour pouvoir vivre et faire vivre la famille. On dit que Montréal est la ville au monde où ses chauffeurs de taxis sont les plus diplômés !!! C'est une « joke » comme on dit au Québec... mais cela reflète le sentiment de certains immigrants

    M.D: Beaucoup d’algériens, notamment l’élite dans divers domaines, ont quitté leur pays et se sont installés au Canada, ceci ne se fait-t-il pas au détriment de l’Algérie qui voit ses cerveaux partir en masse?

    Marion Camarasa : Il est évident que le départ des élites, formées, se fait toujours au détriment du pays qu'elles quittent. Mais on ne peut pas reprocher à ces gens le départ d'Algérie, car la plupart du temps ils ne peuvent de toute manière pas se réaliser professionnellement et humainement dans leur pays d'origine. Après il s'agit d'un problème d'organisation de la diaspora et de nombreux Algériens expatriés se sont mobilisés et se mobilisent pour ceux restés au pays. Cette diaspora permet également d'améliorer l'image des Algériens dans les pays où ils résident lorsque ceux-ci ont de brillantes réussites professionnelles, et il y en a beaucoup au Canada.

    M.D : Quelles sont les raisons qui poussent certains immigrants algériens à rentrer dans leur pays natal, l'Algérie, ou à émigrer vers d'autres pays notamment la France?

    Marion Camarasa : Les raisons sont multiples, mais il y a beaucoup plus d'Algériens qui réémigrent vers d'autres pays que d'Algériens qui retournent en Algérie. L'une des premières raisons est le chômage, ou une mauvaise insertion professionnelle qui pousse l'émigré à chercher une meilleure situation. Il existe au sein même du Canada une réémigration vers les provinces anglophones, notamment l'Alberta, l'Ontario ou plus timidement la Colombie Britannique. Elle témoigne certainement de l'échec de l'intégration au Québec et d'une volonté farouche de s'en sortir pour ces Algériens

    M.D : La question du terrorisme et la pression qu’exerce les Etats Unis d’Amérique sur le Canada n’ont-t-elles pas poussé les autorités canadiennes à réduire ces dernières années le nombre d’immigrants algériens qui arrivent au canada ?

    Marion Camarasa : Les relations entre le grand voisin du Sud et le Canada sont très importantes mais le Canada ces dernières années n'a pas toujours suivi les positions étatsuniennes. Si on regarde les chiffres bruts le nombre d'immigrants algériens n'a pas chuté brutalement et a un peu progressé et se situe désormais autour de 3000 à 4000 personnes recrutées par an pour le Québec. L'Algérie est l'un des dix premiers pays pourvoyeurs.

    *Marion Camarasa-Bellaube, docteur en histoire, diplômée de l’université de Toulouse le Mirail, est aujourd’hui membre du groupe de Recherches en études Canadiennes. Séjournant fréquemment au Canada, elle tient une chronique sur le site Ksari.com. Pour ceux et celles avoir plus d’information sur l’histoire de l’émigration algérienne au canada, le livre du Docteur Camara intitulé « la méditerranée sur les rives du Saint-Laurent : une histoire des algériens au Canada » répondra certainement à toutes leurs questions.
    Echourouk
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Salut Zacmako,

    Avec tout le respect pour cette personne qui m'est inconnue, je regrette de souligner que ce que je viens de lire relève de généralités qui n'ont aucun lien avec la situation de nos immigrants.
    D'abord il y a des erreurs que je relève: Une vague d'immigration immigration importante au milieu des années 1960 ?
    J'avais des amis au ministère des affaires étrangères du Canada: En 1972 il n'existait même pas d'ambassade algérienne au Canada.... et en 1972 à ma connaissance il y avait un citoyen algérien au Canada!
    Oui, j'ai rencontré un algérien qui venait d'allemagne avec un passeport allemand et un autre avec un passeport français (dont on a beaucou parlé dans les années 70).

    Les problèmes d'emploi ou sous emploi des immigrants en général est dû à la politique du Canada: On veut des immigrants pour peupler le pays et créer une masse de consommateurs pours les entreprises déjà existantes.... et les nouveau venus, qu'ils se débrouillent!

    En vérité cette politique a été établie pas Trudeau en 1972... avec sa politique de multiculturalisme!!!!!

    La première vague d'algériens (en dehors des étudiants envoyés par le gouvernement après 1975) est arrivé pendant la décénie noire comme on l'appelle.
    En effet beaucoup d'algériens voulaient aller aux USA car le terrorisme s'implantait en France... et il y avait des rumeurs que les USA ont mis des pressions sur le Canada pour accueillir des algériens!

    Si vous saviez combien de gens arrivés au Canada après 1975 que j'ai croisés venant de tous les pays.... et qui étaient réduits à travailler comme:
    cauffeur de taxi
    veilleur de nuit
    cuisinier
    ...... et même coiffeur!
    Et ce sont des gens qui étaient chez eux médecin, professeur, avocats, météorologue sociologue....etc!J'ai même rencontré un vietnamien chirurgien formé au USA qui a opéré combien de GI américains au Vietnam... qui a fini par ouvrir un restaurant au Canada....

    Pour finir: les évènements du 11 septembre n'ont pas aidé!
    L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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    • #3
      Salut,


      Que conseilles-tu aux nouveaux venus avucic ?

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      • #4
        Les nouveaux venus devraient miser sur l'acquisition de formation qui vont les aider à s'intégrer au niveau professionnelle.
        To the Muslim world... The history will judge you upon what you build and not upon what you destroy"..

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        • #5
          La principale difficulté, depuis les années 1990-2000 est sans aucun doute l'insertion professionnelle. Avec plus de 20 % de chômage la communauté algérienne est l'une des plus touchée au Québec.
          Ayant une experience canadienne en tant qu'etudiant, je peut vous dire que nos compatriotes ne sont pas preparer pour ça, pas du tout volontaire, recherche la vie facile (aide social etc....), même reflexe qu'en Algerie et rarement ils s'integrent à la vie canadienne !

          par contre j'ai rencontrer une minorité algerienne qui eux, ont compris comment ça marche !
          And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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          • #6
            Salut,


            Que conseilles-tu aux nouveaux venus avucic ?
            Si les nouveaux venus algériens s'installent au Québec il faut s'assurer à la Maison du Québec (en France) d'avoir une évaluation de leur diplômes.
            S'ils ont des diplômes obtenus en France, si je ne me trompe, on les reconnait au Québec.
            Il y a même le Premier ministre du Québec qui est venu à Paris récemment et qui pousse à la libre criculation entre France et Québec.

            Je ne vis pas au Québec: mais je crois comprendre qu'il y a une forte concentration de diplomé étranger la-bas d'ou je suppose la difficulté d'avoir un emploi.
            Il me semble qu'il y a une pénurie d'infirmières... au point ils vont les chercher aux Philipines.... et aussi dans l'enseignement.

            Il est plus facile d'avoir un emploi au Centre du Canada (l'Ouest) mais l'anglais est la langue de travail...

            Mon intervention ici est pour souligner (surtout) que la problèmatique des emplois n'est pas limité aux algériens comme on serait porté à le croire en lisant l'article.
            L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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            • #7
              Ayant une experience canadienne en tant qu'etudiant, je peut vous dire que nos compatriotes ne sont pas preparer pour ça, pas du tout volontaire, recherche la vie facile (aide social etc....), même reflexe qu'en Algerie et rarement ils s'integrent à la vie canadienne !
              par contre j'ai rencontrer une minorité algerienne qui eux, ont compris comment ça marche !
              Salut Pecos,
              Quand je suis arrivé au Canada.... j'ai mis 10 ans avant de rencontrer un compatriote..... qui voulait tout de suite reconstituer la vie qu'il a connus en Algérie....
              Evidemment, il n'a pas pu d'adapter à Montréal... et il a passé son temps à se plaindre.
              Je l'ai aidé a obtenir le poste d'assistant directeur du plus gand (et bel) hôtel au Nouveau Brunswick..... mais après 1 an... il a décroché.....

              Tu as raison, pour réussir au Canada.... il faut s'intégrer.... c'est la seule façon.... à moins que tu sois un gros investisseur ou un rentier!

              Et cela ne s'applique pas seleument aux algériens!
              L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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              • #8
                ---------------------------
                Dernière modification par Pecos, 28 novembre 2010, 15h45.
                And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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                • #9
                  Ce que je conseille aux immigrés:

                  - Respect de la charte et lois Canadiennes.
                  - Soyez correct avec les gens
                  - Parlez doucement et explicitement
                  - Otez ce complexe d'immigré qui veut que: Son pays est le meilleur au monde!!
                  - Gardez le meilleur de ce que vous avez acquis dans votre pays (solidarité etc...)
                  - Balancez les reflexes negatifs ( pessimisme, colere etc....)
                  - Apprenez les langues
                  - etc....

                  Conclusion: yal khawa INTEGREZ VOUS !!
                  And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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                  • #10
                    Apprenez l'anglais et sortez de Montréal, allez en Ontario, L'Alberta … la ou ils nous ne connaissent pas donc moins de préjugés.

                    Commentaire


                    • #11
                      Je connais plus d'une personne qui sont retournées en Algérie après plusieurs années au canada.

                      Les raisons: le manque de reconnaissance sociale: leur diplôme n'avaient plus aucune valeur et faisaient des petits boulots, le chômage la précarité et aussi la peur de ne pas pouvoir éduquer leurs enfants comme ils le souhaitent. Car il semblerait qu'il ya beaucoup d'ingérence dans l'éducation des enfants, la bas, certains parents ont l'impression d'être dépossédé de leur rôle et leur autorité parentale.
                      Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                      • #12
                        Apprenez l'anglais et sortez de Montréal, allez en Ontario, L'Alberta … la ou ils nous ne connaissent pas donc moins de préjugés.
                        C'est à se demander d'ou viennent les préjugés:
                        La première fois que j'ai mis les pieds à Montréal (1965) j'ai été invité par 3 familles à passer noél chez eux.... et je garde encore contact avec ces gens....
                        Mais à l'époque les nouveaux immigrants (surtout d'Europe) passaient inaperçus à part les italiens dont le passé était lié au fascisme et au nazisme...
                        Des haitiens à Montréal ? Ils n'éxistaient pas..... et les emplois.... j'en ai refusé (dans l'enseignement) je ne sais combien de fois....

                        Mais avec les vagues sussessives de réfugiés victimes des guerres et des dictatures (Afrique, URSS, Asie du Sud Est, Amérique latine).... c'est les Nations Unies au Québec.... surtout avec l'Église catholique favorable à l'immigration.... et surtout René Levesque qui a admiré la révolution algérienne.....

                        Mais tout ce monde là avec tout ce qu'il a apporté de positif, malheureusement il ne faisait que montrer son côté négatif.......

                        Alors comment voulez vous que ceux qui étaient là depuis 4 siècles réagissent ?
                        Il suffit de penser comment on réagit vis à vis des égyptiens.... ou tout récemment vis à vis des chinois.....
                        Nous avons de la difficulté avec la différence.... et personne ne veut changer...
                        Après, on crie à la discrimination!!!!!
                        L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                        • #13
                          Les raisons: le manque de reconnaissance sociale: leur diplôme n'avaient plus aucune valeur et faisaient des petits boulots, le chômage la précarité et aussi la peur de ne pas pouvoir éduquer leurs enfants comme ils le souhaitent. Car il semblerait qu'il ya beaucoup d'ingérence dans l'éducation des enfants, la bas, certains parents ont l'impression d'être dépossédé de leur rôle et leur autorité parentale.
                          Cela m'amuse cette peur.... de l'éducation des enfants!!!!
                          On ne s'inquiète pas de déraciner une famille, des enfants.... mais on s'inquiète de l'éducation des enfants!
                          On Canada on INSTRUIT les enfants à l'école et on laisse l'éducation au parents....
                          Je ne sais pas de quelle ingérence il est question:
                          J'ai fai carrière dans l'enseignement (secondaire et universitaire)....j'ai connu des enfant d'immigrants (européens, asiatique, amérique latine et autochtones).
                          À l'école, immigrants ou natifs, on traite tout le monde de la même façon.... ce sont des enfants (je dirai de futurs citoyens)
                          La religion est enseignée.... mais les élèves ne sont pas obligés de suivre ces cours....
                          La culture des nouveaux venus est la responsabilité des parents: qu'on les initie au couscous, la paélla.... ou je ne sais quoi .... l'école n'y a aucun role....

                          La vérité, il faut le dire, nous les algériens, nous sommes spéciaux: On semble ne trouver satisfaction nulle part: Quand en Algérie, on se plaint.... quand on est parti.... voilà qu'on veut retourner au bercail.....
                          Il y a d'ailleurs un chanson kabyle (A ya frux ifileles.... (hirondelle qui fait des va et vient)

                          Par contre, je vois les irakiens, les égyptiens, les libanais.... et même les iraniens qui s'intègrent beaucoup plus facilement.....

                          Excusez moi.... j'ai trop dit!
                          L'homme parle sans réféchir...Le miroir réfléchit sans parler!

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                          • #14
                            Cela m'amuse cette peur.... de l'éducation des enfants!!!!
                            On ne s'inquiète pas de déraciner une famille, des enfants.... mais on s'inquiète de l'éducation des enfants!
                            Je ne sais pas du tout, je n'ai jamais vécu au Canada, je ne fais que rapporter des propos tels qu'on me les a dit.

                            Ces gens semblent avoir peur d'être dépossédé de l'éducation de leurs enfants.
                            En ce qui me concerne, je trouverai choquant s'il est vrai que l'on incite les enfants à dénoncer leurs parents en cas de punition, même ordinaire.

                            Entre la maltraitance et l'éducation il y a quand même une grande différence.

                            Si on infantilise les parents devant leurs enfants en leur enlevant le droit d'avoir une autorité sur eux, ca peut être catastrophique.

                            Mais je ne sais pas jusqu'à quel point ces peurs sont fondées. Peut être était ce juste une excuses et les vrais raisons de leur départ sont toutes autres.
                            Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                            • #15
                              Megane les personnes qui t ont raconté cela n'ont pas menti, il est vrai que la société canadienne dépossède un peu l’autorité des parents sur leur enfants, a force de vouloir protéger les enfants ils tombent dans le problèmes opposé, le hic dans tout cela, c est que de plus en plus en parle de ''payement '' des parents pour les erreurs de leurs enfants, genre un parent peut etre juger et peut rentrer en prison pour la bêtise de son enfant ( comme quoi c est lui qui est responsable de son education jusqu a l'age mature). .

                              un homme Algerien que je connais m'a dit que lui et sa famille etaient au centre d'achat, leur fille faisait des crises de cris et tout, rendu dans la voiture , il a donner une petite fessée a sa fille, resultat, une personne dans le parking a alerté la police, apres je te raconte pas la suite, et les services sociaux a la maison et tout.

                              c'est que maintenant meme les enseignants sont touchés par le probleme, les enfants ont plus '' raison '' peut importe ce qu il font, l'enseignant risque plus d’être expulsé que l’élève fautif ! on lui reproche toujours quelque chose peu importe ce qu'il fait, je dirais bon courage a ceux qui enseignent les ados !.

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