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Conversation entre Abdelaziz Bouteflika et Henry Kissinger

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  • Conversation entre Abdelaziz Bouteflika et Henry Kissinger

    Evoquant la conférence en cours à Paris, Kissinger souhaite savoir si Bouteflika n’a pas trouvé son discours «un peu agressif». «C’était agressif, mais pas trop», réplique en riant le ministre algérien qui note, cependant, une «évolution» dans la position américaine qui a, désormais, le mérite d’être plus «claire». Kissinger : «Parlons du Sahara ! Vous devriez savoir que nous ne ferons pas de pression sur l’Espagne pour une solution particulière. En fait, nous essayons de dissuader le Roi (Hassan II), de marcher dedans». Et de rigoler : «Avez-vous entendu ce que Moynihan* a dit ? Il a dit que si les Russes prennent la relève au Sahara, il y aura aussitôt pénurie de sable (rires). Franchement, nous voulons rester en dehors de ce problème. Ce n’est pas héroïque de s’y engager». Bouteflika : «Si nous voulons aborder correctement le problème, nous sommes obligés de parler franchement. Ce problème du Sahara est un précédent dans le monde et c’est un problème important, y compris pour le Moyen-Orient».
    «Pourquoi le Moyen- Orient ?», interroge Kissinger. Bouteflika : «S’il y a un accord entre l’Egypte, la Syrie, la Jordanie et Israël, pensez-vous, pour autant, que les autres arabes vont abandonner les Palestiniens ? C’est le même problème. Vous ne pouvez pas abandonner le peuple sahraoui comme vous ne pouvez pas le faire pour celui de la Namibie. Nous avons le Maroc et la Mauritanie réunis qui envisagent de le coloniser, alors qu’il y a décision de la Cour internationale de justice». «C’est ambigu !», tranche Kissinger.
    «Non, la Cour a examiné le problème dans ses détails et a tranché pour une solutions pacifique», assène Bouteflika.
    Kissinger : «Je ne sais ce que pourrait signifier l’autodétermination pour le Sahara. Je le comprends pour les Palestiniens, mais c’est un problème un peu différent ».
    «La population du Qatar n’est pas plus importante», cite, en exemple, Bouteflika. «Mais, ils ont un Cheikh, un Etat indépendant», ironise Kissinger. «Mais il peuvent être indépendants quand même. Etes vous déjà allé à Dubaï ?», demande Bouteflika.
    «Non, le service chargé de ma protection pense que mon accueil va être tellement enthousiaste qu’ils ne me relâcheront pas. (Rire)», rigole le secrétaire d’état.
    «Je pense que ni les uns ni les autres -ceux qui vous encouragent ou ceux vous découragent d’y aller- n’ont raison de le faire. Mais, je vous assure que ce sont des pays qui valent la peine d’être vus».
    Kissinger met fin à cette digression :
    «Qu’est-ce qui va se passer au Sahara ?».
    Bouteflika :
    «Je voudrais savoir si vous proposez une solution parce que c’est important».
    - «Quelle solution ?».
    Bouteflika : «Il n’y en a qu’une de possible. C’est une question de principe. faut qu’il y ait référendum et l’Algérie en acceptera les résultats. Que les Sahraouis optent pour le Maroc, la Mauritanie, ou l’indépendance, il n’y aura aucun problème pour l’Algérie.» «Peut-on organiser le référendum pendant que les Marocains sont-là ?», lancera Kissinger. «Il faut seulement qu’il y ait des garanties. Il ne peut y avoir de référendum sous les baïonnettes et on ne peut l’organiser sous la coupe des Espagnols parce qu’ils sont partis», soulignera Bouteflika.
    Kissinger : «Les Mauritaniens aussi sont là. Vont-ils le partager (le Sahara, Ndlr) entre eux, tous les deux ?». Bouteflika : «Peut-être, mais le problème est plus compliqué que ça et a plusieurs aspects. Un aspect politique, un aspect économique et un aspect ayant trait à la souveraineté.
    Il est exclu que le Maroc suivra la CIJ ou l’ONU. L’un des juges m’a dit que c’est une question de survie pour la monarchie. Il me l’a dit à la Haye». La révélation de discussions entre Bouteflika et un juge de la Cour fait réagir le secrétaire d’Etat : «Citez-moi le nom d’une seule institution internationale que vous n’avez pas infiltrée ?». Bouteflika, du tac au tac, : «Il en est de même pour les Etats-Unis». Kissinger préfère revenir à son affirmation initiale :«Je le répète, nous n’avons aucun intérêt là-dedans ».
    Le ministre algérien revient à la charge : «Parlons ouvertement, êtes vous derrière ce problème ?» ce qui, visiblement, agace Kissinger : «C’est plutôt vous qui êtes derrière !» Bouteflika s’explique : «Nous estimons que votre position est des plus importantes. Votre presse : Newsweek, The New York Times…, a été très objective dans son traitement de la question et nous estimons que les Etats-Unis pouvaient stopper la Marche verte. Ils étaient en mesure de la stopper ou de la favoriser ».
    «Ce n’est pas vrai !», coupe Kissinger. Bouteflika persiste : « la France agit de manière grossière. Manque de délicatesse, de subtilité. Bourguiba, Senghor… qu’est-ce qui reste de son influence ? Bongo… aucune finesse, aucune imagination. Êtes-vous dans cette situation ? Mais il ya les sentiments, et nous sommes très affectés par ce que nous considérons que votre position est anti-algérienne. » Kissinger : «Nous n’avons pas de position contre l’Algérie. La seule question était de savoir ce que ça risquait de nous coûter. Pour empêcher la marche verte, devions-nous rompre complètement nos relations avec le Maroc, lui imposer un embargo ?». Bouteflika : «Vous pouviez le faire, vous pouviez lui couper l’aide économique et l’aide militaire. » Kissinger : «Mais, ça aurait pu ruiner nos relations avec le Maroc.» «Non, le roi du Maroc ne veut pas tomber dans les bras des Soviets», répond Bouteflika.
    - «Mais, nous n’avons pas d’intérêts au Sahara».
    - «Vous avez des intérêts en Espagne et au Maroc».
    - «Et en Algérie !». – «Et vous favorisez l’un d’entre ces pays».
    - «Je ne pense pas que nous favorisons un camp sur l’autre. Nous essayons juste de rester loin du conflit».
    - «Votre rôle ne peut être marginal ou dépourvu d’intérêts parce que vous coopérez militairement avec le Maroc. Donc, vous ne pouvez rester neutre entre le Maroc et l’Algérie. Je comprends plutôt que vous n’êtes pas neutre ou que, du moins, vous favorisez le Maroc». Kissinger prend alors son interprète à témoin : «Tu traduis comment ? le ministre se plaint de quoi ?
    En quoi nous n’avons pas favorisé l’Algérie ? pour pouvoir nous aligner sur sa position, il faudrait renier complètement la nôtre». «Peut-être qu’il serait plus simple de prendre le principe d’autodétermination comme point de départ.
    Maintenant, nous avons affaire à un voisin qui a des frontières mobiles… avec la Mauritanie, avec le Niger et avec l’Algérie. Des frontières mobiles.
    Après dix ans, nous venons d’accepter la Mauritanie dans la région. Si le Maroc occupe ce pays avec un minimum de légalité, cela constituera un précédent grave. Et si, dans la région, il y avait un tel précédent de violation des frontières, il y aura inévitablement risque de conflit. Il n’est pas trop tard pour que vous aidiez à trouver une solution. Il faut un maximum de garanties pour l’organisation du référendum des Nations unies et l’Algérie acceptera le résultat. Ni la CIJ, ni l’ONU ne reconnaissent des droits au Maroc ou à la Mauritanie». Kissinger se montre, enfin, un peu conciliant : «Laissez-moi réfléchir et je vous contacterai par le biais de notre ambassadeur… A propos, quand allez-vous nous désigner un ambassadeur à Washington ?».
    Bouteflika : «Effectivement, votre remarque est pertinente. Nous allons désigner quelqu’un au début de l’année. En fait, il est dans notre intérêt de choisir quelqu’un qui a le profil approprié. Et je vais régler le problème très rapidement». Kissinger rassure : «Je pourrais être plus utile s’il y a quelqu’un à Washington».
    - «Je vais trouver quelqu’un qui a l’envergure suffisante pour ce poste».
    - «Il sera bien reçu à Washington».
    - «C’est en bonne voie, nous y réfléchissons, Dr Kissinger.» L’algérien se montre encore plus conciliant : «Nous avons tissé de merveilleuses relations basées sur la coopération. Dans le domaine économique, elles sont formidables et nous ne l’oublierons jamais. Au plan politique, nous pourrions ne plus nous plaindre de la situation au Moyen-Orient».
    - «Non, vous êtes très coopératifs», réplique Kissinger. Bouteflika pousse alors l’offre algérienne un peu plus loin. «Si vous avez un problème avec Cuba, le Vietnam ou le Cambodge, nous vous aiderons avec plaisir.
    Discrètement…» Kissinger apprécie. «Nos hommes aux Nations unies ne comprennent souvent pas nos rapports, mais je reconnais que nous entretenons des relations très positives que j’apprécie beaucoup». Bouteflika insiste :
    «Nous sommes de vrais amis. Nous n’avons rien à cacher et nous ne manœuvrons pas. Rien que ce geste, de s’attabler avec vous, comme votre convive, l’indique bel et bien.» «Exactement, laissez moi examiner la question du référendum, surtout s’il ne requiert pas un retrait avant le scrutin», promet Kissinger. «Le retrait n’est pas une condition mais il faut aussi s’assurer qu’il y ait des garanties solides pour que le peuple sahraoui puisse décider librement. Vous savez qu’il pourrait y avoir des assassinats. Nous ne voulons laisser subsister aucun problème. Génocide…».
    -«Au Sahara ?», demande Kissinger.
    -«Affirmatif ! J’en suis certain. C’est un problème d’intérêts. Je ne comprends pas pourquoi les Mauritaniens veulent des frontières comme ça, tout comme je ne comprends pas pourquoi l’Algérie effraye autant.»
    - «Nous n’avons pas joué un rôle très actif parce que nous avons assez de problèmes pour nous aventurer sur un autre front. Mais, je vais l’examiner, je vais m’y pencher».
    - «J’ai l’impression que vous ne voulez pas d’un nouvel Etat dans la région».
    - «S’il se développe, nous l’accepterons, comme nous l’avons déjà fait pour la Guinée Bissau ou le Cap Vert», promet Kissinger.
    - «Il recèle d’immenses richesses et dans 10 à 12 ans, il deviendra le Kuwait de la région», affirme l’Algérien.
    - «Mais, nous ne nous y opposons pas. Nous n’avons pas un intérêt particulier».
    - «Il est important que l’équilibre de la région soit maintenu. Je ne pense pas que vos intérêts s’accommodent du désordre».
    - «Je suis d’accord avec vous», certifie le secrétaire d’Etat.
    Le ministre algérien passe alors à autre chose et sonde son interlocuteur.
    «J’étais étonné de voir la France et la Tunisie travailler ensemble comme forces méditerranéennes. Avec les problèmes du Moyen-Orient, de Chypre, et ceux qui existent au Maghreb, parler de la Méditerranée relève plutôt de l’optimisme». Kissinger botte en touche : « En réalité, nous sommes inactifs dans cette région et nous évitons de prendre position pour un camp ou un autre. Nous ne vous avons pas aidés, nous ne l’avons pas fait pour le Maroc non plus. Laissez moi réfléchir à ce que nous pouvons faire. Je n’aime pas faire des promesses que je ne pourrais pas tenir». A l’initiative du secrétaire d’Etat américain, la discussion tourne alors autour de la guerre en Angola et du Moyen- Orient.

    Le Soir d'Algérie

  • #2
    Remarque

    Nous avons tissé de merveilleuses relations basées sur la coopération. Dans le domaine économique, elles sont formidables et nous ne l’oublierons jamais. Au plan politique, nous pourrions ne plus nous plaindre de la situation au Moyen-Orient».

    j'apprecie le chantage je suis sur que les palestiniens apprecieront aussi.

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    • #3
      Mon dieu. C'est du lynchage ca. Pur et dur.
      Henry est un maestro. Un vrai.

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      • #4
        Au plan politique, nous pourrions ne plus nous plaindre de la situation au Moyen-Orient
        Nous pourrions ne plus nous plaindre = le conditionnel = on arreterait de se plainde si...



        «Il n’y en a qu’une de possible. C’est une question de principe. faut qu’il y ait référendum et l’Algérie en acceptera les résultats. Que les Sahraouis optent pour le Maroc, la Mauritanie, ou l’indépendance, il n’y aura aucun problème pour l’Algérie.»

        A noter la position juste, constante et immuable de l'Algerie
        Dernière modification par Karim28, 01 décembre 2010, 06h12.

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        • #5
          Waooo !

          Géniales ces révélations !

          Au moins, on sait un peu plus ce qui se tramait entre les dirigeants du monde.

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          • #6
            Aucune dignité, quelle bassesse, mais enfin bon, aucune surprise de la part de révolutionnaires en pyjama.

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            • #7
              Badis a dit:
              Aucune dignité, quelle bassesse, mais enfin bon, aucune surprise de la part de révolutionnaires en pyjama.
              Tu parles du manque de dignité du roi Hassan II ou du président Ouled dada qui ont décider d'envahir un pays qui n'est pas le leur, et de bombarder au napalm des campements nomades parce qu'il n'ont pas accepté de nouveaux colons ?!

              et décider d'envahir très vite ce territoire de manière à éviter un référendum d'auto-détermination qui allait leur faire perdre ces territoires à jamais ?!

              En effet, plusieurs années avant 1975, l'ONU a organisé avec l'espagne un recensement de la population saharaouis, en vue d'effectuer un référendum d'autodéterminbation.

              Mon cher BADIS relit l'histoire de ces pauvres malheureux saharouis avant de t'emporter !
              Dernière modification par absent, 01 décembre 2010, 17h37.

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              • #8
                Que les Sahraouis optent pour le Maroc, la Mauritanie, ou l’indépendance, il n’y aura aucun problème pour l’Algérie.»

                donc pour toi , les sahraouis se limitent à cet attroupement de 100 - 150.000 personnes ayant fuit vers Tindouf ...... et à qui ont a enseigné pendant 35 ans que le maroc est le diable .
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                Commentaire


                • #9
                  donc pour toi , les sahraouis se limitent à cet attroupement de 100 - 150.000 personnes ayant fuit vers Tindouf ...... et à qui ont a enseigné pendant 35 ans que le maroc est le diable .

                  Euuuuh la discussion entre boutef et kissinger date de 1975...

                  Les sahraouis voulaient deja etre independant a l'epoque....lire le compte rendu de la mission onussienne de l'epoque qui preparait le referundum.
                  Maintenant vous allez nous faire croire que c'est 35 ans d'exil qui a fait que le peuple sahraoui est anti-marocain.

                  Ya weddi l'histoire bayna, c'est une agression lache et abjecte qui a eu lieu en 75. Et rien ne changera cela.

                  Commentaire


                  • #10
                    KArim , tu ne répond pas à ma question qui est pourtant d'une simplicité déroutante.........



                    Euuuuh la discussion entre boutef et kissinger date de 1975...
                    c'est vrai ???

                    Les sahraouis voulaient deja etre independant a l'epoque....lire le compte rendu de la mission onussienne de l'epoque qui preparait le referundum.
                    il n'y en jamais eu , la seule mission Onusienne est la MINURSO , et elle fut mise en place en 1990 ......

                    Maintenant vous allez nous faire croire que c'est 35 ans d'exil qui a fait que le peuple sahraoui est anti-marocain.
                    d'exil non , par contre les stages à Cuba , l'isolement , le matraquage quotidien ...... ont rendu 150.000 personnes ( et pas le peuple sahraoui) ANTI MAROCAINES.

                    regarde les rifains , ils ont subit de la part du makhzen dix fois ce que les sahraouis ont enduré , et pourtant , ils ont tournés la page ...... si CET ATTROUPEMENT a Tindouf ne l'a pas fait , c'est parceque quelqu'un ( un voisin bienveillant) les en empeche ...



                    Ya weddi l'histoire bayna, c'est une agression lache et abjecte qui a eu lieu en 75. Et rien ne changera cela.
                    ben si c'est comme ca que tu le prend , moi je te dis , le maroc controle le sahara , et vous pouvez vous taper la tete contre le Mur , au propre comme au figuré .....

                    sinon j'attend toujours la réponse à ma question :

                    donc pour toi , les sahraouis se limitent à cet attroupement de 100 - 150.000 personnes ayant fuit vers Tindouf ...... et à qui ont a enseigné pendant 35 ans que le maroc est le diable .
                    " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                    Commentaire


                    • #11
                      calculs d'algériens

                      Ce qu'il faut retenir:


                      - «J’ai l’impression que vous ne voulez pas d’un nouvel Etat dans la région».
                      - «S’il se développe, nous l’accepterons, comme nous l’avons déjà fait pour la Guinée Bissau ou le Cap Vert», promet Kissinger.
                      - «Il recèle d’immenses richesses et dans 10 à 12 ans, il deviendra le Kuwait de la région», affirme l’Algérien.

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                      • #12
                        donc pour toi , les sahraouis se limitent à cet attroupement de 100 - 150.000 personnes ayant fuit vers Tindouf ...... et à qui ont a enseigné pendant 35 ans que le maroc est le diable .
                        Les sahraouis sont les habitants originaires du Sahara occidental, aussi simple que ca, qu'ils sont a tindouf refugies, a Layoune ou n'importe ou dans le monde.

                        il n'y en jamais eu , la seule mission Onusienne est la MINURSO , et elle fut mise en place en 1990 ......
                        Ya Cell pourquoi?, pourquoi tu me donnes un baton pour te tapper avec, ca me fait pas plaisir:

                        http://en.wikipedia.org/wiki/UN_visi...Spanish_Sahara

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                        • #13
                          Les sahraouis sont les habitants originaires du Sahara occidental, aussi simple que ca, qu'ils sont a tindouf refugies, a Layoune ou n'importe ou dans le monde.
                          fort bien , donc un mec qui est le pére d'un autre mec qui se prétend président du peuple sahraouis peut etre considéré comme un sahraoui ..... RIGHT ....

                          je veux pas brusquer les chose pour ne pas te faire fuire.
                          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                          • #14
                            Ya Cell pourquoi?, pourquoi tu me donnes un baton pour te tapper avec, ca me fait pas plaisir:

                            http://en.wikipedia.org/wiki/UN_visi...Spanish_Sahara
                            c'etait une mission de visite au sahara , pour s'encquérir de la siituation, parcequ'un pays de la région avait fait inscrire ce territoire dans la liste des territoires à décoloniser ????


                            sait tu qui est ce pays ???
                            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                            • #15
                              sacré boutef à la limite de la debauche

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