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Trente cinq personnes ont été interpellées par la police judiciaire dans le cadre de l’enquête sur les faussaires de documents d’état civil en vue d’obtenir la nationalité Française dans la commune de Ait Khelili, 45 km à l’est de la wilaya de Tizi Ouzou a appris VLA de source judiciaire.
A l’issue de leur présentation devant le parquet de Azazga territorialement compétent au courant de la semaine dernière huit d’entre elles - une femme et un employé au service de l’état civil
de la commune de Ait Khelili - ont été placés sous mandat de dépôt alors que les 27 autres ont bénéficié de la liberté provisoire.
L’affaire a éclaté en juillet 2010 à la suite à une lettre anonyme envoyée depuis le territoire français faisant état d’un trafic à grande échelles des états civils de certaines personnes à Ait Khelili permettant à de nombreuses autres personnes dont leurs noms figurent sur cette même
lettre d’obtenir la nationalité française. Le parquet avait alors décidé d'ouvrir une enquête.
Lors de la perquisition du domicile de l’employé indélicat, les policiers ont découvert un
véritable bureau d’administration parallèle « très équipé » en logistique utile à la falsification (ordinateur, imprimante, scanner,appareil photo numérique de dernière génération), des centaines d’exemplaires d’imprimés de l’état civil, de l’argent liquide et des dizaines de dossiers de candidats déjà ficelés pour l’obtention de la nationalité française à base de faux documents.
Dans ce « bureau », on remariait et on changeait l’affiliation afin de les adapter à la situation leur permettant d’obtenir le certificat de nationalité française. Mêmes les personnes décédées jouissant du droit à la nationalité française ont été remariées avec des parents des
candidats pour leur transmettre ce droit.
Le coût moyen d’un dossier varie entre 250 000 et 300 000 dinars (environs 2500 à 3000 euros).
Certaines des personnes convaincues par ses faussaires de pouvoir s’exiler grâce à leurs documents ont dû vendre tous leurs biens afin de réunir la somme exigée. D'autres ont même cambriolé leurs voisins pour le même motif.
On estime le nombre de personnes qui ont été aidées à acquérir la nationalité Française par ce réseau à plus de 300. La localité de Ait Khelili fait ainsi une nouvelle fois parler d’elle par le démantèlement de ce second réseau de faussaire activantdans la « même spécialité » après celui qui a été débusqué en 2007 et dans lequel un juge algérien était impliqué . Il a été condamné à la peine de 20 ans de prison.
AMEZIANE ATHALI/ VLA
A l’issue de leur présentation devant le parquet de Azazga territorialement compétent au courant de la semaine dernière huit d’entre elles - une femme et un employé au service de l’état civil
de la commune de Ait Khelili - ont été placés sous mandat de dépôt alors que les 27 autres ont bénéficié de la liberté provisoire.
L’affaire a éclaté en juillet 2010 à la suite à une lettre anonyme envoyée depuis le territoire français faisant état d’un trafic à grande échelles des états civils de certaines personnes à Ait Khelili permettant à de nombreuses autres personnes dont leurs noms figurent sur cette même
lettre d’obtenir la nationalité française. Le parquet avait alors décidé d'ouvrir une enquête.
Lors de la perquisition du domicile de l’employé indélicat, les policiers ont découvert un
véritable bureau d’administration parallèle « très équipé » en logistique utile à la falsification (ordinateur, imprimante, scanner,appareil photo numérique de dernière génération), des centaines d’exemplaires d’imprimés de l’état civil, de l’argent liquide et des dizaines de dossiers de candidats déjà ficelés pour l’obtention de la nationalité française à base de faux documents.
Dans ce « bureau », on remariait et on changeait l’affiliation afin de les adapter à la situation leur permettant d’obtenir le certificat de nationalité française. Mêmes les personnes décédées jouissant du droit à la nationalité française ont été remariées avec des parents des
candidats pour leur transmettre ce droit.
Le coût moyen d’un dossier varie entre 250 000 et 300 000 dinars (environs 2500 à 3000 euros).
Certaines des personnes convaincues par ses faussaires de pouvoir s’exiler grâce à leurs documents ont dû vendre tous leurs biens afin de réunir la somme exigée. D'autres ont même cambriolé leurs voisins pour le même motif.
On estime le nombre de personnes qui ont été aidées à acquérir la nationalité Française par ce réseau à plus de 300. La localité de Ait Khelili fait ainsi une nouvelle fois parler d’elle par le démantèlement de ce second réseau de faussaire activantdans la « même spécialité » après celui qui a été débusqué en 2007 et dans lequel un juge algérien était impliqué . Il a été condamné à la peine de 20 ans de prison.
AMEZIANE ATHALI/ VLA
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