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Une bactérie présente une nouvelle forme de vie.

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  • Une bactérie présente une nouvelle forme de vie.

    La Nasa marie arsenic et vieilles bacteries



    Avec un certain sens de la mise en scène, des chercheurs américains, financés par la Nasa, viennent d’annoncer dans la revue Science, la découverte, dans les sédiments du lac salé Mono en Californie, d’une bactérie capable de se développer à partir de l’arsenic, un violent poison naturel.


    Quelle est la nouveauté ?


    Classiquement, on considère qu’un organisme vivant autonome aussi simple qu’une bactérie a besoin, pour survivre, de six éléments chimiques de bases : le carbone, l’hydrogène, l’azote, l’oxygène, le phosphore et le soufre. Les autres éléments ne sont pas indispensables ; ils sont même parfois nocifs.

    Comme, jusqu’à maintenant, l’arsenic, ce métalloïde solide, gris métallique, qui, sous une certaine forme (arsenic dit inorganique) et à une certaine dose, est toxique pour l’homme. Or, ici, une bactérie, dont le nom de souche est GFAJ-1, est non seulement capable de survivre à l’arsenic, mais elle en incorpore également des éléments dans son ADN.

    « Ce que nous avons découvert, c’est un microbe effectuant quelque chose de nouveau : construire une partie de lui-même avec de l’arsenic », a expliqué Felisa Wolfe-Simon, chercheuse à l’Institut de géophysique américain (USGS).


    Peut-on réellement parler de nouvelle forme de vie ?


    « Nous avons ouvert la porte vers la possibilité d’une vie ailleurs dans l’univers. C’est fondamental », a-t-elle ajouté. Le fait qu’une bactérie soit capable d’évoluer dans l’arsenic pourrait suggérer que des formes de vie soient possibles sur d’autres planètes réputées invivables.

    Cependant c’est peut-être un peu vite dit. En effet, dès 2007, en France, des chercheurs ont mis en évidence une bactérie, Herminiimonas arsenicoxydans, capable de diminuer la toxicité de l’arsenic et même de l’emprisonner dans une vacuole.

    En 2008, Thomas Kulp du même institut de géophysique (et co-auteur de cette publication) a trouvé, dans le même lac, une cyanobactérie capable de tirer de l’énergie en transformant l’arsenic (en oxydant l’arsénite, forme dissoute d’arsenic, pour en faire de l’arséniate), et ensuite fabriquer des molécules organiques.

    Une colonie de ces bactéries a même pu être cultivée uniquement en présence d’arsénite. Il est possible que des bactéries de ce type aient fait partie des premières bactéries à peupler la Terre primitive, concluait-il.

    En 2009 enfin, Felisa Wolfe-Simon, ainsi qu’Ariel Anbar et Paul Davies de l’université d’Arizona, émettaient l’hypothèse que l’arsenic puisse se substituer au phosphore (dont il est proche dans le tableau périodique des éléments chimiques de Mendeleev) dans des formes précoces de vie sur Terre.

    La découverte annoncée aujourd’hui est donc un pas de plus dans cette voie. « C’est une bactérie connue, explique Ariel Anbar. Mais personne n’avait encore réalisé qu’elle pouvait évoluer dans un milieu a priori hostile, l’arsenic. Ce qui est nouveau, c’est que l’arsenic est utilisé comme bloc de construction pour un organisme », poursuit-il.


    Quelles sont les conséquences de cette découverte ?


    « Nous avions cette idée que la vie requiert six éléments sans exception : carbone, hydrogène, azote, oxygène, phosphore et soufre », souligne Ariel Anbar. Maintenant il s’avère qu’il pourrait bien y avoir une exception. »

    Cette découverte doit être relativisée précise toutefois Frances Westall, biogéologue au CNRS d’Orléans. « Ce travail montre que, si on les force, ces bactéries peuvent utiliser l’arsenic plutôt que le phosphore, explique-t-elle. Mais elles ne l’utilisent pas spontanément, naturellement », insiste-t-elle. Quant à la découverte d’une vie extraterrestre, elle est encore loin d’être à l’ordre du jour, reconnaît le professeur Anbar.

    Denis SERGENT

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    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
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  • #2
    Et une vidéo pour ceux qui n'aiment pas lire !

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    Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
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    • #3
      Très intéressant loubia je crois avoir reconnu André brack ...

      beaucoup de chercheurs pensent aussi que la vie pourrait s'organiser autour du Si à la place du Carbone ... en effet
      d'autres pensent que la vie sur Terre même est d'origine extraterrestre (c'est à dire la vie s'est conçue ailleurs et est arrivée sur Terre avec l'arrivée de l'eau lors du bombardement de la Terre par les comètes qui sont de la glace à 50% H20) ... un jour nous comprendrons un mieux les choses tout ça c'est comme un puzzle chaque jour nous avons une petite pièce ...

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      • #4
        Il y a le discours qui dit que la NASA essaye de redorer son blason après ses nombreux et récurrents échecs dans la technologie spatiale.Elle prétend avoir découvert des microorganismes capables de survivre dans l'arsenic ou je ne sais quoi, laissant entendre qu'elle les a fabriquer en laboratoire, alors qu'il ne s'agit que de bactéries qui ont été obligées par la force des choses à se modifier d'elles-mêmes pour s'acclimater aux nouveaux environnements hostiles dont l'homme est à l'origine. Bref, c'est Darwin...
        Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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