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L'effondrement du domino européen. l'Allemagne menace de tourner le dos a l'UE

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  • L'effondrement du domino européen. l'Allemagne menace de tourner le dos a l'UE

    Un homme politique est venu allonger la liste des victimes de la crise qui sévit actuellement dans la zone euro, rejoignant la Grèce au bord de la faillite, ainsi que l’Irlande. Le premier ministre irlandais Brian Cohen et son cabinet ont été désignés pour subir le ‘’ supplice. ‘’ Les verts, partenaires cadets du parti au pouvoir Fianna Fáil, ont déclaré qu’ils ne soutenaient plus ‘’ l’aîné ‘’ qui avait déshonoré le pays en le livrant à l’Union Européenne : celle-ci achètera l’Irlande en payant les dettes de cette dernière. Brian Cohen dispose seulement de suffisamment de temps pour faire adopter le budget de l’année prochaine par le parlement. Les élections extraordinaires se tiendront en janvier et Fianna Fáil ‘’ ne sera plus au commandes ‘’ : avec une cote de popularité de 19%, le parti n’a aucune chance de remporter l’élection.

    Aujourd’hui, l’UE ne s’occupe plus de la santé politique de l’île Emeraude : ce n’est pas la première fois que les Celtes volages changent de gouvernement. L’UE accorde 90 milliards d’euros pour racheter les dettes de l’Irlande, certains détails du programme devraient encore être définis fin novembre. Bruxelles est préoccupé par la configuration de l’aide à Dublin ‘’ au bord de la syncope ‘’ en se demandant à quel point cette aide sera efficace, si l’argent sera suffisant (les experts déclarent que 120 milliards d’euros seront nécessaires) et si la maladie irlandaise ne risque pas de s’avérer contagieuse.

    Le Portugal au seuil de la réanimation

    Toute l'Union Européenne s'exprime désormais dans le langage des épidémiologistes, on entend les termes ‘’ maladie contagieuse ‘’, ‘’ quarantaine ‘’, ‘’ cordon ‘’, suivis des noms des patients : la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l’Espagne, l’Italie…

    La dette nationale réelle du Portugal atteint 112% du PIB, et le déficit budgétaire 9,5% du PIB. La Grèce avait une dette de 94,6% du PIB, et le déficit de 9,8%.

    En fin d’année et en avril le Portugal devra payer les obligations gouvernementales et contracter de nouveaux emprunts pour couvrir le déficit budgétaire. Et les marchés affichent déjà pratiquement 9% d’intérêts : sachant qu’au-delà de 10% on considère qu’un pays est en faillite. Lisbonne ne tiendra donc pas longtemps. L’Espagne devrait être la prochaine.

    En fait, la formulation de la question est très simple : le Portugal est si petit (économiquement), qu’il serait honteux pour l’Europe de ne pas racheter sa dette. Et l’Espagne est si grande que si les syndromes grecs et irlandais d’immunodéficience financière contaminent toute la péninsule ibérique, il n’y aura plus de fonds pour la racheter. L’érosion de la monnaie européenne débutera aussitôt.

    Cap sur une Europe allemande?

    En fait, toutes les carences de la famille européenne pourraient profiter à l’Allemagne. La chancelière Angela Merkel a déjà obtenu le renforcement de la discipline financière dans Union Européenne, les pénalités financières en cas d’infraction et l’inclusion des conditions ci-dessus sous la forme d’un avenant au traité de Lisbonne sur la réforme de l’UE : la constitution de l’Union Européenne.

    Désormais, Berlin exige encore plus. Le journal britannique The Guardian a eu connaissance d'un document spécial préparé par le ministère des Finances d’Allemagne sur ordre direct de la chancelière. Aujourd’hui, Berlin propose d’adopter en tant que standard européen quelque chose d'inédit : le partage des pertes entre les débiteurs et les créanciers. Si un pays débiteur manque de liquidités et s’adresse au fonds de stabilisation (la banque d’entraide de la zone euro qu'il est proposé de rendre permanente) pour obtenir un prêt, les détenteurs d'obligations devront automatiquement reporter les échéances et diminuer les taux d’intérêts. Si un pays débiteur est au bord de la faillite, en le rachetant les créanciers seront contraints de diminuer les taux d’intérêts des obligations et d’être prêts à subir des pertes sur les prêts, jusqu’à un tiers, voire la moitié, des sommes accordées.

    Le plus surprenant est qu’Angela Merkel pourrait parfaitement réussir. Telle est la disposition des astres. Le directeur du Centre britanniques des reformes européennes Charles Grant estime que les Européens n’ont pas d’autre choix que de transformer l’UE en une sorte de version agrandie de l’Allemagne. Bien que certains soient contre, dans son for intérieur tout le ‘’ groupe allemand ‘’, à savoir les Scandinaves, les Autrichiens et les Hollandais, saluent les efforts d’Angela Merkel visant à rétablir l’ordre.

    Charles Grant affirme que les Français la soutiendront également. Dans le cas contraire, Berlin tournera le dos à l’UE et se tournera vers la Russie et la Chine, et elle le fait déjà. De cette manière, l’Europe se retrouvera esseulée.

    25/11/2010

  • #2
    La situation est grave a ce que je pense c'est ça ?

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    • #3
      La situation est grave a ce que je pense c'est ça ?
      très grave
      pour que l'Allemagne et sa clique menacent l'Europe, c'est que y'a un probléme
      l'Allemagne ne supporte pas d'être le seul sauveur de l'Europe, un jour ou l'autre elle tournera le dos a l'UE, finalement l'UE n'aura pas durer trop longtemps

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      • #4
        l l'allemagne a un deficit aussi important qui se resorbera pas avant 2014 il me semble de plus elle oublie que c'est grace a l'europe que l'allemagne a pu se developper notamment avec la devaluation de sa monnaie en 91 93 et la reunification permise par les grands de ce monde qui a accru sa demande interieure.
        l'allemagne bluff c'est normal elle doit montrer aux marchés financiers que la rigueur allemande prime sur toutes les decisions pour rassurer les investisseurs et financiers
        Dernière modification par pyrhamid, 04 décembre 2010, 00h25.

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        • #5
          Il faut être réaliste, sans l'Allemagne il n'y a plus d'Europe.

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          • #6
            @pyrhamid
            Ne dis pas n'importe quoi mon ami.l'Allemagne n'a pas besoin de l'europe..si elle exporte beaucoup c'est par ce qu'elle a les PME les plus performantes du monde,c'est aussi simple que ca.

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            • #7
              le marché intrabranche ca te dit rien rodmaroc ?
              c'est un fait l'allemagne exporte d'ailleurs la competitivité de ses exports est discutable mais cest un autre debat
              l'allemagne sans l'europe c'est rien un nain politique. Par la france l'allemagne a un veto a l'onu les marchés européens sont des debouches essentiels a l'allemagne.

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              • #8
                Par la france l'allemagne a un veto a l'onu les marchés européens sont des debouches essentiels a l'allemagne.
                N'importe quoi, l'allemagne ayant un droit de véto a l'ONU, par la FRANCE, on aura tout vu, surtout au vu des relations glaciales entre les deux pays!

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                • #9
                  mehdi l'allemagne et la france d'un point de vue diplomatique s'entendent sur tout. la geurre d'irak l'allemagne etait contre bien avant la france et celle ci a bien menacé d'un veto je le repete oui l'allemagne a son veto par l'intermediaire de la france et ce n'est pas le passage sarko merkel qui va jouer sur cela

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                  • #10
                    mehdi l'allemagne et la france d'un point de vue diplomatique s'entendent sur tout. la geurre d'irak l'allemagne etait contre bien avant la france et celle ci a bien menacé d'un veto je le repete oui l'allemagne a son veto par l'intermediaire de la france et ce n'est pas le passage sarko merkel qui va jouer sur cela
                    tu te trompe, diplomatiquement, les deux nations sont a mille lieues, car intérets differents

                    Commentaire


                    • #11
                      l'Allemagne est juste puni a cause de la 2éme guerre mondiale
                      autrement elle mérite bien plus que la france d'avoir un siège permanent au conseil de sécurité de l'onu et d'avoir le droit de véto

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                      • #12
                        tu te trompe, diplomatiquement, les deux nations sont a mille lieues, car intérets differents
                        N'oublies pas mehdi que le moteur de l'Europe ca a toujours été le couple franco-allemand...les problèmes entre ces deux grands pays sont,je l'espère, passagers.

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                        • #13
                          c'est vrai l'allemagne a plus de poids que la france economiquement c'est indeniable mais il n' ya pas que cela qui compte; la france est le 1er partenaire de l'allemagne et reciproquement

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                          • #14
                            cite moi les interets qui different diplomatiquement?

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                            • #15
                              Dans le cas contraire, Berlin tournera le dos à l’UE et se tournera vers la Russie et la Chine, et elle le fait déjà. De cette manière, l’Europe se retrouvera esseulée.
                              Une analyse moins pertinante concernant l´Allemagne et l´Europe.

                              L´allemagne fait plus de commerce avec les pays de l´Europe de l´est qu´avec la Russie, et avec l´Europe en general qu´avec le le reste du monde. Un simple exemple: La Republique Tscheque, un petit pays de l´Europe de l´Est, achete plus de biens de l´Allemagne que la Russie. L´Europe est economiquement une aubaine pour l´Allemagne, et contribue largement a son statut du " champion mondial d´exportations". Berlin ne tournera jamais le dos a l´UE, devenue comme marché domestique pour l´Allemagne.

                              Germany, central Europe and Russia

                              Frau fix-it
                              A new role for Germany in the east: make friends, fix problems

                              Nov 18th 2010 | BERLIN | from PRINT EDITION



                              GERMANY’S eastern neighbours have long memories and short fuses. They worry about everything from revanchism to deals done with Russia over their heads. But the old cocktail of guilt (for the war) and gratitude (for the Soviet role in German unification) is losing its kick. Germany is now more sceptical about Russia and more focused on its neighbours.
                              One reason is business. The Czech Republic buys more German exports than Russia. Add Poland, Slovakia and Hungary, and central Europe accounts for nearly a tenth of Germany’s foreign trade. Exports in the first half of 2010 were €41 billion ($56 billion), against only €11 billion to Russia; imports were €40 billion, against €15 billion from Russia (including energy).
                              Diplomacy is changing too. Under Gerhard Schröder and Helmut Kohl, Germany sought tight ties with Russia. Under Angela Merkel, relations are still cordial, but Poland has become a lot more important. Teamwork has replaced sniping about history. This month the Polish and German foreign ministers, Radek Sikorski and Guido Westerwelle, went to Minsk to tell the autocratic regime in Belarus that holding a fair presidential election on December 19th would bring big benefits, whereas pollrigging would keep the country in the cold. Poland’s moral weight matches German muscle in such diplomacy, says Eugeniusz Smolar, a Polish foreign-policy analyst. “Germany without Poland doesn’t have the credibility. Poland without Germany doesn’t have the clout.”

                              Germany keeps talking privately to Russia, sometimes (as in the recent Deauville summit) with France. That can raise hackles. But the Germans argue that their approach is pragmatic. In response to Russian demands to be taken seriously, Germany has suggested treating Moldova, Europe’s poorest country, as a test-case. The problem there dates from 1992, when Russian-backed separatists took control of Transdniestria. Unlike similar conflicts in the Caucasus, nobody is killed and both sides talk and trade. Yet Kremlin stubbornness and meddling has stymied peace plans. Russia says its troops protect local Slavs from domination not just by the Romanian-speaking majority, but also by Romania (to which Moldova once belonged). Cynics note that the muddled customs regime in the breakaway region is lucrative for outsiders and insiders alike.
                              German pressure has already produced results, confounding old hands who thought only America counted. A closed railway has reopened. Direct telephone links may be next. Dangling the carrot of entry into the Schengen passport-free travel zone, Germans persuaded Romania to approve a long-stalled border deal with Moldova. President Traian Basescu and other politicians in Bucharest sometimes treat their neighbour as a stray province, not a proper country. The move may now dispel an irredentist bogeyman often cited by separatists. Hawks still worry that Germany is scheming, perhaps to bring Russia into a joint security body with the European Union, but most people are just glad to see any progress.
                              Germany is also working on a deal between Macedonia and Greece (which claims both names as Hellenic patrimony). This is another issue that lay long and fruitlessly in American hands. Germany’s quiet new diplomacy may be a harbinger of a new era in Europe’s politics.

                              Source: The Economist

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