Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Rachida Dati déplore ce qui se passe entre l’Algérie et le Maroc

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Rachida Dati déplore ce qui se passe entre l’Algérie et le Maroc

    [IMG]http://www.***********.com/images/articles/dati.jpg[/IMG] L’ex-ministre française de la Justice, Rachida Dati, a déploré dimanche à Alger la situation qui prévaut actuellement entre l’Algérie et le Maroc en raison du conflit au Sahara occidental. « Je suis désolée pour ce qui se passe entre l’Algérie et le Maroc », a-t-elle affirmé lors d’une conférence de presse animée à l’issue d’une conférence débat sur l’avenir de l’UPM à l’école supérieure des sciences politiques d’Alger.
    Selon elle « rien ne ressemble plus à un Algérien qu’un Marocain et rien ne ressemble plus à un Marocain qu’un Algérien ». Elle affirme que les autorités marocaines « ont fait preuve de tempérance et de respects vis-à-vis des Algériens ». «Je peux vous dire que je n’ai pas entendu chez les Marocains d'attaques, d'agressions ou de marque d’irrespect vis-à-vis des Algériens, je tiens à vous le dire et à vous l’affirmer, aussi bien dans une enceinte politique telle que le parlement européen, aussi bien dans une enceinte beaucoup plus nationale sur le territoire marocain et plus généralement en France. » Et contrairement aux supputations, elle pense qu’il ne pourra jamais y avoir de conflit entre les deux pays voisins. « Je fais confiance à la responsabilité des dirigeants des deux pays. Je ne peux pas imaginer qu’il y ait un jour un quelconque conflit entre l’Algérie et le Maroc ».
    Concernant le refus de la France de voter la résolution contre le Maroc après l’assaut de Layoune qui a fait des dizaines de morts, Mme Dati dont le père est marocain et la mère algérienne, l’a justifié par l’absence d’informations fiables sur ce qui s’est réellement passé. Elle a donné l’exemple des images diffusées à la télévision et qui avaient en réalité été filmées à Gaza en 2008. « Il était important que nous puissions prendre du temps pour débattre, réfléchir pour avoir une résolution qui ne soit pas une résolution passionnelle, mais politique fondée sur des arguments objectifs. Ça n’a pas été le cas, donc j’ai voté contre ».
    Quant au projet de l’UPM, elle a reconnu le blocage politique en raison du conflit israélo-palestinien. Mais elle a estimé que ce conflit ne doit pas constituer un « frein » pour mener à bon port des projets économiques, culturels et sociaux. Par ailleurs, elle a indiqué que l’Algérie, « pays où elle voit défiler une partie de sa vie » est un partenaire incontournable de l’UE notamment sur le plan énergétique. Au sujet des relations avec la France, elle a indiqué « qu’il faut se dire les choses en face même de manière brutale. Ça nous permet d’avancer ».


    TSA
    Dernière modification par Maghreb-United, 05 décembre 2010, 22h52.

  • #2
    Silence radio concernant la propagande local ? Réveillez vous les Algériens...

    Commentaire


    • #3
      Silence radio concernant la propagande local ? Réveillez vous les Algériens...
      je ne vois rien de choquant dans sa déclaration , elle est dans son rôle

      d'eurodéputée UMP d'origine algéro marocaine .
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

      Commentaire


      • #4
        Rachida Dati au secours du Maroc

        Rachida Dati au secours du Maroc
        06 Décembre 2010 - Page : 24
        Lu 919 fois L’ancienne ministre de la Justice de Nicolas Sarkozy ne fait qu’affirmer la protection qu’assure Paris au Royaume chérifien.
        Le Maroc est bien protégé, semble-t-il, par l’autre rive de la Méditerranée. Soutenant la position de Paris, Rachida Dati, députée européenne du parti présidentiel, UMP, de Nicolas Sarkozy, a réitéré son appui à la position exprimée par la France quant à la résolution du Parlement européen (PE) appelant à la constitution d’une commission d’enquête sur les événements dont a été victime le peuple sahraoui dans les territoires sahraouis occupés.
        Le Parlement européen s’est prononcé, rappelle-t-on, en faveur de la mise sur pied d’une commission parlementaire aux fins d’enquêter sur l’agression de l’armée marocaine contre le camp sahraoui de Gdeim Izik dans la périphérie d’El Aâyoune. Une décision à laquelle l’ancienne ministre française de la Justice, d’origine marocaine, s’oppose. «Je me suis opposée à cette résolution. La délibération ne devait pas avoir lieu», a-t-elle dit, hier, lors d’un point de presse animé à l’Institut supérieur national des sciences politiques, à Ben Aknoun.
        Invitée à donner une conférence-débat sur le thème «Quel avenir pour l’Union pour la Méditerranée?», Mme Dati, également, maire du VIIe arrondissement à Paris, n’a pas hésité à venir au secours du Maroc à propos des événements évoqués. Selon les explications données par la députée européenne, les «raisons» de son opposition seraient, selon elle, la précipitation qu’aurait mis le Parlement européen à examiner cette question. Précipitation? Il faut croire que le temps ne compte pas pour Mme Dati alors que ce dossier est en instance depuis «seulement» 35 ans. Trois fois rien.
        «Le vote de la résolution ne devait pas avoir lieu au mois de novembre, mais, plutôt, au mois de décembre. Le vote a été avancé très rapidement, alors qu’il n’y avait pas eu de débat ni d’informations nécessaires. Nous n’avions aucun élément d’information sur ce qui s’est passé», argue-t-elle, totalement en décalage par rapport à un dossier de décolonisation pris en charge par les institutions internationales. Rachida Dati affirme ainsi qu’elle «ne pouvait» pas «voter une résolution dont j’ignore les éléments d’information».
        Il est fort possible, sinon probable que les occupations de Mme Dati ne lui permettent pas de suivre assidûment les événements qui marquent notre région, mais de là à dire qu’elle n’a pas d’informations sur ce qui s’est passé à El Aâyoune, alors que les médias du monde entier ont fait état des exactions commises par l’armée d’occupation marocaine contre une population sahraouie désarmée, voilà qui laisse dubitatif, surtout pour une députée censée suivre de près toute l’actualité politique et diplomatique dans le monde et plus particulièrement dans la région méditerranéenne. Lors de la conférence-débat à laquelle ont assisté des étudiants et des professeurs universitaires, Mme Dati a demandé à ce que des «éclairages soient faits sur les douloureux événements qui se sont produits à El Aâyoune».
        Des éclairages? «Oui», répond-t-elle. Et de préciser qu’il y avait de fausses informations qu’on doit vérifier. Mme Dati a avancé des arguments spécieux, peu convaincants. Cela aurait été simple, sinon courageux, d’épouser la position indéfendable de l’occupant marocain, plutôt que de chercher des prétextes vaseux quant à sa «non-information des événements douloureux d’El Aâyoune».
        Rachida Dati reste ainsi, dans la ligne diplomatique tracée par Paris par rapport à la question sahraouie. De fait, la France n’a pas hésité à brandir son veto pour bloquer le Conseil de sécurité sur la question de la répression sanglante de la population sahraouie d’El Aâyoune. Effectivement, Mme Dati reprend à son compte le même leitmotiv défendu par Taieb Fassi Fihri, ministre marocain des Affaires étrangères. «La résolution du Parlement européen est précipitée et partiale. Précipitée car nous avions convenu avec la conférence des présidents que la résolution allait être adoptée en décembre prochain», avait-il réagi après le vote de la résolution du PE.
        Ce passage explique, clairement, la complicité qui existe entre les deux capitales. Rabat ne fait que défendre les arguments que Paris lui dicte. Cette complicité s’est confirmée au moment où de nombreux pays avaient condamné et dénoncé les violents incidents qui se sont produits dans le camp de Gdeim Izik lors de son démantèlement, ainsi que dans la ville d’El Aâyoune.
        Tahar FATTANI

        Commentaire

        Chargement...
        X