Le système monétaire islamique
En finance islamique la monnaie est un instrument de mesure de la valeur des biens et services. Pour pouvoir assurer efficacement cette fonction, la monnaie doit disposer de trois caractéristiques essentielles :
1. La stabilité. Si vous utilisez une règle pour mesurer et que la longueur de cette règle change tout le temps, qu’un jour elle fasse 20 cm, le lendemain 23 cm et un autre jour 30 cm, il est évident que cette règle n’est pas un bon instrument de mesure.
2. La durabilité. La monnaie doit pouvoir conserver intacte l’épargne issue du revenu du travail ou du commerce, et ceci même sur une longue durée.
3. La valeur intrinsèque. La valeur de la monnaie doit être contenue dans la monnaie et ne pas dépendre du bon vouloir d’un législateur. Le croyant ne reconnaît que Dieu comme dispensateur de richesse. La richesse appartient à Dieu seul et il la donne et la retire à qui il veut. Nul autre ne doit pouvoir diminuer la richesse que Dieu vous a donnée, sauf à commettre une injustice.
Il est clair que la monnaie papier – aussi appelée monnaie fiduciaire, du latin fides qui signifie confiance – ne possède aucune des trois caractéristiques précitées… et ne mérite pas son attribut de confiance. En fait, la notion d’actif toxique pourrait être étendue à la monnaie fiduciaire non convertible en or, et en premier lieu au dollar.
La tradition prophétique a validé comme monnaie soit des métaux précieux (or et argent), soit à titre exceptionnel d’autres commodités qui présentent les trois caractéristiques de stabilité, de durabilité et de valeur intrinsèque. A Médine les monnaies les plus utilisées étaient le dinar d’or et le dirham d’argent. Il y a 1400 ans un dinar d’or permettait d’acheter un bœuf et un dirham d’argent pouvait acheter un poulet. Aujourd’hui la même pièce d’or permettrait encore d’acheter un bœuf et la même pièce d’argent achèterait aussi un poulet. 0% d’inflation en 1400 ans, qui dit mieux ?!!
Non, l’inflation n’est pas un phénomène « naturel »
La plupart des gens pensent que ce sont les Etats qui créent l’argent. Les spécialistes de la finance savent qu’en réalité la monnaie fiduciaire est créée à près de 90% par les banques privées, sans parler des produits dérivés et autres inventions financière toxiques dont les bulles spéculatives éclatent régulièrement, semant la panique parmi les « investisseurs ». Chaque fois qu’une banque accorde un crédit, elle créée de l’argent, et pour chaque euro ou dollar qu’elles possèdent en réserve les banques sont autorisées à créer 9 autres euros ou dollars qui n’ont aucune réalité économique. Cette création artificielle d’argent est la principale source d’inflation. Le droit de créer la monnaie doit être restreint aux seuls états.
Les banques rendent de nombreux services aux particuliers et aux entreprises : conservation de l’argent dans un lieu sûr, transfert d’argent de compte à compte et de pays à pays, intermédiation financière, financement de l’investissement et du commerce etc. Mais ces fonctions utiles au développement ne justifient aucunement que les banques s’arrogent le droit de créer artificiellement de l’argent et d’alimenter ainsi une inflation qui va détruire plus de richesses que n’en créera l’opération financée par la banque. Cette destruction de richesse est aggravée par la pratique de l’intérêt (riba) qui gonfle de manière mécanique la masse monétaire (inflation vient du latin inflare qui signifie gonfler).
Voilà ce que l’ancien Président des Etats-Unis, Thomas Jefferson, anticipant les risques d’inflation, de récession et de dévalorisation d’actifs disait à propos de la gestion de la monnaie par les banques privées et de ses conséquences potentiellement destructrices : « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit… » Thomas Jefferson, Président des Etats-Unis d’Amérique, 1802.
La finance islamique source de développement durable
En finance islamique la monnaie est un instrument de mesure de la valeur des biens et services. Pour pouvoir assurer efficacement cette fonction, la monnaie doit disposer de trois caractéristiques essentielles :
1. La stabilité. Si vous utilisez une règle pour mesurer et que la longueur de cette règle change tout le temps, qu’un jour elle fasse 20 cm, le lendemain 23 cm et un autre jour 30 cm, il est évident que cette règle n’est pas un bon instrument de mesure.
2. La durabilité. La monnaie doit pouvoir conserver intacte l’épargne issue du revenu du travail ou du commerce, et ceci même sur une longue durée.
3. La valeur intrinsèque. La valeur de la monnaie doit être contenue dans la monnaie et ne pas dépendre du bon vouloir d’un législateur. Le croyant ne reconnaît que Dieu comme dispensateur de richesse. La richesse appartient à Dieu seul et il la donne et la retire à qui il veut. Nul autre ne doit pouvoir diminuer la richesse que Dieu vous a donnée, sauf à commettre une injustice.
Il est clair que la monnaie papier – aussi appelée monnaie fiduciaire, du latin fides qui signifie confiance – ne possède aucune des trois caractéristiques précitées… et ne mérite pas son attribut de confiance. En fait, la notion d’actif toxique pourrait être étendue à la monnaie fiduciaire non convertible en or, et en premier lieu au dollar.
La tradition prophétique a validé comme monnaie soit des métaux précieux (or et argent), soit à titre exceptionnel d’autres commodités qui présentent les trois caractéristiques de stabilité, de durabilité et de valeur intrinsèque. A Médine les monnaies les plus utilisées étaient le dinar d’or et le dirham d’argent. Il y a 1400 ans un dinar d’or permettait d’acheter un bœuf et un dirham d’argent pouvait acheter un poulet. Aujourd’hui la même pièce d’or permettrait encore d’acheter un bœuf et la même pièce d’argent achèterait aussi un poulet. 0% d’inflation en 1400 ans, qui dit mieux ?!!
Non, l’inflation n’est pas un phénomène « naturel »
La plupart des gens pensent que ce sont les Etats qui créent l’argent. Les spécialistes de la finance savent qu’en réalité la monnaie fiduciaire est créée à près de 90% par les banques privées, sans parler des produits dérivés et autres inventions financière toxiques dont les bulles spéculatives éclatent régulièrement, semant la panique parmi les « investisseurs ». Chaque fois qu’une banque accorde un crédit, elle créée de l’argent, et pour chaque euro ou dollar qu’elles possèdent en réserve les banques sont autorisées à créer 9 autres euros ou dollars qui n’ont aucune réalité économique. Cette création artificielle d’argent est la principale source d’inflation. Le droit de créer la monnaie doit être restreint aux seuls états.
Les banques rendent de nombreux services aux particuliers et aux entreprises : conservation de l’argent dans un lieu sûr, transfert d’argent de compte à compte et de pays à pays, intermédiation financière, financement de l’investissement et du commerce etc. Mais ces fonctions utiles au développement ne justifient aucunement que les banques s’arrogent le droit de créer artificiellement de l’argent et d’alimenter ainsi une inflation qui va détruire plus de richesses que n’en créera l’opération financée par la banque. Cette destruction de richesse est aggravée par la pratique de l’intérêt (riba) qui gonfle de manière mécanique la masse monétaire (inflation vient du latin inflare qui signifie gonfler).
Voilà ce que l’ancien Président des Etats-Unis, Thomas Jefferson, anticipant les risques d’inflation, de récession et de dévalorisation d’actifs disait à propos de la gestion de la monnaie par les banques privées et de ses conséquences potentiellement destructrices : « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit… » Thomas Jefferson, Président des Etats-Unis d’Amérique, 1802.
« Le système bancaire moderne fabrique de l’argent à partir de rien. Ce processus est peut-être le tour de dextérité le plus étonnant qui fut jamais inventé. La banque fut conçue dans l’iniquité et est née dans le pêché. Les banquiers possèdent la Terre. Prenez la leur, mais laissez-leur le pouvoir de créer l’argent et, en un tour de mains, ils créeront assez d’argent pour la racheter. Ôtez-leur ce pouvoir et toutes les grandes fortunes comme la mienne disparaîtront et ce serait bénéfique car nous aurions alors un monde meilleur et plus heureux. Mais, si vous voulez continuer à être les esclaves de banques et à payer le prix de votre propre esclavage, laissez donc les banquiers continuer à créer l’argent et à contrôler les crédits. » Josiah Stamp, Directeur de la Banque d’Angleterre de 1928 à 1941
Face à l’inflation monétaire, les commerçants et les prestataires indépendants réagissent en augmentant à leur tour leurs prix et tarifs, mais les salariés sont démunis de cette possibilité, et même lorsque les organisations syndicales se mobilisent en faveur de revendications salariales, les augmentations accordées ne compensent que partiellement les effets de l’inflation. D’autres catégories sociales tels que les retraités, les étudiants, les chômeurs etc. sont totalement démunies devant les effets pervers de l’inflation.La finance islamique source de développement durable
ولا تبخسوا الناس أشياءهم ولا تفسدوا في الأرض بعد إصلاحها
… ne dépréciez pas aux gens leurs valeurs et ne semez pas la corruption sur terre.
Coran, Houd 11:85
… ne dépréciez pas aux gens leurs valeurs et ne semez pas la corruption sur terre.
Coran, Houd 11:85
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