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Wikileaks, Israel et ses alliés arabes

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  • Wikileaks, Israel et ses alliés arabes

    Dans un télégramme daté du 16 mars 2009, le conseiller politique à l'ambassade américaine de Tel-Aviv évoque son entretien avec le directeur général de la division du Moyen-Orient au ministère israélien des Affaires Étrangères, Yaâkov Hadas.
    Selon ce télégramme, Hadas a passé en revue avec le conseiller américain les relations entre « Israël » et les pays du Golfe, et notamment les Émirats.
    Hadas a également précisé que Cheikh Abdallah ben Zayed entretient de bonnes relations personnelles avec Tzipi Livni.
    Selon Hadas, « ils (les dirigeants arabes) ne sont pas prêts à dire en public ce qu'ils disent dans les réunions à huis clos ».
    De son côté, le quotidien israélien Haâretz, affirme que ce télégramme prouve la tenue d'un dialogue secret et ouvert entre les deux parties bien qu'il n'y ait pas de relations diplomatiques officielles entre « Israël » et les Émirats.
    Le quotidien précise, dans ce contexte, que le ministère des Affaires étrangères a été chargé de la gestion des relations avec les pays du Golfe.
    Alors que la relation avec l'Arabie saoudite a été confiée, ces dernières années, à l'ancien chef du Mossad, Meir Dagan.
    « Ces révélations n'affectent pas du tout Israël, peut-être même est-ce le contraire », a reconnu Giora Eiland, général israélien à la retraite et ancien conseiller d'Ariel Sharon.
    Ces documents, précise-t-il, « montrent que des pays arabes tels que l'Arabie saoudite s'intéressent bien plus à l'Iran qu'au conflit israélo-palestinien, par exemple ».
    Les documents révélés pas Wikileaks, décrivant une menace nucléaire croissante de la part de l'Iran, les liens de la Turquie avec Al Qaïda en Irak, le danger pakistanais et la discorde au sein de la Ligue arabe font, et comme l'indique le journaliste d'Oumma Hicham Hamza, les délices de Tel Aviv.
    Gideon Lévy, chroniqueur au quotidien Haâretz, a dans un éditorial daté du mois d'octobre dernier, félicité, au nom d'Israël, Wikileaks pour avoir démontré au reste du monde que les exactions de guerre commises par les Américains étaient bien plus graves que celles effectuées en 2009 par l'armée israélienne dans la Bande de Ghaza.
    Il n'en demeure pas moins que certains des documents divulgués peuvent en effet gêner les alliés traditionnels de Tel Aviv :
    ainsi en va-t-il de celui relatif au Maroc.
    Après avoir qualifié le président Kadhafi d'«émotif», Meir Dagan, l'ancien directeur du Mossad, qui vient justement de quitter ses fonctions , avait fait savoir en 2007 aux diplomates américains que le Maroc, confronté au terrorisme, s'en sortait plutôt bien, «en dépit de son roi»
    …courrier d'Algérie

  • #2
    Peut-être que nous n'avons pas tout à fait la même version. Il faut essayer de récuperer le message d'origine.

    Je me permets donc de poster à mon tour la version relayée par Jeune Afrique qui comme chacun le sait est à la solde du Makhzen.



    Extrait de Jeune Afrique du 5 au 11 décembre 2010

    Face à la menace terroriste
    Un télégramme daté du 26 juillet 2007 rapporte une discussion entre Frances Fragos Townsend, conseillère à la sécurité intérieure et au contre-terrorisme du président George W. Bush, et Meir Dagan, le patron du Mossad, à Tel-Aviv. L'Israélein se dit préoccupé par la situation de l'Algérie, dont le Sud devient de plus en plus dangereux et où les forces islamistes menacent le pouvoir. "Le Maroc s'adapte mieux à ces questions", conclut Dagan.

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