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Danger des Scanners US Dans les aéroports
El Khabar du 30 Novembre 2010
Après leur installation pour contrôler les passagers de 14 Etats notamment l’Algérie
Des experts américains appellent Obama à retirer les scanners des aéroports US
Des experts en rayons X ont adressé, avant-hier, un message au président américain Barak Obama, dans lequel ils mettent en garde contre les risques que représentent les portails émettant des rayons X, servant à contrôler les passagers étrangers dans les aéroports des Etats-Unis.
Ces experts ont noté que les rayons émis par ces scanners sont nocifs pour la peau et peuvent causer le cancer.
Répondant à ces mises en gardes, le bureau des sciences et des technologies de la maison blanche américaine a indiqué que ces scanners ont été diagnostiqués et contrôlés par les agences gouvernementales américaines et qu’ils sont conformes aux normes de sécurité.
Pour sa part, Dr Michael Love, un spécialiste de ce type de rayonnement a affirmé : "on nous dit que le risque est minimal, mais statistiquement, il va y avoir des cas de cancers de la peau à cause de ces rayons X".
Selon ce chercheur qui dirige un laboratoire du département de biophysique de l'université John Hopkins, dans le Maryland, "aucune exposition aux rayons X ne peut être considérée comme bénéfique. Nous savons que les rayons X sont dangereux, mais dans les aéroports, les gens ont un tel besoin de voyager qu'ils sont prêts à risquer leur vie".
En avril dernier, un autre groupe de chercheurs de l'Université de Californie à San Francisco avait adressé une lettre à la Maison Blanche attirant l'attention sur "les risques potentiellement graves pour la santé" liés à ces scanners.
Dans ce courrier, le biochimiste John Sedat et ses collègues expliquent que l'énergie émise par ces appareils serait sans danger si la dose "était répartie dur l'ensemble du volume corporel", mais que de ce fait, elle est surtout absorbée par la peau et les tissus sous-cutanés et présente donc un danger élevé.
Cette semaine, le bureau de la science et de la technologie de la Maison Blanche a tenté de dissiper ces inquiétudes en assurant que les scanners corporels, "testés en profondeurs" par les autorités sanitaires étaient conformes aux normes de sécurité en vigueur.
Pas de quoi rassurer le scientifique John Sedat qui a jugé cette réponse "très insuffisante" et a annoncé la publication d'un contre-argumentaire.
En attendant, trois ans après la décision de l'administration américaine en charge de la sécurité des transports de déployer ce type de portiques, 315 scanners intégraux à rayons X sont actuellement utilisés dans 65 aéroports du pays, et près d'une centaine devraient prochainement entrer en service.
A noter que la technologie expérimentée en France à l'aéroport parisien Roissy Charles de Gaulle ne recourt pas à des rayons X mais à des ondes radios dites "millimétriques", ou "rayons T" pour térahertz, qui permettent aussi de découvrir des objets dissimulés sous des vêtements, dévoilent tout de la silhouette des personnes, mais ne présenteraient pas de risque pour leur santé
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Après leur installation pour contrôler les passagers de 14 Etats notamment l’Algérie
Des experts américains appellent Obama à retirer les scanners des aéroports US
Des experts en rayons X ont adressé, avant-hier, un message au président américain Barak Obama, dans lequel ils mettent en garde contre les risques que représentent les portails émettant des rayons X, servant à contrôler les passagers étrangers dans les aéroports des Etats-Unis.
Ces experts ont noté que les rayons émis par ces scanners sont nocifs pour la peau et peuvent causer le cancer.
Répondant à ces mises en gardes, le bureau des sciences et des technologies de la maison blanche américaine a indiqué que ces scanners ont été diagnostiqués et contrôlés par les agences gouvernementales américaines et qu’ils sont conformes aux normes de sécurité.
Pour sa part, Dr Michael Love, un spécialiste de ce type de rayonnement a affirmé : "on nous dit que le risque est minimal, mais statistiquement, il va y avoir des cas de cancers de la peau à cause de ces rayons X".
Selon ce chercheur qui dirige un laboratoire du département de biophysique de l'université John Hopkins, dans le Maryland, "aucune exposition aux rayons X ne peut être considérée comme bénéfique. Nous savons que les rayons X sont dangereux, mais dans les aéroports, les gens ont un tel besoin de voyager qu'ils sont prêts à risquer leur vie".
En avril dernier, un autre groupe de chercheurs de l'Université de Californie à San Francisco avait adressé une lettre à la Maison Blanche attirant l'attention sur "les risques potentiellement graves pour la santé" liés à ces scanners.
Dans ce courrier, le biochimiste John Sedat et ses collègues expliquent que l'énergie émise par ces appareils serait sans danger si la dose "était répartie dur l'ensemble du volume corporel", mais que de ce fait, elle est surtout absorbée par la peau et les tissus sous-cutanés et présente donc un danger élevé.
Cette semaine, le bureau de la science et de la technologie de la Maison Blanche a tenté de dissiper ces inquiétudes en assurant que les scanners corporels, "testés en profondeurs" par les autorités sanitaires étaient conformes aux normes de sécurité en vigueur.
Pas de quoi rassurer le scientifique John Sedat qui a jugé cette réponse "très insuffisante" et a annoncé la publication d'un contre-argumentaire.
En attendant, trois ans après la décision de l'administration américaine en charge de la sécurité des transports de déployer ce type de portiques, 315 scanners intégraux à rayons X sont actuellement utilisés dans 65 aéroports du pays, et près d'une centaine devraient prochainement entrer en service.
A noter que la technologie expérimentée en France à l'aéroport parisien Roissy Charles de Gaulle ne recourt pas à des rayons X mais à des ondes radios dites "millimétriques", ou "rayons T" pour térahertz, qui permettent aussi de découvrir des objets dissimulés sous des vêtements, dévoilent tout de la silhouette des personnes, mais ne présenteraient pas de risque pour leur santé
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