<div align="center">Le cri d’une mère israélienne devant le Parlement européen
Permettez-moi, tout d’abord, de vous remercier pour votre invitation à cette journée.
C’est toujours un honneur et un plaisir d’être ici parmi vous,
au sein du Parlement européen.
Toutefois, je dois avouer qu’il aurait été plus judi cieux si vous aviez invité une femme palestinienne à ma place, car les femmes qui souffrent
le plus dans mon pays sont les femmes palestiniennes. C’est pourquoi, je voudrais dédier mon discours à Miriam R’aban et son époux Kamal de Bet Lahiya, dans la Bande de Gaza, dont les cinq petits enfants avaient été tués par des soldats israéliens alors qu’ils cueillaient des fraises dans la fraiseraie familiale. Evidemment, ce meurtre ne sera jamais jugé. Lorsque j’ai demandé aux organisateurs la raison pour laquelle une invitation n’a pas été adressée à une femme palestinienne, on m’a répondu que cela risquerait de trop focaliser les discussions. J’ignore ce qu’est la violence
non localisée. Je sais par contre que le racisme et la discrimination, bien qu’ils soient des concepts théoriques et des phénomènes universels, ont toujours un impact local. La douleur, tout comme l’humiliation, l’abus sexuel, la torture, la mort et même les cicatrices sont tous locaux.
Cependant, il est quand même déplorable de constater que la violence qu’exercent le gouvernement israélien et son armée, sur les femmes palestiniennes, se soit répandue à travers tout le globe. En fait, la violence, quelle soit de l’Etat ou de l’armée, collective ou individuelle est aujourd’hui, le sort des femmes musulmanes, pas uniquement en Palestine, mais partout dans le monde; dans chaque contrée où le monde occidental émancipé tend et impose son empreinte impérialiste. C’est une violence qui n’est presque jamais abordée et qui est passivement tolérée par la plupart des personnes en Europe et au Etats-Unis. Tout cela parce que le soi-disant monde libre craint la matrice musulmane. La Grande France, par exemple,
dont la devise est «Liberté, Egalité, Fraternité» a peur des petites filles voilées. De son côté, le Grand Israël craint la matrice musulmane que ses ministres désignent comme une menace démographique. La toute-puissante Amérique et la Grande-Bretagne sont en train de corrompre, respectivement, leurs citoyens en leur transmettant une peur aveugle à l’égard des Musulmans. Ces derniers sont appelés de tous
les noms d’oiseaux et décrits comme étant des ignobles, des primitifs, des sanguinaires en dehors du fait qu’ils soient antidémocratie, chauvins et producteurs en masse de futurs terroristes. Pourtant, les individus qui détruisent le monde aujourd’hui ne sont pas musulmans; l’un d’entre eux est un fervent Chrétien, l’autre est Anglican et un troisième qui est juif non pratiquant. Je n’ai jamais fait l’expérience des souffrances subies chaque
jour et chaque heure par les femmes palestiniennes, et j’ignore la nature de la violence qui transforme la vie d’une femme en un enfer permanent. Ces femmes souffrent le martyre à cause de la torture mentale et physique endurée au quotidien. Elles sont privées de leurs droits humains les plus fondamentaux Le cri d’une mère israélienne devant le Parlement européen Permettez-moi, tout d’abord, de vous remercier pour votre invitation à cette journée. C’est toujours un honneur et un plaisir d’être ici parmi vous, au sein du Parlement européen. Par Nurit Peled Elhanan et du droit de chacun à jouir d’une dignité et d’une intimité. En effet, à n’importe quel moment de la journée, comme de la nuit, leurs maisons sont prises
d’assaut et ces femmes, sous la menace de l’arme, sont%
Permettez-moi, tout d’abord, de vous remercier pour votre invitation à cette journée.
C’est toujours un honneur et un plaisir d’être ici parmi vous,
au sein du Parlement européen.
Toutefois, je dois avouer qu’il aurait été plus judi cieux si vous aviez invité une femme palestinienne à ma place, car les femmes qui souffrent
le plus dans mon pays sont les femmes palestiniennes. C’est pourquoi, je voudrais dédier mon discours à Miriam R’aban et son époux Kamal de Bet Lahiya, dans la Bande de Gaza, dont les cinq petits enfants avaient été tués par des soldats israéliens alors qu’ils cueillaient des fraises dans la fraiseraie familiale. Evidemment, ce meurtre ne sera jamais jugé. Lorsque j’ai demandé aux organisateurs la raison pour laquelle une invitation n’a pas été adressée à une femme palestinienne, on m’a répondu que cela risquerait de trop focaliser les discussions. J’ignore ce qu’est la violence
non localisée. Je sais par contre que le racisme et la discrimination, bien qu’ils soient des concepts théoriques et des phénomènes universels, ont toujours un impact local. La douleur, tout comme l’humiliation, l’abus sexuel, la torture, la mort et même les cicatrices sont tous locaux.
Cependant, il est quand même déplorable de constater que la violence qu’exercent le gouvernement israélien et son armée, sur les femmes palestiniennes, se soit répandue à travers tout le globe. En fait, la violence, quelle soit de l’Etat ou de l’armée, collective ou individuelle est aujourd’hui, le sort des femmes musulmanes, pas uniquement en Palestine, mais partout dans le monde; dans chaque contrée où le monde occidental émancipé tend et impose son empreinte impérialiste. C’est une violence qui n’est presque jamais abordée et qui est passivement tolérée par la plupart des personnes en Europe et au Etats-Unis. Tout cela parce que le soi-disant monde libre craint la matrice musulmane. La Grande France, par exemple,
dont la devise est «Liberté, Egalité, Fraternité» a peur des petites filles voilées. De son côté, le Grand Israël craint la matrice musulmane que ses ministres désignent comme une menace démographique. La toute-puissante Amérique et la Grande-Bretagne sont en train de corrompre, respectivement, leurs citoyens en leur transmettant une peur aveugle à l’égard des Musulmans. Ces derniers sont appelés de tous
les noms d’oiseaux et décrits comme étant des ignobles, des primitifs, des sanguinaires en dehors du fait qu’ils soient antidémocratie, chauvins et producteurs en masse de futurs terroristes. Pourtant, les individus qui détruisent le monde aujourd’hui ne sont pas musulmans; l’un d’entre eux est un fervent Chrétien, l’autre est Anglican et un troisième qui est juif non pratiquant. Je n’ai jamais fait l’expérience des souffrances subies chaque
jour et chaque heure par les femmes palestiniennes, et j’ignore la nature de la violence qui transforme la vie d’une femme en un enfer permanent. Ces femmes souffrent le martyre à cause de la torture mentale et physique endurée au quotidien. Elles sont privées de leurs droits humains les plus fondamentaux Le cri d’une mère israélienne devant le Parlement européen Permettez-moi, tout d’abord, de vous remercier pour votre invitation à cette journée. C’est toujours un honneur et un plaisir d’être ici parmi vous, au sein du Parlement européen. Par Nurit Peled Elhanan et du droit de chacun à jouir d’une dignité et d’une intimité. En effet, à n’importe quel moment de la journée, comme de la nuit, leurs maisons sont prises
d’assaut et ces femmes, sous la menace de l’arme, sont%
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