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WikiLeaks : des jugements sans merci sur Sarkozy, Merkel, Poutine…

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  • WikiLeaks : des jugements sans merci sur Sarkozy, Merkel, Poutine…

    Les milliers de documents mis en ligne dressent des portraits peu flatteurs de dirigeants alliés ou non des Etats-Unis. Florilège.

    Les milliers de documents mis en ligne par WikiLeaks dressent des portraits peu flatteurs de dirigeants alliés ou non des Etats-Unis. En voici un florilège, à partir des informations publiées par les quotidiens américain New York Times et britannique Guardian et l'hebdomadaire allemand Spiegel.

    Nicolas Sarkozy, président français

    "Susceptible et autoritaire" selon l'ambassade des Etats-Unis, qui souligne les manières abruptes qu'adopte selon elle le dirigeant français avec ses collaborateurs.



    Silvio Berlusconi, chef du gouvernement italien

    Un diplomate américain de haut rang le décrit comme "irresponsable, imbu de lui-même et inefficace en tant que dirigeant européen moderne". Un autre câble le décrit comme "faible physiquement et politiquement" et affirme que ses habitudes de faire la fête jusqu'au bout de la nuit l'empêchent de récupérer.



    Angela Merkel, chancelière allemande

    "Elle a peur du risque et fait rarement preuve d'imagination" juge un câble alors que son ministre des Affaires étrangères, Guido Westerwelle, ouvertement homosexuel, est qualifié de "personnalité exubérante" mais ayant peu de savoir-faire en matière de diplomatie.



    David Cameron, Premier ministre britannique

    Le conservateur David Cameron et son ministre des Finances, George Osborne, sont décrits comme "manquant de profondeur" par le gouverneur de la Banque d'Angleterre, Mervyn King, dans une conversation avec l'ambassadeur américain à Londres, rapporte le journal Daily Express, citant des mémos diplomatiques divulgés par WikiLeaks.

    Un membre de la famille royale britannique est également épinglé, décrit comme "mal élevé". The Daily Express et The Sun sont convaincus que le membre de la famille royale ainsi mis en cause est le prince Andrew, deuxième fils de la reine Elizabeth II, accusé d'être "mal poli" dans ses déplacements hors de la Grande-Bretagne.



    Hamid Karzai, président afghan

    Un document le qualifie "d'extrêmement faible" et enclin à se laisser convaincre par des théories du complot.



    Mouammar Kadhafi, dirigeant libyen

    Un câble indique "qu'il dépend presque obsessivement d'un petit noyau dur d'hommes de confiance" et qu'il ne saurait voyager sans une infirmière ukrainienne à la poitrine avantageuse. Le dirigeant a aussi peur de survoler l'eau et de se rendre dans les étages d'un immeuble.



    Dimitri Medvedev, président russe

    "C'est le Robin du Batman joué par Poutine", selon l'ambassade des Etats-Unis à Moscou, faisant allusion au jeune comparse du héros de bande dessinée, pour souligner que c'est en fait le Premier ministre Vladimir Poutine qui détient le pouvoir en Russie.
    Des diplomates américains qualifient Vladimir Poutine de "mâle dominant" ("alpha-male") et le président russe Dmitri Medvedev de dirigeant "hésitant", selon le quotidien russe Kommersant qui cite WikiLeaks.



    Recep Tayyip Erdogan, Premier ministre turc

    "Erdogan hait tout simplement Israël", affirment les diplomates américain qui indiquent soutenir la thèse de l'ambassadeur d'Israël à Ankara, Gabby Levy, selon laquelle les virulentes déclarations anti-israéliennes du chef du gouvernement turc sont avant tout "émotionnelles, car il (Erdogan) est un islamiste". Les services américains croient en outre savoir qu'il se méfie de tout le monde et qu'il "s'est entouré d'un cercle de conseillers qui le flattent mais le méprisent".

    (Nouvelobs.com avec AFP)

  • #2
    Sarkozy "susceptible", Poutine en Batman : Wikileaks sans langue de bois


    le 29 novembre 2010 à 07h08, mis à jour le 29 novembre 2010 à 07:43

    Les fuites de documents secrets sur Wikileaks ne révèlent pas seulement les dessous de la diplomatie américaine sur des dossiers comme l'Iran ou le nucléaire coréen : elles jettent aussi un jour cru sur la manière dont sont vus nos dirigeants. Et sur la manière dont on espionne chez les diplomates.

    Au-delà du dossier du nucléaire iranien, des inquiétudes entourant Al-Qaïda ou du cas de la Corée du Nord, les documents diplomatiques dévoilés par Wikileaks éclairent d'un jour nouveau les relations diplomatiques des Etats-Unis avec leurs alliés. Ce qui pourrait largement embarrasser, et durablement affecter, toute la diplomatie américaine. Les câbles évoquent certains dirigeants étrangers en des termes ironiques et leur divulgation met à mal le principe de confidentialité, vital pour les diplomates en quête d'informations. Sans communiquer les liens vers les documents en question, le Guardian, un des cinq titres qui a pu étudier les 251.287 documents diplomatiques fournis par Wikileaks avant de commencer à les mettre en ligne dimanche, précise que certains messages contiennent des commentaires acides et embarrassants envers plusieurs leaders.

    L'un, en 2008, compare la relation entre le président russe Dmitri Medvedev et le Premier ministre Vladimir Poutine à celle de Robin et Batman dans le célèbre "comic" américain. Le président du Conseil italien Silvio Berlusconi est qualifié dans un autre document de dirigeant "incapable, vain et inefficace". Un câble envoyé de Rome le décrit comme "physiquement et politique affaibli" et assure qu'il "ne se repose pas suffisamment en raison de son goût prononcé pour la fête". L'ambassade des Etats-Unis à Paris qualifie le président Nicolas Sarkozy de "susceptible" avec un "style personnel autoritaire". The Guardian s'est également engagé à publier prochainement des documents secrets américains contenant des jugements "embarrassants" sur le Premier ministre conservateur David Cameron et son prédécesseur travailliste Gordon Brown. Le président yéménite Ali Abdullah Saleh est jugé pour sa part "dédaigneux et impatient" durant un entretien à la Maison Blanche avec le chef de l'antiterrorisme John Brennan.

    Kadhafi et son infirmière "voluptueuse"

    Un câble mis en ligne par un autre quotidien, le New York Times, raconte que le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi est constamment entouré d'une escouade de quatre infirmières ukrainiennes dont l'une, âgée de 38 ans, est décrite comme une "blonde voluptueuse". "Certains contacts d'ambassade évoquent une liaison entre (Kadhafi) et Galina Kolotnitska, 38 ans. S'il ne commente pas ce genre de rumeurs, un responsable politique ukrainien a récemment confirmé que les infirmières ukrainiennes voyageaient partout avec le dirigeant", peut-on lire.

    Des documents évoquent des rencontres entre les responsables américains et le demi-frère du président afghan Hamid Karzaï, Ahmad Wali Karzaï, qui est à la tête du conseil de la province de Kandahar dans le sud du pays et qui est largement soupçonné d'être corrompu et impliqué dans le trafic de drogue.

    A propos d'une rencontre pendant laquelle Ahmad Wali Karzaï offre de passer un test au détecteur de mensonges pour faire taire les rumeurs de son implication dans le trafic d'opium, une note souligne la nécessité "de surveiller étroitement ses activités et de lui faire savoir de manière répétée et transparente quelles sont les lignes à ne pas franchir et ce que nous attendons de lui dans les mois à venir". Selon le Guardian, le président afghan lui-même est décrit dans un autre télégramme "comme un homme extrêmement faible qui n'écoute pas les faits mais peut au contraire se laisser influencer par quiconque vient lui raconter les histoires les plus bizarres ou les complots le concernant".

    Mots de passe internet, numéros de cartes de crédit...


    Selon Le Monde, certaines directives adressées aux ambassades montrent aussi qu'il est demandé aux diplomates américains de se procurer les données personnelles voire l'ADN de divers diplomates et dignitaires étrangers, dirigeants de l'ONU, militants d'ONG, à des fins de renseignement. Un mémo adressé à la représentation permanente des Etats-Unis aux Nations unies à New York demande que soient fournis "listes d'emails, mot de passe internet et intranet, numéros de cartes de crédit, numéros de cartes de fidélité de compagnies aériennes, horaires de travail". Parmi les questions sur lesquelles les diplomates ont ordre de prêter particulièrement attention figurent les intentions du secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, sur l'Iran.

    Un responsable des services de renseignement américains a déclaré qu'il n'y avait rien de surprenant à voir des responsables américains aux Nations unies chercher des informations sur d'autres pays. Ce ne sont pas des espions, a-t-il dit. "Ils aident à compléter notre faisceau de connaissances sur de nombreuses questions importantes. C'est logique et entièrement justifié, et ils le font en plein accord avec la loi américaine. Nos diplomates ne sont que cela, des diplomates", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, P.J. Crowley. "Ils collectent des informations qui donnent forme à notre politique et à nos actions. C'est ce que font les diplomates, dans notre pays comme tous les pays, depuis des centaines d'années."

    le 29 novembre 2010 à 07:08
    TF1 News
    Dernière modification par absent, 29 novembre 2010, 13h16.

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    • #3
      Et même pas une tite note sur notre grande 3atika ??

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      • #4
        Silvio Berlusconi, chef du gouvernement italien

        Un diplomate américain de haut rang le décrit comme "irresponsable, imbu de lui-même et inefficace en tant que dirigeant européen moderne". Un autre câble le décrit comme "faible physiquement et politiquement" et affirme que ses habitudes de faire la fête jusqu'au bout de la nuit l'empêchent de récupérer.
        Ça c'est le bouquet..........vraiment excellent..

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        • #5
          Il y aurait pas un petit rapport sur les dirigeants arabes et africains par hasard??....

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