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Je me cacherai pour pleurer

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  • #16
    @ coucou=19

    Il n' ya que la flamme d;un poete pour animer les coeurs et enflammer les esprits...

    Mer ci Coucou -19,

    Suz
    " Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
    NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."

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    • #17
      Merci à toi Anitakan.

      Sazanna, toujours aussi élégante et fidèle. Merci.

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      • #18



        Un cœur d’enfant


        Je me souviens, il fût un temps
        Il y a de cela plus de trente ans
        J’étais un gamin au cœur vaillant
        Et j’allais toujours au gré du vent
        Quand j’étais un enfant

        On me disait beau garçon
        C’est vrai que j’étais charmant
        Et que j’avais un visage mignon
        De beaux yeux et un sourire séduisant
        Le sourire d’un enfant

        Je courais pieds nus dans les champs
        Bien que je prenais le sein de maman
        Mais je m’en moquais éperdument
        Du moment que j’étais content
        J’étais juste un enfant

        Je ne connaissais ni tristesse ni tourment
        Et même si on me grondait très souvent
        En me faisant mille et un sermons
        Je gardais toujours cet air insouciant
        Je n'étais qu'un enfant

        Ô nostalgie, quand tu me prends
        Je revois souvent mes amours d’antan
        Quand je me prenais pour le roi lion
        Alors que je n’étais qu’un bouffon
        Pauvre petit enfant

        Ô souvenirs de mes cinq ans
        J’aimerai vous garder jalousement
        Pour pouvoir savourer chaque instant
        De bonheur, et rester éternellement
        Ce doux petit enfant

        Aujourd’hui du haut de mes quarante ans
        Il m’arrive de chercher très profondément
        Quelque chose de doux et de réconfortant
        Que j’ai, depuis, enfoui secrètement
        Dans mon petit cœur d’enfant.


        Je dédie ce poème à tous ceux qui gardent encore leur enfance dans le coeur...

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        • #19
          Merci Coucou 19........ Pas seulement un coeur d'enfant, un esprit aussi....
          Mais ya un temps pour chaque chose malheureusement....... Avec le temps, on grandit et on perd un peu de ce zeste enfantin Quel chagrin!!!

          Merci du partage,.. ton poeme est beau a lire et simple a comprendre.merci encore!!
          Suz
          " Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
          NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."

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          • #20
            Suzanna,

            Sois certaine qu'on ne le perd pas vraiment et qu'il est toujours quelque part au fond de nous. Il est vrai que certains n'arrivent plus à voir cette lueur mais d'autres, plus chanceux et plus sensibles surtout, ont cette facilité à le retrouver, même pour un moment, pour se sentir bien quand tout va mal.

            Merci et content de te relire.

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            • #21



              Les larmes

              Les larmes ce sont tous ces moments passés seul
              Les larmes c’est quand on marche sans savoir où aller
              Les larmes c’est quand on pleure sans savoir pourquoi
              Les larmes c’est un homme qui regarde un enfant sourire parce qu’il ne peut jamais en avoir
              Les larmes c’est cette femme qui s’effondre en perdant le fruit de ses entrailles, la chair de sa chair
              Les larmes c’est cet oreiller humide qui vous tient compagnie la nuit car personne n’est à côté de vous
              C’est aussi cet oreiller humide qui reste votre seul compagnon même si quelqu’un est à côté de vous
              Les larmes c’est tous ces êtres qu’on a aimé un jour et qui ne l’ont jamais su
              C’est aussi tous ces êtres qu’on a aimé un jour et qui nous ont déçu
              Les larmes c’est faire l’amour sans vraiment aimer
              Les larmes c’est la solitude du cœur même quand on est bien entouré
              Les larmes c’est quand vous apprenez la nuit que votre meilleur ami est mort dans un accident
              Les larmes c’est quand votre frère est fauché par deux balles en plein cœur dans une embuscade
              Les larmes c’est quand vous perdez après tant d’années une grand mère bienveillante
              Les larmes c’est quand vous dites adieu pour toujours à ceux que vous aimez
              Les larmes c’est quand vous êtes sur leurs tombes et que vous touchez la terre qui les couvre
              Les larmes c’est quand vous savez que ça sera le seul contact que vous aurez désormais avec eux
              Les larmes c’est cet homme qui a tout perdu même son respect pour lui même
              Les larmes c’est quand vous lisez un verset et qui vous interpelle pour la première fois
              Les larmes c’est quand vous priez Dieu dans la profondeur de la nuit pendant que les autres dorment
              Les larmes c’est le fardeau de tant d’années de péché qui vous courbe l’échine
              Les larmes c’est ce cœur gonflé de peine et de chagrin et qui vous fait mal
              Les larmes ce sont tous ces souvenirs qu’on garde au fond de nous
              Les larmes ce sont tous ces rêves qu’on ne pourra jamais vivre
              Les larmes c’est de savoir que vous ne vous pardonnerez jamais d’avoir blessé un vieux père
              C’est aussi de savoir que vous n’aurez jamais le pardon d’une mère offensée
              Mais les pires larmes ce sont celles qui n’arrivent jamais à être versées.

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              • #22
                Belle et douce mélancolie...

                Certains passages m'ont transpercé comme des épées et ont attendri mon coeur endurci.

                Mais les pires larmes ce sont celles qui n’arrivent jamais à être versées.
                La pire douleur est celle qui pleure à l'intérieur, dans le plus profond des silences.

                Je ne sais pas si c'est de toi Coucou-19, en tout cas bravo j'ai beaucoup apprécié.
                Hope is the little voice you hear whisper "maybe" when it seems the entire world is shouting "no!"

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                • #23
                  Merci Megane, content que tu apprécies mes "lamentations" mais tu as raison sur le fait que les pires douleurs sont celles qu'on supporte en silence.

                  Cordialement.

                  Commentaire


                  • #24
                    " Les pires sont celles que l'on arrive a jamais verser " parce qu'elles sont des larmes muettes, reflet d;une douleur profonde..Je crois avoir vu ces larmes muettes chez les enfants affectes par des malformations cardiaques congenitales, qui viennent d'etre operes et qui ne peuvent meme plus crier ,pleurer et gemir tant leur douleur est a troce!!!

                    merci Coucou 19, c;'est poignant et emouvant ton partage!!!
                    " Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
                    NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."

                    Commentaire


                    • #25
                      merci Coucou 19, c;'est poignant et emouvant ton partage!!!
                      Ton commentaire l'est tout autant, Suzanna. Merci mon amie.

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                      • #26
                        Un Homme est passé par là...


                        -Pourquoi pleures-tu mon enfant?
                        -Mon père me manque énormément.
                        -Mais nous mourrons tous un jour, vois-tu! .
                        -Je sais, mais moi je ne l'ai pas connu .
                        -Viens-là, je vais te raconter comment ton père est mort et comment il a vécu...

                        Mon fils, sache que ton père était vaillant
                        De ces hommes qu'on ne rencontre pas souvent
                        Mais qu'une fois fait, on n'oublie pas vraiment
                        Mon fils, ton père sera toujours présent
                        Dans nos coeurs et dans nos mémoires, vivant

                        Sache que ton père était un homme pieux
                        Qui faisait du bien et connaissait Dieu
                        Il jeûnait en silence et était toujours en prière
                        Même si de loin, il n'en donnait pas l'air

                        Moi, je l'ai toujours connu joyeux
                        Avec sa magie, il rendait les gens heureux
                        Il ne tenait, ô jamais, rancune
                        Sa bonté était sa seule fortune

                        Mais quand, un jour, le ciel est devenu gris
                        Dès lors, on ne distinguait l'ami de l'ennemi
                        Et bien que nous étions au bord de l'hécatombe
                        Lui, ne pût accepter qu'on tombe

                        Hélas, le destin a voulu qu'il en soit ainsi
                        Qu'il meurt en défendant sa patrie
                        Et si deux balles assassines l'ont touché
                        Il ne fût, le moins du monde, humilié

                        Et pendant que le souffle, lentement, le quittait
                        Il ne cessait de prier Dieu et de le louer
                        Et qu'enfin, quand son heure est venue
                        Il sourit humblement et puis mourût

                        Depuis, les choses ne sont plus les mêmes
                        Nos coeurs sont tristes et nos visages blêmes
                        Les fleurs sont fanées et les couleurs ont terni
                        Mais je sais que le Seigneur, là-haut, le bénit.

                        Dis-toi que si, hélas, tu as perdu un père
                        Désormais, moi aussi j'ai perdu un frère
                        Mon enfant, il faut que tu sois fier
                        Reprends son chemin et n'aie plus peur

                        Enfin, rappelle à tous ceux qui vivent ici-bas
                        Qu'on peut se flatter d'être de ces hommes là
                        Et si, toutefois, cela ne suffisait pas
                        Dis leur, juste, qu'un Homme est passé par là.


                        Ce poème est un hommage à la mémoire de mon ami et frère A.B tué par deux balles en plein coeur en ce même mois de l'année 1996.

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                        • #27
                          merci coucou

                          merci de nous faire part de cet hommage a ton ami defunt... Il est vrai que la mort n;arrange jamais et derange toujours... surtout quand on perd un ami et un frere mais il est mort en dignite et non pas comme un lache Que Dieu laccueille dans son paradis et te donne a toi la grace de la serenite

                          Merci encore,

                          Ton amie S,
                          " Le bonheur n' est pas une recompense mais une consequence, La souffrance n' est pas une punition mais un resultat...."
                          NULLA DI NUOVO SOTTO IL SOLE.."

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                          • #28
                            Coucou, salut lol.

                            Je trouve tes poèmes très poignants et très profonds, tu arrives à transmettre tes émotions qui un jour ou l'autre ont été les nôtres à tous...

                            Je t'encourage vivement à nous faire partager tes états d'âme.

                            ps; llah yerhem ton ami/ frère et que le bon Dieu lui fasse miséricorde.
                            Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
                            .................................................. .................................
                            Llah yerhmek notre rico.

                            Commentaire


                            • #29
                              Suzanna,

                              Bonjour mon amie et merci pour ton témoignage. Tu es toujours fidèle comme je te connais.

                              La revanche,

                              Je te remercie également pour ton soutien et tes encouragements et t'invite, dans cet espace, à exprimer tes sentiments et partager avec nous tes rêves, dès que tu en ressens le besoin.

                              Commentaire


                              • #30



                                Nostalgie


                                Où êtes vous passés mes amis, mes frères, mes soeurs
                                Ne reste-t-il donc de vous, que ces ombres solitaires!
                                Où est passée cette joie qui, jadis, flottait dans l'air
                                Où sont donc ces chérubins, si chers à mon coeur
                                Pourquoi n'ai-je pas entendu leurs cris, leurs rires, leurs pleurs
                                Où êtes-vous! Répondez! Qui sont ces fantômes qui me font peur?
                                Parlez! Juste murmurez! Dissipez mon angoisse, ma frayeur
                                Répondez moi! Je suis revenu, là, dans cette cité, où j'erre
                                Seul, entre ses murs froids, ses remparts, ses couloirs funèbres
                                Où es-tu grand-maman, où es-tu grand-papa, où est votre douceur
                                Où est le pain chaud cuit sur la braise, les fruits amers
                                Qu'on cueillait dans les bois, parfois même avant l'heure
                                Serait-ce le temps, qui nous éloigne et qui nous diffère?
                                Serait-ce des moments si précieux, pour être si éphémères?
                                Répondez moi! De grâce! Mon coeur est si triste et je pleure
                                Mes anciens amis, mon enfance gaie, mon jardin et ses fleurs
                                Le parfum des roses, des jasmins, toutes ces odeurs
                                Ô souvenirs, Souvenirs! Revenez, égayez mon coeur
                                Éteignez ce feu qui me consume, calmez ma fureur
                                Suis-je donc si seul, en ce bas monde, sur cette terre
                                Pour ne trouver personne pour m'écouter, me consoler quand je pleure
                                Je ne puis accepter ce sort. Non! Non!... Mais que faire!
                                Mon Dieu! Guidez-moi, je sais que votre voie et si claire
                                Dans votre miséricorde, votre bonté, je crois et j'adhère
                                Faites que reviennent mes amis, mes frères, mes soeurs
                                Mes parents, ma famille, tous ces êtres si chers
                                Ces doux souvenirs de mon enfance, de mon village prospère
                                Où coulaient des jours heureux, sans malheur, sans misère
                                Ô oui, Une vie paisible, heureuse, meilleure
                                Nous étions, tour à tour, des bergers, des rois, des seigneurs
                                Rendez moi mon enfance, insouciance, je ne veux que ça sur terre
                                Je ne désire ni richesse, ni gloire, je ne veux être fier
                                je cherche juste mon chemin, ici-bas, mon bonheur
                                Tel un mendiant, un ermite s'accrochant à sa prière
                                Ô Seigneur! Accordez moi ça dans une dernière lueur
                                Juste un dernier souffle, avant que je meurs.

                                Musique: "Naval" composée par Yann Tiersen, Bande originale du film "Tabarly" - 2008.

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