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Le torchon brûle entre Rabat et Madrid

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  • Le torchon brûle entre Rabat et Madrid

    · Le Parlement espagnol vote une résolution hostile au Maroc

    · Le PSOE se range aux côtés du Parti populaire


    Querelle d’amoureux ou prémices d’un divorce non annoncé ? La résolution votée à l’unanimité, hier,par le Parlement espagnol, a fait sortir le gouvernement marocain de ses gonds. Un véritable ras-le-bol que Khalid Naciri, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement a traduit en estimant que «les circonstances requièrent une réévaluation de l’ensemble des relations entre le Maroc et l’Espagne dans tous les domaines». C’est dire à quel point le torchon brûle aujourd’hui entre Rabat et Madrid. La résolution adoptée par le Parlement espagnol, «condamne les incidents de Laâyoune» et en «jette la responsabilité sur le Maroc» et demande, entre autres, qu’«une enquête internationale et indépendante soit diligentée pour clarifier les faits et apporter des précisions sur le nombre de morts parmi les civils et les disparitions». Pire encore, la résolution «demande au gouvernement (espagnol) d’approfondir ses relations avec le Polisario et de condamner le Maroc pour violation des droits de l’Homme et atteinte à la liberté de la presse».
    Certes, l’on connaît l’hostilité du Parti populaire (PP) espagnol à l’égard du Maroc. Mais, l’on était loin de se douter que le Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre Luis Zapatero, allait voter en faveur de la résolution introduite par le PP. Pourtant la résolution va jusqu’à «demander au gouvernement (présidé par le Secrétaire général du PSOE) d’exiger des explications» de Rabat. En votant cette résolution, le PSOE abandonne la position de neutralité qu’il a observé jusqu’à aujourd’hui. «Dieu préserves-moi de mes amis, quant à mes ennemis je saurais m’en occuper». Le Maroc doit maintenant tirer les conclusions qui s’imposent dans cette affaire. L’heure n’est plus aux tergiversations ni aux déclarations d’intention. Désormais, les ennemis du Maroc s’affichent ouvertement aujourd’hui.
    La première réaction du gouvernement marocain à l’adoption de la résolution en question traduit sa volonté d’aller jusqu’au bout. Certes, le gouvernement espagnol n’a pas encore réagi à cette résolution, mais réussira-t-il à s’opposer aux pressions des «forces politiques espagnoles qui mettent encore une fois le Maroc au cœur de la lutte politique interne». Et cela, dans «le sillage d’une course électorale effrénée afin de détourner l’attention de l’opinion publique espagnole de la profonde crise économique que traverse l’Espagne».
    Khalid Naciri a également indiqué que le gouvernement déplore que la résolution du Parlement espagnol se solidarise implicitement avec les adversaires du Royaume alors qu’elle reste muette sur la position de l’Algérie bien que celle-ci endosse la responsabilité principale dans la vive tension dont pâtit toute la région.
    Enfin, pur hasard ou coïncidence calculée, le vote hostile au Maroc du Parlement espagnol intervient étrangement le même jour de la libération par l’Algérie de Mustapha Ould Selma…

    Jamal Eddine HERRADI

    L'économiste

  • #2
    Le torchon brûle entre Rabat et Madrid

    · Le Parlement espagnol vote une résolution hostile au Maroc.

    · Le PSOE se range aux côtés du Parti populaire.

    Querelle d’amoureux ou prémices d’un divorce non annoncé ? La résolution votée à l’unanimité, hier,par le Parlement espagnol, a fait sortir le gouvernement marocain de ses gonds. Un véritable ras-le-bol que Khalid Naciri, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement a traduit en estimant que «les circonstances requièrent une réévaluation de l’ensemble des relations entre le Maroc et l’Espagne dans tous les domaines».
    C’est dire à quel point le torchon brûle aujourd’hui entre Rabat et Madrid. La résolution adoptée par le Parlement espagnol, «condamne les incidents de Laâyoune» et en «jette la responsabilité sur le Maroc» et demande, entre autres, qu’«une enquête internationale et indépendante soit diligentée pour clarifier les faits et apporter des précisions sur le nombre de morts parmi les civils et les disparitions». Pire encore, la résolution «demande au gouvernement (espagnol) d’approfondir ses relations avec le Polisario et de condamner le Maroc pour violation des droits de l’Homme et atteinte à la liberté de la presse».

    Certes, l’on connaît l’hostilité du Parti populaire (PP) espagnol à l’égard du Maroc. Mais, l’on était loin de se douter que le Parti socialiste (PSOE) du Premier ministre Luis Zapatero, allait voter en faveur de la résolution introduite par le PP. Pourtant la résolution va jusqu’à «demander au gouvernement (présidé par le Secrétaire général du PSOE) d’exiger des explications» de Rabat. En votant cette résolution, le PSOE abandonne la position de neutralité qu’il a observé jusqu’à aujourd’hui. «Dieu préserves-moi de mes amis, quant à mes ennemis je saurais m’en occuper». Le Maroc doit maintenant tirer les conclusions qui s’imposent dans cette affaire. L’heure n’est plus aux tergiversations ni aux déclarations d’intention. Désormais, les ennemis du Maroc s’affichent ouvertement aujourd’hui.

    La première réaction du gouvernement marocain à l’adoption de la résolution en question traduit sa volonté d’aller jusqu’au bout. Certes, le gouvernement espagnol n’a pas encore réagi à cette résolution, mais réussira-t-il à s’opposer aux pressions des «forces politiques espagnoles qui mettent encore une fois le Maroc au cœur de la lutte politique interne». Et cela, dans «le sillage d’une course électorale effrénée afin de détourner l’attention de l’opinion publique espagnole de la profonde crise économique que traverse l’Espagne».

    Khalid Naciri a également indiqué que le gouvernement déplore que la résolution du Parlement espagnol se solidarise implicitement avec les adversaires du Royaume alors qu’elle reste muette sur la position de l’Algérie bien que celle-ci endosse la responsabilité principale dans la vive tension dont pâtit toute la région.
    Enfin, pur hasard ou coïncidence calculée, le vote hostile au Maroc du Parlement espagnol intervient étrangement le même jour de la libération par l’Algérie de Mustapha Ould Selma…

    © LECONOMISTE 03/12/21010
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      Le torchon brûle entre Rabat et Madrid
      beh qu'il brule ....on va voir ce que le gouvernement marocain a dans le ventre.

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      • #4
        tien ce n'est plus que le PP

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        • #5
          Attendons la réaction de nos fréres marocains , qui tarde à venir , quand même.
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            Tres interessant.

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            • #7
              Le gouvernement estime que les circonstances requièrent une réévaluation de l'ensemble des relations entre le Maroc et l'Espagne dans tous les domaines (Naciri)


              Rabat-Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, M. Khalid Naciri a annoncé, jeudi, que le gouvernement marocain estime que les circonstances requièrent une réévaluation de l'ensemble des relations entre le Maroc et l'Espagne dans tous les domaines.



              Lors d'un point de presse à l'issue du conseil du gouvernement réuni, jeudi, sous la présidence du Premier ministre, M. Abbas El Fassi, M. Naciri a fait savoir que ceci fait suite à la résolution adoptée, jeudi matin, par le parlement espagnol qui se caractérise par son hostilité à l'égard du Maroc, et contient des passages et des expressions anti-marocains qui ne peuvent être acceptés.



              Cette résolution se solidarise implicitement avec les adversaires du Royaume alors qu'elle reste muette sur la position de l'Algérie bien que celle-ci endosse la responsabilité principale dans la vive tension dont pâtit la région, a ajouté le ministre.


              Le gouvernement marocain considère que les positions des partis politiques concernés, qui sont alimentées par de vieux complexes envers le Maroc, sont totalement inacceptables, a affirmé le ministre.



              M. Naciri a indiqué que le conseil de gouvernement a analysé en profondeur les positions des différents partis et acteurs espagnols qui se caractérisent, dans leur globalité, par des relents négatifs et hostiles notamment après le démantèlement pacifique du camps de Gdim Izik le 8 novembre dernier par les forces de l'ordre.


              Le gouvernement marocain déplore que "le parlement espagnol ait préféré condamner le Maroc au lieu de féliciter les autorités marocaines pour la sagesse et la responsabilité dont elles ont fait preuve lors des derniers évènements de Lâayoune qui n'ont fait aucun décès parmi les civils", a-t-il dit.


              Le gouvernement marocain regrette également que le parlement espagnol n'ait pas présenté ses condoléances aux familles des victimes parmi les forces de l'ordre comme il n'a pas dénoncé la désinformation délibérée de certains médias espagnols qui constitue un message qui encourage les autres parties à persister dans leurs agissements irresponsables.



              Le gouvernement marocain note que les forces politiques espagnoles mettent encore une fois le Maroc au cÂœur de la lutte politique interne, et ce dans le sillage d'une course électorale effrénée afin de détourner l'attention de l'opinion publique espagnole de la profonde crise économique que traverse l'Espagne , a indiqué M. Naciri.

              © MAP 03/12/2010 ( désolé )
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                apres les emeutes, places au reglement de comptes.

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                • #9
                  "© MAP 03/12/2010 ( désolé )

                  Et je te jure que tu as de quoi l'être !!!!!

                  Il faut laisser le soin à notre ami Maghreb -United de le faire, sachant trés bien qu'il ne l'aurai jamais fait.

                  La preuve, jusqu'à maintenant il n'y a rien de la part de notre ami.

                  Tu lui enléves la primauté, il va t'en vouloir .
                  " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                  • #10
                    la boule de neige commence à grossire sérieusement

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                    • #11
                      tien ce n'est plus que le PP
                      le pp et l algerie

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                      • #12
                        Tres interessant.
                        enfin quelque chose qui vous rend heureux

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                        • #13
                          "enfin quelque chose qui vous rend heureux

                          Non qui rend heureux les sahraouis, et malheureux les ......marocains .
                          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                          • #14
                            le pp et l algerie
                            non le pp ainsi que le PSOE et le parlement européen et bien d'autres

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                            • #15
                              "le pp et l algerie "............. et le parti de Zapatéro (tu l'as omis )
                              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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