Tweet
01 Décembre 2010 -
Le groupe était sous surveillance depuis plus d’une semaine.
Un violent accrochage a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi à Ténès, non loin du village Traghnia, relevant de la wilaya de Chlef. L’opération s’est soldée par l’élimination d’au moins trois terroristes. Quatre djounoud y ont perdu la vie. Le groupe terroriste était composé, selon des sources sécuritaires, d’une trentaine d’éléments et dont plusieurs ont été blessés. Le groupe était pris en filature depuis plus d’une semaine. Les forces de sécurité ont été informées par un berger de la région sur la présence d’un nombre important de terroristes. Ayant confirmé cette information, l’ANP a mobilisé de gros moyens humains et matériels, dont des forces héliportées. L’opération s’est poursuivie hier avec des pilonnages dans la région.
Selon nos sources, cette recrudescence n’est pas anodine surtout qu’il a été noté des mouvements suspects au centre-ouest et à l’ouest du pays. «Il s’agit d’un vaste plan de déstabilisation», ont souligné ces sources. Au moment où l’on croyait à un retour à la normale, des groupes a priori occultes, non identifiés, s’engagent à rallumer le feu. Nos sources n’ont pas hésité à relever ce fait: «L’état actuel de la situation au Centre-Ouest et à l’Ouest coïncide étrangement avec la radicalisation de la situation au Sahara occidental et à la répression marocaine qui s’en est suivie.» D’autant plus que nul n’ignore la présence d’un certain nombre de Marocains dans les rangs de ce qu’on appelle le Gspc, branche présumée d’Al Qaîda au Maghreb (Aqmi).
L’ancien ministre de l’Intérieur, Nourredine Yazid Zerhouni, avait parlé de 41 étrangers dans les rangs du Gspc dont des Marocains, mais ce chiffre ne désigne que les éléments identifiés et recherchés par les services de sécurité marocains, nos sources confirment encore que leur nombre est beaucoup plus important et jouissent même de la complicité de hauts dignitaires du Palais royal et d’un nombre important d’officiers des FAR, pour la plupart originaires du Rif. Cela n’est, pour le moment, qu’une première lecture, des services de sécurité qui y travaillent à la confirmer. Mais nos sources ne sont pas en mesure de fournir plus de détails à ce sujet.
Des sources concordantes confient par ailleurs, que la complicité des contrebandiers aux frontières des deux pays, avec le réseau terroriste, est à l’origine d’une relative instabilité sécuritaire du côté Ouest, notamment à Maghnia où l’on parle justement de mouvements suspects de groupuscules terroristes, dont plusieurs d’entre eux ont été neutralisés par les forces de sécurité qui ont réussir à faire avorter des transactions de contrebandiers. Les forces de sécurité sont en train de mettre en place un plan de riposte à la hauteur de cette recrudescence. La sécurité, chèrement payée, ne sera pas remise en cause. Il faut reconnaître cependant, que ce grand nombre de terroristes présents à Chlef, préparait, selon toute vraisemblance, des attentats qui devaient se traduire par un retour à la violence, selon les services de sécurité.
Les résultats enregistrés par les forces de sécurité sont importants, cependant, la vigilance reste de mise d’autant que le risque zéro n’existe pas et la lutte antiterroriste doit se poursuivre dans toutes ses dimensions.
Ikram GHIOUA
Le groupe était sous surveillance depuis plus d’une semaine.
Un violent accrochage a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi à Ténès, non loin du village Traghnia, relevant de la wilaya de Chlef. L’opération s’est soldée par l’élimination d’au moins trois terroristes. Quatre djounoud y ont perdu la vie. Le groupe terroriste était composé, selon des sources sécuritaires, d’une trentaine d’éléments et dont plusieurs ont été blessés. Le groupe était pris en filature depuis plus d’une semaine. Les forces de sécurité ont été informées par un berger de la région sur la présence d’un nombre important de terroristes. Ayant confirmé cette information, l’ANP a mobilisé de gros moyens humains et matériels, dont des forces héliportées. L’opération s’est poursuivie hier avec des pilonnages dans la région.
Selon nos sources, cette recrudescence n’est pas anodine surtout qu’il a été noté des mouvements suspects au centre-ouest et à l’ouest du pays. «Il s’agit d’un vaste plan de déstabilisation», ont souligné ces sources. Au moment où l’on croyait à un retour à la normale, des groupes a priori occultes, non identifiés, s’engagent à rallumer le feu. Nos sources n’ont pas hésité à relever ce fait: «L’état actuel de la situation au Centre-Ouest et à l’Ouest coïncide étrangement avec la radicalisation de la situation au Sahara occidental et à la répression marocaine qui s’en est suivie.» D’autant plus que nul n’ignore la présence d’un certain nombre de Marocains dans les rangs de ce qu’on appelle le Gspc, branche présumée d’Al Qaîda au Maghreb (Aqmi).
L’ancien ministre de l’Intérieur, Nourredine Yazid Zerhouni, avait parlé de 41 étrangers dans les rangs du Gspc dont des Marocains, mais ce chiffre ne désigne que les éléments identifiés et recherchés par les services de sécurité marocains, nos sources confirment encore que leur nombre est beaucoup plus important et jouissent même de la complicité de hauts dignitaires du Palais royal et d’un nombre important d’officiers des FAR, pour la plupart originaires du Rif. Cela n’est, pour le moment, qu’une première lecture, des services de sécurité qui y travaillent à la confirmer. Mais nos sources ne sont pas en mesure de fournir plus de détails à ce sujet.
Des sources concordantes confient par ailleurs, que la complicité des contrebandiers aux frontières des deux pays, avec le réseau terroriste, est à l’origine d’une relative instabilité sécuritaire du côté Ouest, notamment à Maghnia où l’on parle justement de mouvements suspects de groupuscules terroristes, dont plusieurs d’entre eux ont été neutralisés par les forces de sécurité qui ont réussir à faire avorter des transactions de contrebandiers. Les forces de sécurité sont en train de mettre en place un plan de riposte à la hauteur de cette recrudescence. La sécurité, chèrement payée, ne sera pas remise en cause. Il faut reconnaître cependant, que ce grand nombre de terroristes présents à Chlef, préparait, selon toute vraisemblance, des attentats qui devaient se traduire par un retour à la violence, selon les services de sécurité.
Les résultats enregistrés par les forces de sécurité sont importants, cependant, la vigilance reste de mise d’autant que le risque zéro n’existe pas et la lutte antiterroriste doit se poursuivre dans toutes ses dimensions.
Ikram GHIOUA