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"L'Abbé Pierre " Algérien vient de nous quitter .

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  • "L'Abbé Pierre " Algérien vient de nous quitter .

    De son Saint-Jean-de-Luz, village côtier du pays basque, il est venu dans les années 70, effectuer un service civil caritatif en Algérie. À Belcourt, au 41 Boulevard Nécira-Nounou, et c’est là que je l’ai connu, dans sa paroisse dirigée par l’abbé Scotto, une association de quartier s’y était installée pour donner des cours du soir, à titre bénévole, aux enfants de Belcourt. Il en était le directeur, mais balayait après les classes. Ammi Ramdane ne cessait pas de le taquiner, et Niaf, l’ours blanc, essayait en vain de lui arracher des mains ce foutu balai. Étudiant, je donnais des cours de français en échange d’une chambre. Le dimanche, Tahar Djaout venait nous voir et on parlait de l’Algérie et de l’Algérie. Qu’il aimait comme on aime un premier amour.
    Il m’a connu célibataire, il a été témoin de mon mariage. Il a fait visité le château de Versailles à ma fille dans sa poussette, elle a aujourd’hui 30 ans. Elle a fait ses premiers pas chez lui, puis s’est abonnée à la bibliothèque de médecine à la rue Zabana, vingt ans après.
    Après la fermeture de l’école de rattrapage de Belcourt, Pierre Laffitte est parti enseigné à Mahdia, dans la wilaya de Tiaret, les mathématiques. Deux ans après, il a travaillé à la bibliothèque du CCU, à la rue Hamani (ex-rue Charras), avec Carmen qui nous gavait de lait au chocolat avant de rejoindre l’amphithéâtre d’en face et affronter Benachenou ou un autre prof.
    Ensuite, il s’est consacré corps et âme à la bibliothèque de médecine de la rue Zabana. Il se faisait acheter par des âmes charitables un exemplaire de livre qu’il
    reproduisait à souhait sur sa photocopieuse inusable pour ses étudiants, aujourd’hui professeurs de médecine. La dernière fois que je l’ai vu, il y a exactement une année, il m’a avoué qu’il connaissait 56 professeurs et maîtres assistants qui sont passés chez lui, et qu’il a été invité au mariage de 34 d’entre eux.
    Le temps passe vite. Je l’ai invité pour une réception le 28 novembre, c'est-à-dire dimanche dernier. Il n’est pas venu. Il était hospitalisé. Et il vient de nous quitter. Repose en paix. Pierre.

    Liberté
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

  • #2
    une page d'histoire..........
    on fait avec..........

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    • #3
      en quoi son parcours ressemble til a celui de l'abbé pierre??
      « Puis-je rendre ma vie
      Semblable à une flûte de roseau
      Simple et droite
      Et toute remplie de musique »

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      • #4
        il s'appelle pierre comme lui ........
        tu tombe je tombe car mane e mane
        après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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        • #5
          Je ne sais si je suis fatigué, mais je trouve que l'article très mal écrit, il m'a bien fatigué de prof de français

          Et le mec a bien raconté sa vie, on connait sa fille, qui a visité Versailles et tout.
          «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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          • #6
            repose en paix Abbé Pierre. je me souvient comme si c'était hier, je venais retourner mes livres mais j'étais souvent en retard, mais ton coeur etait plus grans que ce local de la rue charras, et ton pardon encore plus grand. tu étais simplicité, amour, tolérance et paix.

            Hommages et amours à tous ceux et celles qui nous ont aidé dans nos études et nous toléraient malgré l'insolence de notre jeunesse: les survaillants et cuisiniers du foyer des cheminots rue hassiba, le mot magique était 'nous somme lycees', les cafetiers de belcourt où on restait des heures a faire la jasette et nos devoirs sans etre dérangés, hommages aux benevoles de la ''bonne nouvelle'' une petite salle de travail gérée par l'eglise, en haut du boulevard Mohamed V, à ceux du centre culturel soviétique.

            Hommage à toi Carmen, ont été jeunes, insolents et tu étais amour.
            Dernière modification par rouge et or, 02 décembre 2010, 12h38.

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            • #7
              il y avait à la rue charras, une bibiltheque gérée par des bénévoles de l'aglise. un d'entre eux s'appelait l'abbé Pierre, c'est pas le meme ''abbé pierre'' que celui de france. Carmen, etait une dame espagnole, un peu handicapée physiquement qui gérait la salle de lecture.

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              • #8
                C'est un hommage qu'il rend, un hommage a son nom, pas au nom des algériens ou des algérois ou je ne sais quoi ....


                quand on est ému, on ne cherche pas la rime ou la belle phrase... on parle avec ses tripes et ses souvenirs ... et c'est tout....

                Paix sur lui et sur tout les saint hommes et salhines de tout horizons

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