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Traitement de la douleur, urgence d’une politique nationale!

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  • Traitement de la douleur, urgence d’une politique nationale!

    Les praticiens insistent sur l’urgence d’une politique nationale

    La seconde et dernière journée du 2e congrès national de lutte contre la douleur, qui s’est tenu à l’hôtel Sheraton, a été consacrée à l’étude de la douleur chez l’enfant, à l’état des lieux et aux perspectives. Les spécialistes ont souligné que «la douleur de l’enfant, longtemps négligée ces dernières années, a connu une grande avancée dans la compréhension de la physiopathologie et, subséquemment, a en enregistré une amélioration des moyens de prévention et de prise en charge».
    «L’amélioration de la prise en charge de la douleur chez l’enfant en Algérie doit passer obligatoirement par le développement de la lutte contre la douleur dans les structures de santé, le développement de la formation des professionnels de santé sur l’évaluation et le traitement de la douleur, ainsi que par l’information du public.

    Le tout entrant dans le cadre d’un plan national de lutte contre la douleur», ont-il conclu. Les congressistes ont déploré l’absence de législation en la matière, contrairement à ce qui existe dans de nombreux pays du monde. Ils ont noté que «l’apparition de métastases osseuses dans l’évolution d’un cancer a malheureusement un pronostic fatal à plus ou moins long terme.

    Dans 60 à 70 % des cas, la douleur est le maître symptôme révélateur de ces métastases. Elle est souvent difficile à maîtriser et responsable d’une dégradation de la qualité de vie».Les 2/3 au moins des patients atteints de cancer à un stade avancé font état de douleurs.

    La meilleure prise en charge de ce mal repose sur un traitement, qui s’est amélioré ces dernières années, à la morphine de fond et aussi par l’utilisation des biphosphonates dans la lutte contre les douleurs d’origine maligne. Selon les résultats d’une étude présentée lors de ce congrès, l’intensité de la douleur est d’emblée sévère dans 1/3 des cas à la phase initiale de la maladie et dans 2/3 des cas pour un stade avancé.

    Des essais cliniques en cancérologie ont montré que plus de 41 % des patients présentant des tumeurs métastatiques solides se plaignent de douleurs en rapport avec la maladie, alors que seulement 58 % d’entre eux bénéficient d’un traitement que l’on pourrait considérer comme satisfaisant.

    Dans ce sens, le président de la Société algérienne d’évaluation et de traitement de la douleur (SAETD), le professeur Brahim Griène, a appelé à l’élaboration d’une législation nationale sur le traitement de la douleur et à l’allègement de la réglementation de la prescription par le médecin de morphine aux patients gravement atteints.

    Il a précisé que la législation en vigueur régissant la prescription par le médecin de la morphine aux malades est obsolète et doit impérativement être actualisée en fonction des nouvelles données. Actuellement, le médecin en charge du traitement de la douleur ne peut prescrire de morphine pour son patient que sur ordonnance «sécurisée» et pour une durée très limitée, d’une semaine renouvelable.

    De son côté, la maître-assistante en pédiatrie à l’hôpital Parnet, Mme Mouffouk, a indiqué que la crise vaso-occlusive douloureuse représente la première cause de consultation aux urgences et la première cause d’hospitalisation. Il est important de bien traiter la douleur chez l’enfant drépanocytaire et d’adhérer aux différents groupes de travail pour mieux gérer l’administration de morphine et soulager au maximum nos patients, a-t-elle conclu.

    -Le jeune Independant
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