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Les vérités du Congrès américain

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    Les vérités du Congrès américain


    Le document a porté sur la politique en Algérie, l’économie, les relations extérieures et le terrorisme, ainsi que les indicateurs économiques.
    Le service de recherche du Congrès américain a indiqué, dans un rapport qui vient d’être publié, que l’Algérie est la «puissance militaire et économique dominante dans la région» du Maghreb et représente un «partenaire-clé des Etats-Unis dans la lutte contre le terrorisme». Le document a été élaboré par les commissions de l’institution parlementaire.
    Ce Service de recherche est une agence fédérale dépendant du Congrès des Etats-Unis chargée de la recherche sur les politiques publiques qui lui vaut le surnom de «think tank (cercle de réflexion) du Congrès», dont les rapports sont considérés par les milieux politiques de «haut niveau, pointus et objectifs».
    C’est l’une des rares fois où cette institution distribue d’aussi bons points à l’Algérie. Le rapport, qui relève la «stabilité de la situation nationale en Algérie» se compose de six chapitres portant essentiellement sur le gouvernement et la politique en Algérie, l’économie, les relations extérieures et le terrorisme, ainsi que les indicateurs économiques. Dans le sommaire de ce document du département d’Etat, le Service de recherche souligne que «l’Algérie est un pays de plus en plus important dans les efforts américains pour lutter contre le terrorisme international et représente un partenaire-clé dans la lutte contre les groupes liés à Al Qaîda». «En tant que producteur d’énergie, l’Algérie est également une source importante de gaz naturel pour les Etats-Unis mais n’est pas un des principaux bénéficiaires de l’aide (financière) américaine», ajoute la même source.
    Concernant encore les relations entre l’Algérie et les Etats-Unis dont les liens, note-t-il, «datent depuis le Traité de paix et d’amitié en 1775», le rapport précise qu’elles s’étaient «renforcées depuis les multiples rencontres qui ont eu lieu entre le Président Bouteflika et l’ex-président américain George W.Bush».
    «En 2005, les Etats-Unis et l’Algérie ont lancé le dialogue militaire mixte pour favoriser les échanges, la formation et les exercices conjoints», souligne le rapport qui cite notamment la coopération entre les deux pays dans la lutte contre le terrorisme et les multiples visites effectuées par des responsables américains en Algérie, ainsi que celle du ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci, effectuée en décembre 2009 à Washington.
    En ce qui concerne les relations économiques, cet organe du Congrès souligne que «les liens se sont élargis au-delà du secteur de l’énergie tels le secteur bancaire, les produits pharmaceutiques et d’autres industries» et rappelle la signature d’un accord de coopération en juin 2007 entre l’Algérie et les Etats-Unis dans l’utilisation pacifique de l’énergie nucléaire, ainsi que l’aide en équipements fournie en juin dernier par Sonatrach à la société pétrolière BP pour lutter contre la pollution causée par la marée noire au golfe du Mexique.
    Dans le chapitre relatif au terrorisme, le rapport fait une rétrospective détaillée sur ce fléau en Algérie depuis 1992. Il souligne que la lutte menée contre le terrorisme par les forces de l’ordre algériennes et les deux dispositifs de la Concorde civile de 1999 et de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale de 2005 engagés par le Président Bouteflika ainsi que les recrutements massifs par les forces de police et de gendarmerie «pour renforcer les frontières, augmenter la sécurité dans les aéroports, et accroître la présence des forces de sécurité dans les grandes villes» ont permis de réduire à grande échelle la force de frappe des groupes terroristes.
    Abordant la présence d’Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi) dans la région du Sahel, le Centre de recherche du Congrès note que le gouvernement algérien avait déployé des milliers de soldats au Sahara tout au long des frontières avec le Mali, le Niger et la Mauritanie pour combattre ce groupe. Il poursuit qu’ «avec l’immensité du Sahara, l’Algérie considère que la coopération régionale est nécessaire pour lutter contre la présence de l’Aqmi».
    A ce propos, le rapport cite les différentes réunions des chefs d’état-major des armées de l’Algérie, de la Mauritanie, du Niger et du Mali pour examiner la situation qui prévaut dans la région du Sahel, et la décision de la création d’un poste de commandement opérationnel régional, tout en précisant que l’Algérie s’oppose fermement au paiement de rançons contre la libération des otages détenus par les terroristes. Abordant le volet économique, le rapport indique que les prix élevés du pétrole ont permis à l’Algérie d’augmenter ses réserves de change à 157 milliards de dollars en septembre 2010 et maintenir sa croissance économique, se traduisant par un «boom» dans les activités de construction, la baisse du chômage et le remboursement anticipé de la dette extérieure. Il souligne également que les deux plans quinquennaux 2005-2009 de 140 milliards de dollars et de 2010-2014 de 286 milliards de dollars sont destinés à générer la croissance et l’emploi.
    Dans le chapitre relatif aux affaires étrangères, le rapport indique qu’après l’indépendance en 1962, «l’Algérie était au premier plan de la politique du Tiers-monde, en particulier dans le Mouvement des non-alignés, et avait une diplomatie très active dans le Monde arabe et l’Afrique». «Cette activité diplomatique s’était, néanmoins, ralentie dans les années 1990 en raison du terrorisme», observe-t-il.
    «Avec l’avènement du président Bouteflika, l’Algérie a réapparu comme un acteur régional, en particulier en Afrique», souligne le Centre de recherche du Parlement américain.


    Nabil BELBEY
    l'expression dz
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