Un chercheur iranien en physique nucléaire a été tué et un autre a été blessé dans un double attentat à la voiture piégée commis lundi à Téhéran, rapporte la chaîne de télévision iranienne en arabe Al Alam.
Une rencontre entre représentants de la République islamique et des grandes puissances doit avoir lieu le mois prochain pour évoquer le programme nucléaire de Téhéran, ce qui attise la convoitise en matière de renseignements au sujet de ce programme, disent les observateurs.
Ces derniers mois, plusieurs "espions du nucléaire" ont été arrêtés en Iran et les autorités ont adressé une mise en garde aux citoyens tentés de livrer des informations à l'étranger.
"Majid Shahriyari est mort en martyr et son épouse a été blessée (...) Fereydoum Abbasi-Davani et sa femme ont tous deux été blessés. Les agresseurs ont déposé des bombes dans les véhicules des deux enseignants", a-t-on déclaré à la radio publique.
"La patience de notre nation à des limites (...) Lorsqu'elles seront atteintes, nos ennemis connaîtront un sort douloureux", a quant à lui averti Ali Akbar Salehi, directeur de l'agence iranienne de l'énergie atomique, cité par l'agence de presse Irna.
"Le Dr. Shahriyari a été mon élève pendant de nombreuses années et il avait de bonnes relations avec l'Organisation de l'énergie atomique", a-t-il précisé.
La chaîne anglophone Press TV a diffusé des images montrant des agents examinant une Peugeot 206 au toit endommagé.
Le double attentat n'a pas été revendiqué mais la presse met en cause le "régime sioniste" et les Etats-Unis.
Un autre scientifique spécialiste du nucléaire nommé Massoud Ali-Mohammadi a été tué dans un attentat commis en janvier à Téhéran. Selon des sites internet proches de l'opposition, il était favorable à Mirhossein Moussavi, adversaire malheureux du sortant Mahmoud Ahmadinejad à l'élection présidentielle de juin 2009.
Selon des sources occidentales, Mohammadi travaillait en étroite collaboration avec Fereydoum Abbasi-Davani, qui faisait l'objet de sanctions internationales pour son implication dans le programme nucléaire iranien.
L'agence de presse Mehr indique que ce dernier n'a pas été grièvement blessé lundi.
Rédaction de Téhéran, Jean-Philippe Lefief pour le service français
Par Reuters, publié le 29/11/2010 à 08:37, mis à jour le 29/11/2010 à 12:00
L'Express.fr
Une rencontre entre représentants de la République islamique et des grandes puissances doit avoir lieu le mois prochain pour évoquer le programme nucléaire de Téhéran, ce qui attise la convoitise en matière de renseignements au sujet de ce programme, disent les observateurs.
Ces derniers mois, plusieurs "espions du nucléaire" ont été arrêtés en Iran et les autorités ont adressé une mise en garde aux citoyens tentés de livrer des informations à l'étranger.
"Majid Shahriyari est mort en martyr et son épouse a été blessée (...) Fereydoum Abbasi-Davani et sa femme ont tous deux été blessés. Les agresseurs ont déposé des bombes dans les véhicules des deux enseignants", a-t-on déclaré à la radio publique.
"La patience de notre nation à des limites (...) Lorsqu'elles seront atteintes, nos ennemis connaîtront un sort douloureux", a quant à lui averti Ali Akbar Salehi, directeur de l'agence iranienne de l'énergie atomique, cité par l'agence de presse Irna.
"Le Dr. Shahriyari a été mon élève pendant de nombreuses années et il avait de bonnes relations avec l'Organisation de l'énergie atomique", a-t-il précisé.
La chaîne anglophone Press TV a diffusé des images montrant des agents examinant une Peugeot 206 au toit endommagé.
Le double attentat n'a pas été revendiqué mais la presse met en cause le "régime sioniste" et les Etats-Unis.
Un autre scientifique spécialiste du nucléaire nommé Massoud Ali-Mohammadi a été tué dans un attentat commis en janvier à Téhéran. Selon des sites internet proches de l'opposition, il était favorable à Mirhossein Moussavi, adversaire malheureux du sortant Mahmoud Ahmadinejad à l'élection présidentielle de juin 2009.
Selon des sources occidentales, Mohammadi travaillait en étroite collaboration avec Fereydoum Abbasi-Davani, qui faisait l'objet de sanctions internationales pour son implication dans le programme nucléaire iranien.
L'agence de presse Mehr indique que ce dernier n'a pas été grièvement blessé lundi.
Rédaction de Téhéran, Jean-Philippe Lefief pour le service français
Par Reuters, publié le 29/11/2010 à 08:37, mis à jour le 29/11/2010 à 12:00
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