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250 000 jeunes en quête d’emploi à Oran

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  • 250 000 jeunes en quête d’emploi à Oran


    Avec l’apport de 6 laboratoires, 250 chercheurs universitaires et la présence de plus de 700 ha de technopôles, la wilaya d’Oran pourrait développer une stratégie économique basée sur une coopération accrue entre les jeunes investisseurs, l’université et les organismes de soutien à l’emploi.

    Officiellement, un nombre de 60 000 jeunes chômeurs a été enregistré dans la wilaya d’Oran (cumul 2009-2010), alors que les statistiques officieuses font état de quelque 250 000 jeunes sans travail, selon le représentant d’une association sociale. “Le chiffre que nous avançons est en deçà de la réalité du terrain, si l’on tient compte des milliers de jeunes chômeurs essaimés à travers les communes déshéritées et les zones semi-rurales”, indique notre interlocuteur. Vaille que vaille, on laissera entendre que les portes de l’emploi sont grandes ouvertes dans une wilaya qui compte plus de deux millions d’habitants. Pour prendre le train de la compétitivité de l’économie oranaise et son adaptation aux activités des PME/PMI, les responsables doivent renforcer les axes de développement en ayant recours aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), indique-t-on. En 2009, les services de l’Agence nationale de l’emploi (Anem) ont comptabilisé 79 686 demandes d’emploi qui se sont soldées par 7 559 placements.

    C’est peu par rapport à une batterie de mesures visant à assouplir les conditions d’obtention des micro-crédits. Pour les responsables de l’Ansej, 3 847 emplois ont été créés sur 1 233 dossiers déposés. Sur ce plan, il a été délivré 800 attestations d’éligibilité et de confirmation avec, au final, la création de 2 543 postes de travail. “Les financements triangulaires ont constitué 723 opérations d’investissement, 38 financements mixtes pour un total de plus de 238 milliards de centimes en 2009”, affirme-t-on. Parmi les problèmes liés aux lenteurs administratives, il est important de citer le parcours du combattant du jeune chômeur en quête de débouchés. Les tracasseries tatillonnes de l’administration et la réticence des banquiers qui ne jouent pas franc jeu découragent les jeunes investisseurs porteurs de projets. Cet état de fait est notamment expliqué par l’absence de confortement des pôles de recherche universitaire.

    La mise en place de parcs technologiques et d’incubateurs (ou pépinières) innovants constitue la pierre angulaire des microentreprises. Considérée comme un pôle économique régional important, la wilaya d’Oran compte plus de 17 000 PME, soit 1 PME pour 70 habitants et 11 200 microentreprises, dont 47% tournent avec moins de 10 employés. Dans un autre ordre de préoccupation, la commission de sélection et de validation (CSV) qui regroupe cinq banques et quatre Chambres (pêche, agriculture…), ainsi que la Caisse nationale d’assurance-chômage (Cnac), compte désormais se réunir deux fois par mois au lieu d’une séance mensuelle, apprend-on par ailleurs. Cette mesure vise à atténuer les conditions de faisabilité des dossiers déposés par les jeunes chômeurs en quête de débouchés. Une moyenne de 60 à 100 dossiers sont traités tous les mois par cette commission de facilitation. Outre la levée des contraintes bancaires et la réduction de l’inscription des demandeurs (Anem) à seulement un mois, l’accès aux documents est ainsi allégé.

    L’introduction de ces mesures d’assouplissement a été bien accueillie par les jeunes créateurs de microentreprises, souligne-t-on. Un constat chiffré renseigne sur le nombre de demandes examinées par la CSV qui a eu à traiter 2 245 dossiers déposés, dont 1 760 ont été certifiés éligibles. Une enveloppe budgétaire de l’ordre de 104 milliards de centimes a été dégagée par les cinq banques participantes. Une prévalence est relevée chez les jeunes ayant opté pour le secteur des services (37%), suivie par les entreprises industrielles (22%) et les transports (20%).

    Dans un autre contexte, la Chambre de l’artisanat et des métiers, en collaboration avec le Bureau international du travail, la GTZ (Allemagne), offre un espace au profit des entrepreneurs qui pourront se constituer en Nucleus (groupe non formel d’entreprises). Cette initiative prévoit dans ses projets l’appui, l’information, la formation ainsi que les aides dans les domaines d’intérêt commun. Un fonds de promotion de l’artisanat traditionnel a été créé au ministère de tutelle pour apporter aide et assistance financières aux projets susceptibles de promouvoir l’artisanat et les métiers y afférents. En 2009, la wilaya d’Oran a enregistré quelque 1 500 PME qui ont été créées dans le cadre des nouvelles mesures d’encouragement et d’appui à la promotion de l’emploi au profit des jeunes chômeurs porteurs de projet de microentreprise.

    Liberté

    La calomnie est une guêpe qui vous importune et contre laquelle il ne faut faire aucun mouvement

  • #2
    Officiellement, un nombre de 60 000 jeunes chômeurs a été enregistré dans la wilaya d’Oran (cumul 2009-2010), alors que les statistiques officieuses font état de quelque 250 000 jeunes sans travail, selon le représentant d’une association sociale. “Le chiffre que nous avançons est en deçà de la réalité du terrain, si l’on tient compte des milliers de jeunes chômeurs essaimés à travers les communes déshéritées et les zones semi-rurales”, indique notre interlocuteur.
    voilà un exemple des statistiques officielles que les ir-responsables font gober au pauvre peuple.

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