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La traque de Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks recherché dans une affaire de viol, paraît politiquement motivée, a estimé dimanche son avocat, alors que les derniers documents révélés par le site mettent en cause des responsables chinois dans des attaques contre Google.
L'un des avocats de M. Assange, Me Mark Stephens, s'est dit "inquiet par les motivations politiques qui semblent être derrière" cette affaire de viol en Suède. Son client est devenu l'ennemi public numéro 1 de plusieurs pays avec la publication par WikiLeaks de notes diplomatiques américaines secrètes.
Me Stephens, qui était interrogé sur la télévision britannique BBC, a notamment réaffirmé que son client avait tenté à plusieurs reprises de "rencontrer le procureur" chargé de ce dossier, mais en vain.
Il s'est aussi dit inquiet d une possible extradition de M. Assange vers les Etats-Unis, une fois qu'il aura été arrêté et confié à la police suédoise, soulignant les "déclarations belliqueuses venant des Etats-Unis" à l'encontre de son client.
Mais le procureur suédois Marianne Ny a exclu cette possibilité. "Cela ne peut pas se passer dans un cas comme celui-ci. Si quelqu'un est arrêté et poursuivi par un tribunal suédois, alors aucune autorité suédoise ou étrangère ne peut simplement venir et chercher l'intéressé", a-t-elle affirmé à la télévision suédoise TV4.
M. Assange, un Australien de 39 ans, est visé par un mandat d'arrêt international pour des affaires de "viol, agression sexuelle et coercition" commis sur deux femmes, des faits qui se seraient produits en Suède en août. La Suède a indiqué vendredi avoir renvoyé le mandat après l'avoir complété avec les éléments réclamés par la police britannique.
L'arrestation de M. Assange, qui se trouverait donc en Grande-Bretagne, avait jusqu'à présent été rendue impossible en raison d'un vice de forme dans le libellé du mandat d'arrêt initial suédois.
Cette affaire judiciaire d'ordre privé rebondit alors que le site créé par M. Assange, spécialisé dans la révélation de documents secrets, a commencé le 28 novembre à diffuser des télégrammes diplomatiques américains.
Les fuites ont provoqué l'émoi dans de nombreuses capitales, dont Washington qui les a qualifiées de "criminelles". Le gouvernement américain étudie les possibilités de poursuites . Divers pays considèrent ces documents comme des "engins thermo-nucléaires", a commenté Me Stephens dimanche.
Les dernières notes diplomatiques américaines révélées par WikiLeaks mettent en cause de hauts responsables chinois dans les cyber-attaques qui ont visé le géant américain de l'internet Google au printemps.
"Un contact bien placé affirme que le gouvernement chinois a coordonné les récentes intrusions dans les systèmes de Google", explique l'un de ces télégrammes, selon lequel les opérations étaient dirigées depuis le Bureau politique du Parti communiste chinois.
En mars, Google avait annoncé qu'il n'obéirait plus à l'ordre du gouvernement chinois de censurer son moteur de recherche, expliquant avoir été victime d'attaques informatiques coordonnées.
Par ailleurs, WikiLeaks a affirmé dimanche être toujours visé par d'"importantes" cyber-attaques et a demandé aux internautes de créer des sites internet "miroirs" sur lesquels son contenu serait accessible.
"Pour qu'il soit impossible de supprimer complètement WikiLeaks d'internet, nous avons besoin de votre aide. Si vous avez un serveur unix qui héberge un site internet et si vous voulez allouer une partie de vos ressources d'hébergement à WikiLeaks, vous pouvez nous aider", a expliqué le site.
Les attaques informatiques de ces derniers jours visant WikiLeaks ont bloqué à plusieurs reprises l'accès au site et l'ont contraint à trouver de nouvelles adresses internet.
"WikiLeaks contre-attaque. Plus vous nous coupez et plus on devient fort", a prévenu WikiLeaks sur son fil Twitter dimanche.
Par AFP (publié à El Watan).
L'un des avocats de M. Assange, Me Mark Stephens, s'est dit "inquiet par les motivations politiques qui semblent être derrière" cette affaire de viol en Suède. Son client est devenu l'ennemi public numéro 1 de plusieurs pays avec la publication par WikiLeaks de notes diplomatiques américaines secrètes.
Me Stephens, qui était interrogé sur la télévision britannique BBC, a notamment réaffirmé que son client avait tenté à plusieurs reprises de "rencontrer le procureur" chargé de ce dossier, mais en vain.
Il s'est aussi dit inquiet d une possible extradition de M. Assange vers les Etats-Unis, une fois qu'il aura été arrêté et confié à la police suédoise, soulignant les "déclarations belliqueuses venant des Etats-Unis" à l'encontre de son client.
Mais le procureur suédois Marianne Ny a exclu cette possibilité. "Cela ne peut pas se passer dans un cas comme celui-ci. Si quelqu'un est arrêté et poursuivi par un tribunal suédois, alors aucune autorité suédoise ou étrangère ne peut simplement venir et chercher l'intéressé", a-t-elle affirmé à la télévision suédoise TV4.
M. Assange, un Australien de 39 ans, est visé par un mandat d'arrêt international pour des affaires de "viol, agression sexuelle et coercition" commis sur deux femmes, des faits qui se seraient produits en Suède en août. La Suède a indiqué vendredi avoir renvoyé le mandat après l'avoir complété avec les éléments réclamés par la police britannique.
L'arrestation de M. Assange, qui se trouverait donc en Grande-Bretagne, avait jusqu'à présent été rendue impossible en raison d'un vice de forme dans le libellé du mandat d'arrêt initial suédois.
Cette affaire judiciaire d'ordre privé rebondit alors que le site créé par M. Assange, spécialisé dans la révélation de documents secrets, a commencé le 28 novembre à diffuser des télégrammes diplomatiques américains.
Les fuites ont provoqué l'émoi dans de nombreuses capitales, dont Washington qui les a qualifiées de "criminelles". Le gouvernement américain étudie les possibilités de poursuites . Divers pays considèrent ces documents comme des "engins thermo-nucléaires", a commenté Me Stephens dimanche.
Les dernières notes diplomatiques américaines révélées par WikiLeaks mettent en cause de hauts responsables chinois dans les cyber-attaques qui ont visé le géant américain de l'internet Google au printemps.
"Un contact bien placé affirme que le gouvernement chinois a coordonné les récentes intrusions dans les systèmes de Google", explique l'un de ces télégrammes, selon lequel les opérations étaient dirigées depuis le Bureau politique du Parti communiste chinois.
En mars, Google avait annoncé qu'il n'obéirait plus à l'ordre du gouvernement chinois de censurer son moteur de recherche, expliquant avoir été victime d'attaques informatiques coordonnées.
Par ailleurs, WikiLeaks a affirmé dimanche être toujours visé par d'"importantes" cyber-attaques et a demandé aux internautes de créer des sites internet "miroirs" sur lesquels son contenu serait accessible.
"Pour qu'il soit impossible de supprimer complètement WikiLeaks d'internet, nous avons besoin de votre aide. Si vous avez un serveur unix qui héberge un site internet et si vous voulez allouer une partie de vos ressources d'hébergement à WikiLeaks, vous pouvez nous aider", a expliqué le site.
Les attaques informatiques de ces derniers jours visant WikiLeaks ont bloqué à plusieurs reprises l'accès au site et l'ont contraint à trouver de nouvelles adresses internet.
"WikiLeaks contre-attaque. Plus vous nous coupez et plus on devient fort", a prévenu WikiLeaks sur son fil Twitter dimanche.
Par AFP (publié à El Watan).