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**Megane** · 05 décembre 2010, 13h56

Oui c'est ça!

Taper toujours sur les plus faibles, c'est plus facile...

Tu ne dis pas un mot sur tous les pervers qui profitent de leur misère...
Aussi bien les clients que les proxénètes, des vautours en forme humaine.
Ah oui c'est vrai! j'ai oublié! ce sont des hommes ...

Mais où avais-je la tête...

Seules les femmes sont diaboliques, les hommes de pauvres petites victimes...

Tu as déjà vu une femme aller faire le trottoir pour le fun?

Ce sont des personnes mortes de l'intérieur...

Je suis outrée par ce que tu as écris, tu n'as rien compris

On ne fait pas carrière dans la prostitution, c'est l'un plus vil visage de l'homme que de pousser une personne à vendre son corps pour vivre, en vendant son corps on vend son âme.

Je t'invite à méditer sur ce poème:

Poeme d'une survivante de la prostitution

Ne soyez pas dupés par moi.
Ne soyez pas bernés par le visage que je présente.
Car je porte mille masques et aucun d'eux n'est moi.
Prétendre est un art, une seconde nature pour moi mais ne vous méprenez pas.
Pour l'amour de Dieu, ne vous y trompez pas.
Je donne l'impression d'être bien dans ma peau, que tout est lumineux et imperturbable,
Que l'assurance est mon nom, et que le toupet est un jeu,
Et que les eaux sont calmes et que c'est moi qui commande,
Que je n'ai besoin de personne,
Mais s'il vous plaît, ne me croyez pas!
De l'extérieur j'ai peut-être l'air assurée, mais cette surface est un masque.
A l'intérieur de moi, nul bien-être, en moi se trouve la vraie personne,
Confuse, effrayée, seule, je panique rien qu'à l'idée que ma fragilité soit exposée.
Je crée frénétiquement un masque pour me cacher derrière,
Une façade nonchalante et sophistiquée,
Pour m'aider à prétendre, comme un bouclier devant le regard qui sait voir.
Et pourtant ce regard est mon unique salut et je le sais aussi,
Car s'il est suivi de reconnaissance et qu'il y ait de la chaleur,
C'est la seule chose qui pourrait me garantir ce que je ne parviens pas à me garantir moi-même,
Que j'ai de la valeur.
Mais je ne le vous dis pas car cela m'est égal.
J'ai peur que vous pensiez que je ne suis rien.
J'ai peur de vous voir rire de moi.
Et votre rire me tuerait.
Alors, je joue mon jeu, mon jeu désespéré avec cette façade d'assurance au dehors.
Et l'enfant au fond de moi tremble.
Alors je commence par haranguer les masses, puis je vous déverse paresseusement des mots qui ne sont rien.
Mais je tais ce qui pleure en moi.
Aussi quand je retourne dans ma routine quotidienne, ne soyez pas dupés par ce que je vous dis.
Je vous en prie, écoutez attentivement ce que je ne vous dis pas.

Poème d'une survivante de la prostitution cité pat Kahtleen Mitchell dans "Making the Harm Visible" CATW 1999

**petitpas** · 05 décembre 2010, 17h24

Avant tout merci bien pour le passage ainsi que pour le commentaire.

Tu dis « je suis outrée par ce que tu as écris, tu n'as rien compris »

Si ce que j’ai écrit, est bel et bien un vécu quotidien, tu n’as pas à être choquée ou indignée, sinon je t’approuve

Tu dis « Tu as déjà vu une femme aller faire le trottoir pour le fun? »

Oui, elles le font avec plaisir et de gaieté de cœur, elles le font pour l’argent, parce que ça rapporte énormément, une recette d’une journée équivaut à un salaire mensuel d’un cadre d’une société

Tu dis « Seules les femmes sont diaboliques, les hommes de pauvres petites victimes »

Je dirai plutôt « Seules les filles de joie sont diaboliques, les hommes de pauvres petites victimes »

Tu dis « Ce sont des personnes mortes de l'intérieur... »

Et j’ai dit à la fin de mon texte
« …Tant qu’elles n’auront pas limités les dégâts
Et qu’elles n'auront pas révisé leur comportement
En établissant à nouveau leur propre bilan »

Tu dis « On ne fait pas carrière dans la prostitution, c'est l'un plus vil visage… »

Et c’est ce que je leur reproche dans mon texte, tout en les exhortant à y mettre un terme

En plus, nul n’ignore que ces filles de joie citées dans le texte ont un syndicat, paye les impôts, font une activité réglementée (sur leur propre demande, avec leur propre consentement,) sans aucune contrainte, sont protégées par des textes de lois, et par tous les agents de l’ordre public,se paye des gardes du corps, sont libres d’agir à leur guise, et pour leur prouver sa bonne foi, l’état pourtant laïque ; leur a affecté la rue Saint Denis (suite à leur demande.) pour y commettre leurs péchés sans impunité.

Elles sont toutes lettrés, y en à qui sont licenciées et plus, y en a aussi qui sont mariées, elles savent ce qu’elles font, elles savent qu’elles seront confrontées à faire l’amour bestial et sardonique avec toutes sorte de clients, mais peu leur importe, tant que leur amour commercial rapporte gros.

Dans mon texte je précise bien que ce sont elles qui vous agressent, qui vous lorgne, qui vous emballent, qui envahissent vos écrans de télé sans votre permission etc.

Citez-moi une seule filles de joie parmi celles que je décrit, qui veuille bien se marier avec quelqu’un de simple, elle n’acceptera que celui dont la situation financière est au top, sinon elle vous dira qu’elle est bien dans sa peau et avec son âme.

Quand à celle que vous avez cité comme référence, soit elle a vécu dans un pays où règne Dame Misère, soit qu’elle n’arrive plus à concurrencer ses plus jeunes et belles collègues,

C’est un peu comme pour les mannequins, lesquelles pour présenter un torchon de tissu sous forme d’habit, sont obligées de se faire contrôler par des spécialistes du prêt-à-porter, et ce contrôle se fait:

Au niveau de la taille, si la candidate a 1cm de plus ou de moins que la norme, elle est éliminée.

Au niveau de la beauté, si son nez n’est pas aquilin, ou son front bombé, ou son menton carré etc. elle est éliminée.

Mais ce qui est ridicule, c'est quand on met la candidate à nu, et qu’on mesure ses fesses, (si elles dépassent de ½ cm) la norme, elle est appelée soit à faire une petite intervention chirurgicale soit à être éliminée,

Et encore pour ses seins, (forme de poire, trop gros,) éliminée. L’idéal étant la forme d’une orange.

J'ignore, si pour présenter les slips pour femmes, on doit aussi analyser, mesurer etc. les S......des mannequins?

Tout ce dont je parle, (filles de joie et mannequins) je les ai vu dans des émissions télévisées (ARTE),

Le jour où les moyens me permettront de visiter un pays autre que le mien, le 1er pays que je visiterai sera la France? et le 1er endroit où je m'y rendrai, sera le musée du Louvre.

**Megane** · 05 décembre 2010, 17h37

Petit pas tu vis en Algérie, ca ne m'étonne pas avec tout ce que tu racontes sur des choses que tu n'as vu qu'à la télé.

La réalité est plus complexe que tu ne crois, mais je doute que tu puisses comprendre avec un simple message.

Les hommes en Algérie se disent fragiles pourtant ils font les machos, il faudrait savoir: alors vous etes forts ou faibles ? (victimes) car il faut choisir.

Quand à juger: il me semble qu'en Islam celui qui commet la fornication homme ou femme ont la même punition, mais là tu ne condamne que ces femmes, jamais les hommes? c'est bizarre non?

Aya je ne vais pas aller plus loin, je suis fatiguée, te laisse taper sur ces pauvres malheureuses, en espérant que jamais tu ne seras dans le besoin et la misère car là, il faudra te taper dessus à ton tour.

**petitpas** · 05 décembre 2010, 18h14

La réalité est celle vécue au quotidien par les filles de joie que j'ai cité, ce n'est pas aussi compliqué que ça, sinon prouves moi le contraire.

Ce que tu dis "Les hommes en Algérie se disent fragiles pourtant ils font les machos, il faudrait savoir: alors vous etes forts ou faibles ? (victimes) car il faut choisir.
Quand à juger: il me semble qu'en Islam celui qui commet la fornication homme ou femme ont la même punition, mais là tu ne condamne que ces femmes, jamais les hommes? c'est bizarre non?"
Est hors sujet

Quand aux homosexuels hommes qui entre eux s’accouplent
Jusqu’à êtres fiers de former des couples
Ainsi que ceux femmes qui font l’amour entre elles
Sans aucun état d'âme, avec liesse et excès de zèle etc.

J'en parle dans d'autres textes.

**coccidz** · 08 décembre 2010, 08h45

« Tu as déjà vu une femme aller faire le trottoir pour le fun? »

Oui, elles le font avec plaisir et de gaieté de cœur, elles le font pour l’argent, parce que ça rapporte énormément, une recette d’une journée équivaut à un salaire mensuel d’un cadre d’une société

petitpas , si elles se font appeler les filles de joie c'est pour mieuux cacher leur tristesse!

Tu dis « Seules les femmes sont diaboliques, les hommes de pauvres petites victimes »

Je dirai plutôt « Seules les filles de joie sont diaboliques, les hommes de pauvres petites victimes »

donc a ton avis elles se jouent de tous , des clients et de leurs souteneurs , pour vendre leurs chaires , tu est entrai d'intervertir les roles entre les victimes et les bourreaux

**coccidz** · 08 décembre 2010, 08h55

Comme une madone oubliée

Tous les soirs, la même fille attend
Sur le même square, le même banc
Comme une madone oubliée, les jambes croisées
Elle voyage au milieu des maisons
Dans la nuit bleue des télévisions
Comme les fantômes légers, les voiles de fumée
On dit qu'elle a des chambres en ville
On dit qu'elle dort sur le côté
Qu'elle est plutôt d'humeur facile
Qu'on ne la dérange jamais
Qu'il y a des tas de chats qui dorment
En travers sur ses oreillers
Au milieu du parfum des hommes
Et même si tout ça c'était vrai
Au milieu des feuilles et des brindilles
Elle fait son show sur talons aiguilles
Elle joue son cinéma muet
Elle tend ses filets
Et sur les allées du square s'imprime
Le pas de ses futures victimes
Qui viendront s'incendier le cœur
Aux étranges lueurs
On dit qu'elle est l'amie fidèle
De ceux qui n'osent pas parler
Qu'elle connaît le chant des sirènes
Qu'elle peut aussi le murmurer
Qu'il y a des tas de gens qui l'aiment
Et qui ne lui sourient jamais
Que ce ne sont jamais les mêmes
Et même si tout ça c'était vrai
Quels que soient les murs qui te protègent
Un soir tu te prendras à son piège
Le soir où tu seras devenu
Une ombre de plus
Car tous les soirs, la même fille attend
Sur le même square et sur le même banc
Comme une madone oubliée
Les jambes croisées

**momo.05** · 08 décembre 2010, 08h56

petitpas........un soucis avec les femmes et les homos?

**Ambrine** · 08 décembre 2010, 10h27

Plus je lis ce topic, plus il me perturbe ... je n'arrive pas à concilier la beauté de la poésie, sa grandeur avec la petitesse des idées dans le cas présent.
C'est aux antipodes de la poésie, de ce qu'elle devrait véhiculer, ce qui est écrit là.
On ne sent que la haine et le jugement de valeur.
Pour ma part, la poésie est censée nous ouvrir à l'autre, à nous faire comprendre (de l'intérieur) ce qu'il vit.

La bonté, l'empathie, la compassion, la compréhension, le soutien, l'écoute sont des valeurs que je préfèrerais voir mis en exergue dans des textes lyriques.

**petitpas** · 08 décembre 2010, 11h10

Ambrine, merci pour le passage et le commentaire.

Tu dis "Pour ma part, la poésie est censée nous ouvrir à l'autre, à nous faire comprendre (de l'intérieur) ce qu'il vit."

Et ce topic en est la réponse.

Tu dis "je n'arrive pas à concilier la beauté de la poésie, sa grandeur avec la petitesse des idées dans le cas présent."

La petitesse des idées dans le cas présent, ce sont des mots simples et non complexes, qui ne necessitent pas le bordas par reflexe, afin que le message passe facilement.

Tu dis "...la beauté de la poésie, sa grandeur etc."

Cela n'est n'est pas de mon niveau, et je préfère me limiter au mien (en tant qu'autodidacte)

**Ambrine** · 08 décembre 2010, 11h26

Je ne viens pas armée, Petitpas

Le poète (comme sa poésie) a un rôle à jouer dans ce monde ... il t'est donné la faculté d'exprimer ce que peu savent (ou peuvent) faire. D'où ma surprise concernant ton attaque en règle d'une petite minorité (que tu sembles, en plus, méconnaître) ... dommage. Vraiment dommage.

**Inata** · 08 décembre 2010, 12h00

Je vous en prie Medames tenteriez vous de convaincre petitpas. de la petitesse de ses ecris? !

**petitpas** · 08 décembre 2010, 12h32

On m'a toujours reproché d'étaler certaines vérités toutes crues, je n'y peux rien malgré que parfois ça dérange, (je sais que la vérité blesse) toujours est-il, je ne fais pas de l'hypocrisie

Je n'ai jamais prétendu être un poète, mais seulement un apprenti poète.

Quand aux poèmes du genre suivant:

...Ne suis-je point digne de t'aimer
Au nom du soleil prompt à rayonner
Dans l'azur que ses rayons éclairent
An nom de la nuit qui vint nous plaire

Tant de fois quand t'aimant comme tu m'aimais
Sur ton sein propice je m'endormais
Si de ton amour tu me dis digne
Sans toi je ne peux reconnaître ces signes

Qu'il en emplisse le ciel et la mer
Qu'il en charge les vents à Éole chers
Toi dont l'amour pâlit mon front hagard
Et de tes sourires et de tes regards

Et de l'hymen qui unit nos âmes
Mon cœur épris que tu remplis de flamme
Toujours fidèle se souviendra toujours
À tes prières je ne suis point sourd

Je reviendrai à ta couche blanche
Et comme l'humble hirondelle sur sa branche
Sur ton sein béni je me reposerai
Attends-moi ô ma belle je reviendrai

Je t'aime et je ne puis te haïr
Mais hélas je ne puis désobéir
J'eusse aimé rallumer ton flambeau embrasé
Par le feu pur de mes ardents baisers

J'eusse aimé dans ta couche charmante
Endormir ce cœur qui me tourmente
Ce cœur qui n'aima et n'aime que toi
Ce coeur qui ne peut enfreindre sa loi...

j'en ai rédigé à la pelle, mais tout ce qui se dit est totalement faux par rapport à la réalité, raison pour laquelle je relate en cru les faits réels dans mes modestes textes, quitte à déranger certains.

**petitpas** · 08 décembre 2010, 12h50

Inata Je vous en prie Medames tenteriez vous de convaincre petitpas. de la petitesse de ses ecris? ! Aujourd'hui 12h26
Inata:

__________________________________________________ ________________________

Merci pour ton passage, et comme tu dis, je suis convaincu de la petitesse de mes écrits.

Merci de m'avoir lu.

**Inata** · 08 décembre 2010, 14h00

J avoue que plus stupide comme commentaire je ne saurais trouver, j espere que tu te rends compte de ce que tu viens d ecrire!

Tu fais bien de me remercier les premieres lignes que j ai lu m ont fait perdre mon temps.

FIN.

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A celles qui se passent du voile de leurs âmes

A celles qui se passent du voile de leurs âmes

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