Conséquence directe de l'affaire WikiLeaks, la diplomatie américaine s'est attirée les foudres de nombre de dirigeants étrangers, qui vont jusqu'à réclamer des démissions.
Des députés allemands ont même été jusqu'à réclamer le rappel de l'ambassadeur des États-Unis à Berlin tandis que le président vénézuélien Hugo Chavez a exhorté la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton à démissionner.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a, lui, appelé Washington à « demander des comptes », pour leurs « commentaires erronés » et leurs « diffamations », aux auteurs des notes diplomatiques divulguées par WikiLeaks mettant en cause sa personne et la Turquie.
« Ces fuites sont instructives et montrent au monde entier le cynisme des appréciations et des raisonnements qui dominent dans la politique étrangère de différents États, en l'occurrence, je fais allusion aux États-Unis d'Amérique », a lancé vendredi Dmitri Medvedev.
Décrit comme un dirigeant « falot et hésitant » dans des télégrammes diplomatiques américains, le président russe a toutefois tenu à ajouter : « Nous ne sommes pas paranoïaques et ne lions pas les relations russo-américaines à de quelconques fuites. »
Le Premier ministre Vladimir Poutine, perçu dans ces câbles comme le « mâle dominant » de la scène politique en Russie, y avait, pour sa part, répliqué avec morgue mercredi, son porte-parole émettant le souhait de voir chez les partenaires de la Russie « une diplomatie plus professionnelle, plus sérieuse et plus réfléchie ».
Les dépêches américaines ont également provoqué des tensions avec l'Allemagne, où des députés du parti libéral (partenaire minoritaire de la coalition gouvernementale) ont demandé hier aux États-Unis de rappeler leur ambassadeur à Berlin, Philip Murphy, au comportement jugé « inconvenant ».
« Madame Clinton doit démissionner », s'emporte Hugo Chavez
Interrogé à ce sujet, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, a cependant assuré que Berlin continuerait à travailler avec l'actuel ambassadeur.
M. Murphy et d'autres diplomates américains se montraient particulièrement durs envers le ministre des Affaires étrangères et vice-chancelier Guido Westerwelle, chef du FDP, allié des chrétiens démocrates de la chancelière Angela Merkel, dans les documents confidentiels publiés par WikiLeaks. Ils le jugeaient « incompétent, vain et antiaméricain ».
Jeudi déjà, le FDP avait annoncé qu'un proche collaborateur de M. Westerwelle quittait ses fonctions pour avoir été la « gorge profonde » (la source) des Américains pendant les négociations en vue de la formation d'un gouvernement après les élections de septembre 2009.
Quant au chef de l'État brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, il avait réagi le même jour à l'affaire WikiLeaks en disant que « si on pensait que les Américains étaient meilleurs que les autres, en fin de compte ils font les mêmes bêtises que tout le monde ».
« Les États-Unis ont commis une grave erreur, ils ont détruit la confiance de pays alliés et de pays amis avec ces actes d'espionnage, avec ce type de messages », a de son côté réagi le président équatorien Rafael Correa.
« L'empire (américain) est mis à nu (...) Mme Clinton doit démissionner », s'est emporté, plus incisif, son homologue vénézuélien Hugo Chavez, le chef de file de la gauche radicale latino-américaine, qualifié de « fou » par certains messages diplomatiques.
DNA
Des députés allemands ont même été jusqu'à réclamer le rappel de l'ambassadeur des États-Unis à Berlin tandis que le président vénézuélien Hugo Chavez a exhorté la secrétaire d'État américaine Hillary Clinton à démissionner.
Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a, lui, appelé Washington à « demander des comptes », pour leurs « commentaires erronés » et leurs « diffamations », aux auteurs des notes diplomatiques divulguées par WikiLeaks mettant en cause sa personne et la Turquie.
« Ces fuites sont instructives et montrent au monde entier le cynisme des appréciations et des raisonnements qui dominent dans la politique étrangère de différents États, en l'occurrence, je fais allusion aux États-Unis d'Amérique », a lancé vendredi Dmitri Medvedev.
Décrit comme un dirigeant « falot et hésitant » dans des télégrammes diplomatiques américains, le président russe a toutefois tenu à ajouter : « Nous ne sommes pas paranoïaques et ne lions pas les relations russo-américaines à de quelconques fuites. »
Le Premier ministre Vladimir Poutine, perçu dans ces câbles comme le « mâle dominant » de la scène politique en Russie, y avait, pour sa part, répliqué avec morgue mercredi, son porte-parole émettant le souhait de voir chez les partenaires de la Russie « une diplomatie plus professionnelle, plus sérieuse et plus réfléchie ».
Les dépêches américaines ont également provoqué des tensions avec l'Allemagne, où des députés du parti libéral (partenaire minoritaire de la coalition gouvernementale) ont demandé hier aux États-Unis de rappeler leur ambassadeur à Berlin, Philip Murphy, au comportement jugé « inconvenant ».
« Madame Clinton doit démissionner », s'emporte Hugo Chavez
Interrogé à ce sujet, le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, a cependant assuré que Berlin continuerait à travailler avec l'actuel ambassadeur.
M. Murphy et d'autres diplomates américains se montraient particulièrement durs envers le ministre des Affaires étrangères et vice-chancelier Guido Westerwelle, chef du FDP, allié des chrétiens démocrates de la chancelière Angela Merkel, dans les documents confidentiels publiés par WikiLeaks. Ils le jugeaient « incompétent, vain et antiaméricain ».
Jeudi déjà, le FDP avait annoncé qu'un proche collaborateur de M. Westerwelle quittait ses fonctions pour avoir été la « gorge profonde » (la source) des Américains pendant les négociations en vue de la formation d'un gouvernement après les élections de septembre 2009.
Quant au chef de l'État brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, il avait réagi le même jour à l'affaire WikiLeaks en disant que « si on pensait que les Américains étaient meilleurs que les autres, en fin de compte ils font les mêmes bêtises que tout le monde ».
« Les États-Unis ont commis une grave erreur, ils ont détruit la confiance de pays alliés et de pays amis avec ces actes d'espionnage, avec ce type de messages », a de son côté réagi le président équatorien Rafael Correa.
« L'empire (américain) est mis à nu (...) Mme Clinton doit démissionner », s'est emporté, plus incisif, son homologue vénézuélien Hugo Chavez, le chef de file de la gauche radicale latino-américaine, qualifié de « fou » par certains messages diplomatiques.
DNA
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