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Nokia demeure le numéro un des mobiles
Le numéro 1 des mobiles, chahuté de toutes parts, semble avoir trouvé un moyen de lutter contre la montée d'Android, de l'iPhone et du BlackBerry.
Si Nokia peut encore se targuer d’être le numéro un mondial des fabricants de mobiles et disposer en prime du système d’exploitation, Symbian, le plus répandu sur le planète, la marque vient de vivre une année pour le moins houleuse. Et pourtant, le finlandais en veut, encore. Android ? iOS ? Windows Phone 7 ? Même pas peur.
260 000 téléphones Nokia vendus par jour
En gros, depuis que l’iPhone est né, la bataille que se livrent les protagonistes du secteur est pour le moins animée. Le finlandais, confortablement installé sur son trône depuis des années et pas peu fier de clamer qu’il « se vend chaque jour pas moins de 260 000 terminaux Nokia« , a vu débouler sur ses terres toute une flopée de petits rigolos – pas franchement là pour rire – prêts à tout pour récupérer une belle portion de ce terrain particulièrement fertile.
Ironie du sort, l’ancienneté n’est pas forcément synonyme de force. Les plus jeunes possèdent une qualité non négligeable : ils sont malléables à souhait, souples, ils s’adaptent facilement à la demande. Nokia de son côté n’a visiblement pas vu le vent tourner. La tendance du tactile ? Le Finlandais n’en a eu que faire pendant… trop longtemps. Une interface utilisateur conviviale et intuitive ? Elle commence tout juste à se montrer, et encore. Des téléphones design qui collent aux attentes des consommateurs ? Il lui est visiblement difficile de se défaire de son goût pour le « Old School« . Ce n’est pas facile de manœuvrer un gros navire pour lui faire changer de direction. Olli-Pekka Kallasvuo, commandant de bord du vaisseau finlandais pendant des années, n’y est pas parvenu. La marque est alors allée trouver en la personne de Stephen Elop un peu de sang frais et, espère le fabricant, pas mal d’idées fraîches.
Android : le système à abattre
Nokia est toujours premier, oui, mais ses parts de marché s’effritent à mesure que les trimestres s’égrainent, passant de 44,6 % au troisième trimestre 2009 à 36,6 % à la même période cette année. La flambée d’Android n’est pas étrangère à cette dégringolade. Heureusement, les pays émergents et leur besoin d’équipement en téléphones « basiques » permettent à la marque de faire du volume. Son OS Symbian – abandonné par Samsung, puis par Sony-Ericsson – est sur tous les continents. Mais là encore, l’offensive Google, et Apple, le maltraite un peu plus chaque mois. Selon les principaux cabinets d’analyses du marché, Android sera le premier système d’exploitation en 2015. L’OS mobile de Google, associé à l’univers BlackBerry, pèsera même 52 % du marché des smartphones professionnels en 2014 (ABI Research).
Pour tenter de museler les mauvaises langues (dont celles de pas mal d’experts), qui le voient déjà mort et enterré, le leader a tenu à rappeler en septembre dernier, lors de sa conférence de presse annuelle, que non, Nokia n’est pas (encore) vaincu. Conscient qu’il ne pouvait pas passer sous silence la longue période de latence qu’a traversée la marque, le vice-président exécutif, Niklas Savander (lui aussi sur le départ au moment de la présentation) a parlé de retour, en assénant avec une énergie peu commune un « Nokia is back ».
Source : techyou
Si Nokia peut encore se targuer d’être le numéro un mondial des fabricants de mobiles et disposer en prime du système d’exploitation, Symbian, le plus répandu sur le planète, la marque vient de vivre une année pour le moins houleuse. Et pourtant, le finlandais en veut, encore. Android ? iOS ? Windows Phone 7 ? Même pas peur.
260 000 téléphones Nokia vendus par jour
En gros, depuis que l’iPhone est né, la bataille que se livrent les protagonistes du secteur est pour le moins animée. Le finlandais, confortablement installé sur son trône depuis des années et pas peu fier de clamer qu’il « se vend chaque jour pas moins de 260 000 terminaux Nokia« , a vu débouler sur ses terres toute une flopée de petits rigolos – pas franchement là pour rire – prêts à tout pour récupérer une belle portion de ce terrain particulièrement fertile.
Ironie du sort, l’ancienneté n’est pas forcément synonyme de force. Les plus jeunes possèdent une qualité non négligeable : ils sont malléables à souhait, souples, ils s’adaptent facilement à la demande. Nokia de son côté n’a visiblement pas vu le vent tourner. La tendance du tactile ? Le Finlandais n’en a eu que faire pendant… trop longtemps. Une interface utilisateur conviviale et intuitive ? Elle commence tout juste à se montrer, et encore. Des téléphones design qui collent aux attentes des consommateurs ? Il lui est visiblement difficile de se défaire de son goût pour le « Old School« . Ce n’est pas facile de manœuvrer un gros navire pour lui faire changer de direction. Olli-Pekka Kallasvuo, commandant de bord du vaisseau finlandais pendant des années, n’y est pas parvenu. La marque est alors allée trouver en la personne de Stephen Elop un peu de sang frais et, espère le fabricant, pas mal d’idées fraîches.
Android : le système à abattre
Nokia est toujours premier, oui, mais ses parts de marché s’effritent à mesure que les trimestres s’égrainent, passant de 44,6 % au troisième trimestre 2009 à 36,6 % à la même période cette année. La flambée d’Android n’est pas étrangère à cette dégringolade. Heureusement, les pays émergents et leur besoin d’équipement en téléphones « basiques » permettent à la marque de faire du volume. Son OS Symbian – abandonné par Samsung, puis par Sony-Ericsson – est sur tous les continents. Mais là encore, l’offensive Google, et Apple, le maltraite un peu plus chaque mois. Selon les principaux cabinets d’analyses du marché, Android sera le premier système d’exploitation en 2015. L’OS mobile de Google, associé à l’univers BlackBerry, pèsera même 52 % du marché des smartphones professionnels en 2014 (ABI Research).
Pour tenter de museler les mauvaises langues (dont celles de pas mal d’experts), qui le voient déjà mort et enterré, le leader a tenu à rappeler en septembre dernier, lors de sa conférence de presse annuelle, que non, Nokia n’est pas (encore) vaincu. Conscient qu’il ne pouvait pas passer sous silence la longue période de latence qu’a traversée la marque, le vice-président exécutif, Niklas Savander (lui aussi sur le départ au moment de la présentation) a parlé de retour, en assénant avec une énergie peu commune un « Nokia is back ».
Source : techyou
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