3 décembre 2010
Trois semaines après son débarquement du Quai d’Orsay, Bernard Kouchner est plongé dans la pénombre, une situation qu’il n’a jamais connu en soixante ans d’existence, dans un silence réparateur, qu’il espère salvateur. Retour sur ce parcours, au départ prometteur d’une entrée triomphale au Panthéon de l’Histoire, dont les errances et les déviances vouent désormais, le fondateur de l’observateur des religions au ministère des Affaires étrangères, à la damnation des feux éternels, sinon de l’enfer, à tout le moins du purgatoire. Jouant de malchance, l’éviction de Bernard Kouchner s’est accompagné de révélations de la presse française sur la mise au point d’un système de piratage de données internes au pôle audiovisuel extérieur français visant à espionner le dirigeants du groupe pour le compte de son épouse, Christine Ockrent, une dérive qui, si elle était confirmée, retentirait comme le signe du naufrage moral de l’ancien couple tendance de la vie politique française.
Ce papier est couplé avec un précédent papier intitulé: Christine Ockrent, le passe droit permanent]
Requiem pour l’ingérence humanitaire médiatique : Bernard Kouchner, un «trophy boy», une potiche de luxe,
René Naba | 03. 12. 2010 | Paris
La plus belle prise de gauche de Nicolas Sarkozy s’est révélée être un «trophy boy», un trophée, certes, un trophée de luxe même, en son trône du Quai d’Orsay, mais à usage exclusivement décoratif, une potiche dans la pleine acception du terme, reliquat d’un parcours chaotique qui le verra personnifier à lui seul, au fil de sa carrière, toutes les déclinaisons de l’humanitaire (1), l’humanitaire authentique au Biafra (1960), l’humanitaire médiatique en Somalie (1990), l’humanitaire affairiste au Gabon, en 2010.
Un parcours qui l’aura porté à l’un de postes les plus prestigieux de la République, le Quai d’Orsay, le ministère des Affaires étrangères, celui de Vergennes et d’Aristide Briand, des gaullistes Maurice Couve de Murville et Michel Jobert, des socialistes Claude Cheysson et Hubert Védrine. Au prix de graves reniements qui feront que sa désertion sera accueillie avec une satisfaction non dissimulée par ses anciens camarades du parti socialiste trop heureux de se débarrasser d’un transfuge en puissance, tant était pathétique son empressement, tant était pitoyable sa précipitation.
Au point que son débarquement ministériel, le 15 novembre 2010, sera accueilli avec un enthousiasme non moins dissimulé: «Bernard Kouchner n’est pas encore une cause humanitaire», pour s’en préoccuper, lâchera, lapidaire, François Hollande, l’ancien patron des socialistes, résumant le sentiment général de ses anciens compagnons et tout le mépris que l’opportunisme que l’humanitaire mondaine aura suscité.
En trois ans de mandature, ce symptôme baroque de la vraie rupture sarkozienne aura fait du Quai d’Orsay «un ministère sinistré», plongeant les diplomates «dans le désarroi le plus total», jugera, sans indulgence, l’écrivain Jean Christophe Rufin, ancien ambassadeur de France à Dakar (Sénégal), évincé de son poste à la demande du président Abdoulaye Wade. Propulsant les «néo conservateurs français» aux postes de commande du Quai d’Orsay, sans toutefois s’imposer dans le domaine de la politique étrangère, «le Quai d‘Orsay, sous Kouchner, a servi de vitrine à la fois « people » et morale, masquant une realpolitik» faite dans les coulisses par des réseaux parallèles affairistes de l’Elysée, ajoutera le diplomate nullement suspecté d’anti sarkozysme primaire, dans une interview au Monde en date du 7 juillet 2010. Enfonçant le clou, deux ténors de la diplomatie française, le gaulliste Alain Juppé et le socialiste Hubert Védrine, dans une démarche bi partisane, déploreront la déliquescence de l’outil diplomatique français, sous Kouchner, dans une tribune conjointe parue, le même jour, dans le même journal.
En trois ans de mandature, cet ancien médecin à vocation humaniste a dû renoncer à l’humanitaire, sous l’effet de ses dérives médiatiques, telle l’affaire de l’Arche de Zoé, à l’humanitarisme spectacle, à la manière de Rama Yade, sa sous ministre aux indignations sélectives, sous les contraintes de la realpolitik, à l’affairisme indécent, enfin, sous l’effet des révélations corrosives sur ses connections avec les dictatures africaines, passant sans coup férir des boat people aux pages people des magazine, en tandem avec sa compagne Christine Ockrent, illustration pathologie de l’endogamie de la classe politico médiatique et du discrédit consécutif de la presse en France.
L’homme qui menaçait de ses foudres le général Omar Al Bachir du Soudan, en mars 2007, promettant la victoire aux Darfouris, aura été mutique à un moment charnière de l’ingérence humanitaire, l’assaut naval israélien contre une flottille de pacifistes européens, en pleine zone maritime internationale, le 31 mai 2010, illustration symptomatique de ses dérives et de sa démagogie. En un mot de sa mystification.
Que n’a-t-il exigé, en moment-là, la levée du Blocus de Gaza comme celui du Darfour? Exigé le percement d’un corridor reliant l’enclave soudanaise à l’enclave palestinienne? Réclamé la comparution en justice des criminels israéliens avec la même vigueur qu’il réclamait celle des criminels soudanais? Sceller, en somme, dans l’ordre symbolique, et la communauté de destin des suppliciés de l’humanité, et la cohérence de son combat. Imprecator tout au long de sa carrière, l’homme s’est dévoilé Matamore en fin de carrière. Mutique en Palestine comme auparavant à propos du Tibet pour cause de gros contrats avec le géant chinois.
Au final, son ingérence humanitaire aura eu pour zone d’intervention privilégiée, les zones pétrolifères, (Biafra, Kurdistan, Darfour, Birmanie) sans qu’il ait été possible de déterminer si cette concordance relevait de la coïncidence fortuite ou de la préméditation. L’homme focalise il est vrai la suspicion avec son rapport de complaisance pour la firme pétrolière Total en Birmanie, qu’il exonèrera de l’accusation du travail forcé des mineurs.
«Que Kouchner se soit fait marginaliser par l’Elysée, y compris sur la Géorgie, l’Algérie, la Côte-d’Ivoire, et encore, dernièrement, sur la diplomatie culturelle de la France et l’idée d’un Etat palestinien unilatéral, telle est la loi de la République sarkozyste et son univers impitoyable. Que nos ambassadeurs envoient aujourd’hui leurs dépêches en toute priorité à la cellule diplomatique de l’Elysée, telle est la réalité des choses. Que Kouchner ait joué les «idiots inutiles» et qu’il ait, dupe d’abord de lui-même, perdu tout prix et toute latitude à la minute même où il se ralliait, tant pis pour lui. Que dans sa chute et sa descente muette aux enfers dorés du Quai d’Orsay, il ait, nolens volens, relégué aux oubliettes et, de ce fait, dégradé l’idée même du devoir d’ingérence, voilà qui restera porté à son débit, politiquement, intellectuellement et moralement», estimera l’éditeur Gilles Hertzog. Dans une tribune au titre ravageur «De l’inutilité du soldat Kouchner» paru dans Libération le 23 Mars 2010, l’éditeur invite Bernard Kouchner à un sursaut de dignité «fidèle à ce qu’il fut hier avant d’être ministre… et avec le panache qu’on lui connut jadis, de partir sur une première et dernière ingérence dont il se ferait enfin devoir vis-à-vis de lui-même». Jamais oraison funèbre ne parut aussi lugubre, et, venant de la part d’un ami, aussi sépulcral.
Sa hantise demeure toutefois son émulation avec son faux alter ego Rony Brauman, dont il vit la comparaison comme un supplice intolérable. Un homme qui se distinguede la cohorte des idéalistes, des opportunistes ou des affairistes gravitant dans l’orbite de l’action humanitaire internationale, un homme que beaucoup voient en parfait représentant du médecin urgentiste de l’intervention humanitaire auprès des peuples en désespérance. Un curseur dans le domaine humanitaire, tant pour son humanisme que pour son humanité que pour son urbanité. Sa profession, la médecine, est une vocation qu’il vit comme une mission, et, sa judaïté, il l’assume, naturellement, comme une donnée de la naissance dont il n’éprouve aucun besoin de justification, de compensation ou de surcompensation. Une éthique de vie qui l’oblige et non un argument de vente qu’il instrumentalise pour sa promotion médiatique.
Beaucoup voient en lui une antithèse du grand gourou de l’humanitarisme médiatique, Bernard Kouchner, que ses anciens compagnons de route socialistes qualifient charitablement d’«un tiers mondiste, deux tiers mondain», pour sa flamboyance et ses extravagances, grand bourgeois parisien qui se vit comme «doublement juif parce qu’à moitié juif», comme si l’identité était quantifiable, l’engagement humanitaire conditionné par sa rentabilité politique et la solidarité humaine prédéterminée par la discrimination des critères religieux ou sociaux.
De quelle vérité puise-t-il son crédit ce discours sur le mythe des origines d’un homme qui n’aurait jamais dû ignorer la signification étymologique de son patrimoine familial –Koch noir en Hébreu et Kousner par extension un éthiopien- ces fameux Falashas, considérés comme une couche sociale inférieure de juifs car de souche arabo africaine, méprisés de ce fait par les Israéliens, descendant de la dynastie Himyarite, originaire des Arabes du sud du Yémen, à l’effet d’inciter ce «sang mêlé» à prêcher la concorde et non la discorde, le consensus et non le dissenssus, de par sa qualité de premier ministre des Affaires étrangères judéo arabe d’un pays, la France, qui abrite la plus forte communauté musulmane et la plus forte communauté juive d’Europe occidentale.
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Trois semaines après son débarquement du Quai d’Orsay, Bernard Kouchner est plongé dans la pénombre, une situation qu’il n’a jamais connu en soixante ans d’existence, dans un silence réparateur, qu’il espère salvateur. Retour sur ce parcours, au départ prometteur d’une entrée triomphale au Panthéon de l’Histoire, dont les errances et les déviances vouent désormais, le fondateur de l’observateur des religions au ministère des Affaires étrangères, à la damnation des feux éternels, sinon de l’enfer, à tout le moins du purgatoire. Jouant de malchance, l’éviction de Bernard Kouchner s’est accompagné de révélations de la presse française sur la mise au point d’un système de piratage de données internes au pôle audiovisuel extérieur français visant à espionner le dirigeants du groupe pour le compte de son épouse, Christine Ockrent, une dérive qui, si elle était confirmée, retentirait comme le signe du naufrage moral de l’ancien couple tendance de la vie politique française.
Ce papier est couplé avec un précédent papier intitulé: Christine Ockrent, le passe droit permanent]
Requiem pour l’ingérence humanitaire médiatique : Bernard Kouchner, un «trophy boy», une potiche de luxe,
René Naba | 03. 12. 2010 | Paris
La plus belle prise de gauche de Nicolas Sarkozy s’est révélée être un «trophy boy», un trophée, certes, un trophée de luxe même, en son trône du Quai d’Orsay, mais à usage exclusivement décoratif, une potiche dans la pleine acception du terme, reliquat d’un parcours chaotique qui le verra personnifier à lui seul, au fil de sa carrière, toutes les déclinaisons de l’humanitaire (1), l’humanitaire authentique au Biafra (1960), l’humanitaire médiatique en Somalie (1990), l’humanitaire affairiste au Gabon, en 2010.
Un parcours qui l’aura porté à l’un de postes les plus prestigieux de la République, le Quai d’Orsay, le ministère des Affaires étrangères, celui de Vergennes et d’Aristide Briand, des gaullistes Maurice Couve de Murville et Michel Jobert, des socialistes Claude Cheysson et Hubert Védrine. Au prix de graves reniements qui feront que sa désertion sera accueillie avec une satisfaction non dissimulée par ses anciens camarades du parti socialiste trop heureux de se débarrasser d’un transfuge en puissance, tant était pathétique son empressement, tant était pitoyable sa précipitation.
Au point que son débarquement ministériel, le 15 novembre 2010, sera accueilli avec un enthousiasme non moins dissimulé: «Bernard Kouchner n’est pas encore une cause humanitaire», pour s’en préoccuper, lâchera, lapidaire, François Hollande, l’ancien patron des socialistes, résumant le sentiment général de ses anciens compagnons et tout le mépris que l’opportunisme que l’humanitaire mondaine aura suscité.
En trois ans de mandature, ce symptôme baroque de la vraie rupture sarkozienne aura fait du Quai d’Orsay «un ministère sinistré», plongeant les diplomates «dans le désarroi le plus total», jugera, sans indulgence, l’écrivain Jean Christophe Rufin, ancien ambassadeur de France à Dakar (Sénégal), évincé de son poste à la demande du président Abdoulaye Wade. Propulsant les «néo conservateurs français» aux postes de commande du Quai d’Orsay, sans toutefois s’imposer dans le domaine de la politique étrangère, «le Quai d‘Orsay, sous Kouchner, a servi de vitrine à la fois « people » et morale, masquant une realpolitik» faite dans les coulisses par des réseaux parallèles affairistes de l’Elysée, ajoutera le diplomate nullement suspecté d’anti sarkozysme primaire, dans une interview au Monde en date du 7 juillet 2010. Enfonçant le clou, deux ténors de la diplomatie française, le gaulliste Alain Juppé et le socialiste Hubert Védrine, dans une démarche bi partisane, déploreront la déliquescence de l’outil diplomatique français, sous Kouchner, dans une tribune conjointe parue, le même jour, dans le même journal.
En trois ans de mandature, cet ancien médecin à vocation humaniste a dû renoncer à l’humanitaire, sous l’effet de ses dérives médiatiques, telle l’affaire de l’Arche de Zoé, à l’humanitarisme spectacle, à la manière de Rama Yade, sa sous ministre aux indignations sélectives, sous les contraintes de la realpolitik, à l’affairisme indécent, enfin, sous l’effet des révélations corrosives sur ses connections avec les dictatures africaines, passant sans coup férir des boat people aux pages people des magazine, en tandem avec sa compagne Christine Ockrent, illustration pathologie de l’endogamie de la classe politico médiatique et du discrédit consécutif de la presse en France.
L’homme qui menaçait de ses foudres le général Omar Al Bachir du Soudan, en mars 2007, promettant la victoire aux Darfouris, aura été mutique à un moment charnière de l’ingérence humanitaire, l’assaut naval israélien contre une flottille de pacifistes européens, en pleine zone maritime internationale, le 31 mai 2010, illustration symptomatique de ses dérives et de sa démagogie. En un mot de sa mystification.
Que n’a-t-il exigé, en moment-là, la levée du Blocus de Gaza comme celui du Darfour? Exigé le percement d’un corridor reliant l’enclave soudanaise à l’enclave palestinienne? Réclamé la comparution en justice des criminels israéliens avec la même vigueur qu’il réclamait celle des criminels soudanais? Sceller, en somme, dans l’ordre symbolique, et la communauté de destin des suppliciés de l’humanité, et la cohérence de son combat. Imprecator tout au long de sa carrière, l’homme s’est dévoilé Matamore en fin de carrière. Mutique en Palestine comme auparavant à propos du Tibet pour cause de gros contrats avec le géant chinois.
Au final, son ingérence humanitaire aura eu pour zone d’intervention privilégiée, les zones pétrolifères, (Biafra, Kurdistan, Darfour, Birmanie) sans qu’il ait été possible de déterminer si cette concordance relevait de la coïncidence fortuite ou de la préméditation. L’homme focalise il est vrai la suspicion avec son rapport de complaisance pour la firme pétrolière Total en Birmanie, qu’il exonèrera de l’accusation du travail forcé des mineurs.
«Que Kouchner se soit fait marginaliser par l’Elysée, y compris sur la Géorgie, l’Algérie, la Côte-d’Ivoire, et encore, dernièrement, sur la diplomatie culturelle de la France et l’idée d’un Etat palestinien unilatéral, telle est la loi de la République sarkozyste et son univers impitoyable. Que nos ambassadeurs envoient aujourd’hui leurs dépêches en toute priorité à la cellule diplomatique de l’Elysée, telle est la réalité des choses. Que Kouchner ait joué les «idiots inutiles» et qu’il ait, dupe d’abord de lui-même, perdu tout prix et toute latitude à la minute même où il se ralliait, tant pis pour lui. Que dans sa chute et sa descente muette aux enfers dorés du Quai d’Orsay, il ait, nolens volens, relégué aux oubliettes et, de ce fait, dégradé l’idée même du devoir d’ingérence, voilà qui restera porté à son débit, politiquement, intellectuellement et moralement», estimera l’éditeur Gilles Hertzog. Dans une tribune au titre ravageur «De l’inutilité du soldat Kouchner» paru dans Libération le 23 Mars 2010, l’éditeur invite Bernard Kouchner à un sursaut de dignité «fidèle à ce qu’il fut hier avant d’être ministre… et avec le panache qu’on lui connut jadis, de partir sur une première et dernière ingérence dont il se ferait enfin devoir vis-à-vis de lui-même». Jamais oraison funèbre ne parut aussi lugubre, et, venant de la part d’un ami, aussi sépulcral.
Sa hantise demeure toutefois son émulation avec son faux alter ego Rony Brauman, dont il vit la comparaison comme un supplice intolérable. Un homme qui se distinguede la cohorte des idéalistes, des opportunistes ou des affairistes gravitant dans l’orbite de l’action humanitaire internationale, un homme que beaucoup voient en parfait représentant du médecin urgentiste de l’intervention humanitaire auprès des peuples en désespérance. Un curseur dans le domaine humanitaire, tant pour son humanisme que pour son humanité que pour son urbanité. Sa profession, la médecine, est une vocation qu’il vit comme une mission, et, sa judaïté, il l’assume, naturellement, comme une donnée de la naissance dont il n’éprouve aucun besoin de justification, de compensation ou de surcompensation. Une éthique de vie qui l’oblige et non un argument de vente qu’il instrumentalise pour sa promotion médiatique.
Beaucoup voient en lui une antithèse du grand gourou de l’humanitarisme médiatique, Bernard Kouchner, que ses anciens compagnons de route socialistes qualifient charitablement d’«un tiers mondiste, deux tiers mondain», pour sa flamboyance et ses extravagances, grand bourgeois parisien qui se vit comme «doublement juif parce qu’à moitié juif», comme si l’identité était quantifiable, l’engagement humanitaire conditionné par sa rentabilité politique et la solidarité humaine prédéterminée par la discrimination des critères religieux ou sociaux.
De quelle vérité puise-t-il son crédit ce discours sur le mythe des origines d’un homme qui n’aurait jamais dû ignorer la signification étymologique de son patrimoine familial –Koch noir en Hébreu et Kousner par extension un éthiopien- ces fameux Falashas, considérés comme une couche sociale inférieure de juifs car de souche arabo africaine, méprisés de ce fait par les Israéliens, descendant de la dynastie Himyarite, originaire des Arabes du sud du Yémen, à l’effet d’inciter ce «sang mêlé» à prêcher la concorde et non la discorde, le consensus et non le dissenssus, de par sa qualité de premier ministre des Affaires étrangères judéo arabe d’un pays, la France, qui abrite la plus forte communauté musulmane et la plus forte communauté juive d’Europe occidentale.
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