La libération de Moustapha Selma, le 6 octobre 2010, crée un précédent dans les annales du mouvement Polisario. Une dissidence interne est en cours.
L’arrestation de Moustapha Selma sans motif réel était intenable. C’est ce qui justifie la libération sur la pointe des pieds de l’ancien chef de la Police du Polisario. Et il apparaît clairement, selon le communiqué laconique diffusé à cet effet, qu’il n’y aura pas de jugement pour celui que Tindouf considère comme étant un «espion ». Aussi déterminé qu’au premier jour de son arrestation, Moustapha Selma continue de clamer sa volonté de vouloir mener le débat sur l’autonomie à l’intérieur des camps. Selon les informations, il ne serait pas le seul à partager ce point de vue. Une ligne de démarcation se fait jour entre les faucons et les colombes.
Ces derniers qui souhaitent ouvrir le débat sur l’autonomie proposée par le Maroc sortent renforcés d’une affaire qui marque la naissance d’un mouvement dont Moustapha Ould Selma en est le symbole. La libération de l’ancien inspecteur des polices du Polisario est par ailleurs une reconnaissance implicité par l’Algérie de ce courant autonomiste.
Comment la vieille garde polisarienne, figée dans une lecture des relations internationales datant des années 70 va-t-elle accueillir ces voix disonnantes ? Telle est la question non encore tranchée de la part d’un mouvement qui dit n’avoir pas obéi à sa démocratie interne, mais à une exigence des ONG amies, favorables à la libération de Ould Selma. Les prochaines semaines seront décisives.
Source: les afriques
L’arrestation de Moustapha Selma sans motif réel était intenable. C’est ce qui justifie la libération sur la pointe des pieds de l’ancien chef de la Police du Polisario. Et il apparaît clairement, selon le communiqué laconique diffusé à cet effet, qu’il n’y aura pas de jugement pour celui que Tindouf considère comme étant un «espion ». Aussi déterminé qu’au premier jour de son arrestation, Moustapha Selma continue de clamer sa volonté de vouloir mener le débat sur l’autonomie à l’intérieur des camps. Selon les informations, il ne serait pas le seul à partager ce point de vue. Une ligne de démarcation se fait jour entre les faucons et les colombes.
Ces derniers qui souhaitent ouvrir le débat sur l’autonomie proposée par le Maroc sortent renforcés d’une affaire qui marque la naissance d’un mouvement dont Moustapha Ould Selma en est le symbole. La libération de l’ancien inspecteur des polices du Polisario est par ailleurs une reconnaissance implicité par l’Algérie de ce courant autonomiste.
Comment la vieille garde polisarienne, figée dans une lecture des relations internationales datant des années 70 va-t-elle accueillir ces voix disonnantes ? Telle est la question non encore tranchée de la part d’un mouvement qui dit n’avoir pas obéi à sa démocratie interne, mais à une exigence des ONG amies, favorables à la libération de Ould Selma. Les prochaines semaines seront décisives.
Source: les afriques
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