Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les grands clubs et les grands joueurs algeriens

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les grands clubs et les grands joueurs algeriens

    Très nombreux, parmi nous, ne connaissent pas l'histoire de notre football, de nos clubs et des nombreux grands joueurs qui ont marqué toutes les époques, profesionnels ou amateurs. Je propose que ceux, d'entre nous, qui ont connu ces époques ou qui ont des informations, fassent profiter le reste.

    Pas de chauvinisme svp, pas de polémiques stériles et contentons-nous de rapporter l'histoire. Je laisse à quelqu'un d'autre le soin d'inaugurer cette rubrique. J'y reviendrais, bien sûr.

  • #2
    J'ai un peu hésité entre le MCO et la JSMT, mais comme il n'y a pas beaucoup de représentants de Tiaret sur le forum j'ai opté pour zarga qui malheureusement n'est plus ce qu'elle était. J'espère qu'elle remontera la pente et connaitra des jours meilleurs

    Allah Allah ya zarga makhalitina 3koul lekbache m3alga we hna bla ftour

    A Tiaret le sport était synonyme de LA TIARETIENNE. C'est dans les années 1920 que LA TIARETIENNE fut créée. Jusqu'en 1945, seule l'équipe de football du GALLIA SPORT TIARETIEN régna dans la région avec des joueurs de talent qui se nommaient : Les frères Guittoun, Bakhti, les frères Skander, Zelassi, Arcis, Benasayag, Brindisi, Boubaï, Carrière, Castex, Chabal, Delbreuil, Dorner, Fohrer, Gatti, Mico, Muletier, Navarro, Richarme, Salinas, etc...

    La création de la JEUNESSE SPORTIVE MUSULMANE TIARETIENNE, la JSMT, en 1945, après la deuxième guerre mondiale n'était pas fortuite ; c'était le symbole fort de la contestation des Algériens.

    Le GALLIA SPORT se trouva saigné à blanc par le départ de la plus part des joueurs qui ont signés à la JSMT. Dès le début et très rapidement la JSMT devint une excellente équipe respectée et redoutée par les meilleurs équipes de l'Oranie. Des joueurs Français avaient opté pour les Bleus et Blancs, on peut citer : Bouyoko, Chabal, Dié, Mico, etc...

    Sous la présidence de Monsieur AIT ABDERRAHIM Hamou dont l'ancien stade municipal porte le nom, les joueurs de la JSMT avaient pour noms : Les frères Guittoun Boutkhil, Larbi et Kadri, Larbi Ould El Garde, les frères Mehenni, Chaouch Ferhat, Zakour, Lamouri, Hamani Ould El Kamel, Zelassi, Fernane, les frères Skander Mohamed, Khaled, Madjid, Yazid et Hamid qui fit les beaux jours des clubs professionnels de première division, le Havre et Bordeaux. Il était connu sous le pseudo de « Robert » et fut sélectionné en équipe de France espoir.

    Après l'indépendance et sous la présidence de Maître Yazid Skander entouré d'une équipe de dirigeants désintéressés (Bouabdelli Mohamed, Benmessaoud Méziane, Brahim, Boumazza Mohamed, Ould Bachir Abdelkader, Zakour, Zitouni Benattia, Layachi Abdelkader, Merazi Abdelkader, Belarbi Abdallah, Kharroubi Benaouda, Mohamed Ouaddah, Bouabid, Saad Khattab, Bouabida Abdelkader etc...), la JSMT avait connu des moments inoubliables qui ont marqués le Football national et fait vibrer des stades.

    Les joueurs, ah les joueurs, il y eut de grands de très grands à l'image de mon frère et ami, ami depuis l'école primaire, je veux dire TAHAR, LE MAJESTIEUX TAHAR BENFARHAT, à la fois capitaine des Bleus et Blancs (avant Zarga), des Verts et Blancs (avant fennecs) et de l'équipe d'Afrique. Nos internationaux sont nombreux : Hamid Skander, Amara Saïd, Ibrir Abderrahmane, Hamid Belabbès, Krimo (Laribi Abdelkrim le chat),Tahar Benferhat, Banus II (Braïk Mohamed), Benmessaoud Khelifa, Moussa Saïb,.... Et aujourd'hui le jeune Messaoud. Je ne peux pas oublier les autres, la TETE D'OR, Souidi Benaïssa champion du retourner, Beladjine Madjid, Skander Ali, Okat Rabah, Mayouti Mohamed, Banus I (Braïk Benaissa), Ali Seddik, Haous Abdelkader, Ali Jonquet, Mokhtari Abed, Bermati M'hamed, Mikki, Kadri, Said, Kakane, Ouis Ziouat, Okacha, Smara, Ould Kamal, Djillali Beldjillali, Baker, Mimouni Ben Azouz, Johnny (Beldjillali Abdeslem), Beldjillali Ghali, Benmedjahed Benouali, Kadi Bouamama, Rachid Haddou, Hamid Belabbès, Kessas, Kaïdi, Ould Bachir Madjid, Zitouni Abdelkader, Nouar, Kada Benaouda et Kaddour, Meridja, Tass Abad, Banus III (Braïk Abdelkader), Maïdi Adda, Ouadah Benzineb, Benyamina, Bouabida, etc...
    Dernière modification par lamia14, 09 décembre 2010, 13h48.
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

    Commentaire


    • #3
      Pas de chauvinisme svp
      Il est extrêmement difficile de parler foot sans chauvinisme
      ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

      Commentaire


      • #4
        Les grands clubs pour moi, le CRB, le RCK, l'OMR, le NAHD, le MCA, le MCO, l'ESS, la JSK.

        Les grands joueurs Belloumi, Lalmas, Salmi, Betrouni, Assad, Menad, Dahleb, Kourichi, Tasfaout, Bensaoula, Zidane etc..
        Dernière modification par absent, 09 décembre 2010, 14h36.

        Commentaire


        • #5
          Merci pour vos réactions. Non, évoquer l'épopée de son club favori ce n'est pas du chauvinisme, juste peut-être de la nostalgie. L'essentiel est que ce soit fair play.

          Pour être objectif, nul ne peut contester que les années 60 et début 70 ont été dominés par le grand Chabab du non moins grand Lalmas. Cette grande équipe a un peu fait de l'ombre à d'autres grands clubs de cette époque comme l'ESGuelma (l'escadron noir des Hachouf, le fameux Seridi dit Tioua, Naili, Belhaoues etc...), l'USMalger (de Meziani le magnifique ailier gauche) au très beau jeu, le NAHD, le MCO, l'Entente de Sétif (Ah que c'était beau de voir jouer Salhi et Mattem), le MCalger, le MOConstantine etc...

          Après le Chabab ce fut le tour du Mouloudia d'Alger des lutins Bachi, le maître à jouer de cette équipe, Betrouni, Draoui, Bachta, Bencheikh etc...de dominer notre football avant de céder la place au fameux jumbo jet, la JSK qui a le palmarés le plus riche et qui de ce point de vue est notre plus grand club.

          L'entente de Sétif, le MCOran, l'USMalger, l'USM el Harrach, le NAHD, l'ASMO, le CSC, le MSPB, l'USMAnnaba, le WATlemcen en coupe d'Algérie et d'autres clubs (qu'on ne m'en veuille de ne pas citer les autres, rappellrez le nous vous même) ont également marqué notre football.

          Commentaire


          • #6
            Je ne dois pas oublier le RCKouba qui a produit de super joueurs....

            Commentaire


            • #7
              Merci de nous rappeller Zerga, la JSMT qui fut aussi une excellente équipe.

              Commentaire


              • #8
                Qui se souvient de SELMI?

                ''
                Selmi Djillali (CR Belcourt)
                «Le petit Brésilien»
                Qui de nous ne connaît pas Selmi Djillali ou n’a pas entendu parler de lui, c’est une figure emblématique du football algérien. C’est un joueur qui a porté haut, les couleurs du Chabab Riadhi de Belcourt et qui a hissé honorablement, le drapeau national dans les compétitions internationales.

                La preuve en est, lors d’une confrontation internationale amicale entre l’équipe nationale du Brésil (championne du monde) et les verts, le grand stratège roi du football Edson Do Nascimento, plus connu par Pelé, que Selmi Djillali fut surnommé «le petit Brésilien». Il était l’un des meilleurs dribbleurs que l’Algérie ait possédé.


                Dans les années 1960, le chabab Riadhi de Belcourt (CRB) dominait le football national. La formation belcourtoise était animée par un trio d’attaque impressionnant, de talent et efficace. Il est composé de Lalmas Ahcène, Kalem Mokhtar et Achour Hassan. Néanmoins, en 1968, les dirigeants du chabab s’en allèrent dénicher auprès de leurs voisins de l’OMR (une grande école), un jeune joueur, Selmi Djillali. Dès son incorporation au sein du grand club de Laâquiba, Selmi apportera un nouvel élan et une arme redoutable et dévastatrice au football : le dribble. Il faut dire que Selmi Djillali avait une morphologie tout indiquée pour faire de lui une star du ballon rond. Son déhanché et ses déplacements à la limite de l’équilibre défiaient les simples lois de la gravité et sa souplesse des chevilles lui permettaient de slalomer avec une facilité de concertante à travers les défenses adverses au point d’être le chouchou, la coqueluche du public algérois et algérien.
                Deux grandes anecdotes ont marqué sa carrière de joueur. La première, c’était en décembre 1969, lors d’un mémorable retour Tunisie-Algérie comptant pour les éliminatoires de la coupe du monde de 1970, disputée au Mexique. Au match-aller, les Algériens s’étaient inclinés par deux buts à un au stade du 20-Août. Quinze jours plus tard, l’entraîneur français de la sélection nationale, Lucien Leduc décide de faire appel à une armada de professionnels au détriment des joueurs du match. Il aligne une formation composée uniquement d’éléments opérant à l’étranger, et décide de laisser Selmi sur le banc des remplacements. A vingt minutes de la fin de la rencontre, le score est toujours vierge. Le Duc tente un coup de poker, il fit rentrer Selmi.
                Ce dernier tente de réveiller les «verts» quelques dribbles et des ouvertures mais personne n’est là pour concrétiser. Alors, à ce quelques minutes du coup de sifflet final, Djillali part du centre du terrain, élimine un à un les joueurs tunisiens y compris le gardien et pousse le ballon dans les filets mais au dernier moment, il dévie de sa trajectoire et sort. L’Algérie et surtout Selmi Djillali passent tout près de l’exploit.
                Une année plus tard, on retrouve Selmi Djillali face au MC Oran dans un match capital de championnat. A 10 minutes de la fin, les deux formations sont à égalité (2-2), Le «Brésilien» tente un départ sur l’aile gauche mais il se fait contrer alors qu’il aurait pu centrer. Lalmas Ahcène vient l’engueuler en lui reprochant de trop abuser du dribble, Selmi révoque que c’est son style et que ça finira par payer. Effectivement sur une touche, il bloque le ballon sur la ligne de corner, évite tout ce qui bouge et met la balle au fond des filets et donne ainsi la victoire au CRB, synonyme de première et de titre de champion. Bien sûr, ce sont que deux épisodes furtifs d’une carrière fabuleuse aussi bien au sein du CRB qu’en sélection.
                Né le 4 septembre 1946 à Alger, inter-gauche, il était un virtuose de la balle ronde, le roi du dribble court de la dernière passe et du football spectacle. Selmi a débuté à l’olympic du Ruisseau avec comme entraîneur, Smaïl Khabatou et comme coéquipiers, Madani et Berroudji. Il s’imposant malgré une pléiade de vedettes comme Lalmas, Djemaâ, Achour…
                Il était le second créateur après Lalmas au Chabab avec lequel, il allait voler des titres en trophées tant sur le plan algérien que maghrébin. Son premier match, il fit à l’âge de 21 ans à Oran contre la formation polonaise, le GIA Varsovie avec le Duc. Sa dernière rencontre internationale à l’âge de 28 ans. Contre la Tunisie avec Makri, Selmi Djellali a porté plus de 22 fois le maillot national. Il était la cible des défenseurs puisque qu’une blessure au genou lui fut fatale. Il arrêta de jouer mais le CRB demeure toujours dans son cœur. Bravo Selmi ! Tu demeures dans nos mémoires.''

                ………………………………

                Commentaire


                • #9
                  Selmi fut un trés grand joueur , aucun doute la dessus, mais coté dribbles c'etait plutot Aissa Draoui, Allah yerahmou, qui reste à date inégalé, mais c'est vrai que tout est relatif...Mais pour moi le plus grand joueur (j'aime pas trop ce qualificatif, mais trop fatigué pour se creuser les meninges, maintenant) reste Assad. Mais c'est vrai c'est chacun son poste, en plus il est trés difficile de choisir entre assad, madjer, belloumi, menad, merzekane....
                  Dernière modification par AFFLISS, 11 décembre 2010, 03h11.

                  Commentaire


                  • #10
                    Rachid Makhloufi

                    Commentaire


                    • #11
                      A mon avis, et je suis loin d'être le seul, en valeur intrinséque nos deux plus grands joueurs, de tous les temps, furent Rachid Mekhloufi et Lalmas Hacéne. Ce sont tous les écrits des connaisseurs, des journaux spécialisés et des sondages qui les font émerger. Bien sûr les Madjer, Assad, Belloumi, Zitouni Mustapha, Draoui Aissa, Hadefi Miloud, Salhi Abdelhamid, Dahleb Mustapha,Bencheikh Ali, Selmi Djillali et d'autres furent d'excellents joueurs, parmi les tous meilleurs mias, pour moi donc, jamais d'autres joueurs n'ont pu égaler les deux cités.

                      .................................................. ................................

                      ''
                      Il s'appelle Hacene Lalmas, né en mars 1943 dans le quartier de Tixeraine (Birkhadem).
                      A 19 ans, le crâne déjà atteint par la calvitie, Lalmas est déjà le grand nom du football algérien.
                      Au CRB, il est le patron et la vedette en équipe nationale malgré la présence des stars de la glorieuse équipe du FLN (Zitouni, Boubekeur, Bentifour, Mekhloufi....).
                      Lalmas que tout le monde appelait «El Kebch» accepte ce sobriquet en 1963 (il avait 20 ans).
                      En 1964 (4 novembre), l'Algérie joue un match amical contre la grande équipe d'URSS avec son meilleur gardien de but du monde, Lev Yachine, sa charnière centrale hermétique avec Sabo, Voronine et Malafeef sans oublier le virevoltant ailier droit, l'un des meilleurs au monde, Tchislenko.
                      Au cour du match, le jeune Lalmas fera sa rentrée comme remplaçant portant le numéro 13. L'Algérie obtient un corner et le maestro de Saint-Etienne Rachid Mekhloufi leva la tête et d'un geste explicatif «la main sur le front» et hélant Lalmas «Eh petit place ta tête». Mekhloufi lifte la balle, Lalmas s'engouffre et, dans une position d'extension presque «assise» (les deux genoux pliés et les bras plaqués sur ses francs) boxa de son front le cuir dans la cage du géant Yachine.
                      Ce fut un « coup de belier» et Lalmas sera désormais le «Kebch» qui allait faire trembler les défenses et les gardiens des clubs algériens, maghrébins et africains durant une quinzaine d'années.
                      Ce surnom de Kebch, il le doit aussi à sa fougue et son mouvement de la tête (toujours
                      en avant) dès qu'il sort des vestiaires, souvent le dernier, pour entamer l'échauffement.
                      A le voir, on dirait qu'il cherchait, comme un boxeur, par les mouvements de sa tête à dérouter l'adversaire.
                      Plus de 30 ans après avoir raccroché les crampons, l'opinion sportive et les spécialistes l'ont élu meilleur joueur algérien de tous les temps devant Belloumi, Mekhloufi, Madjer, Salhi, Fergani, Dahlab.... Le joueur du CRB Lalmas a gagné quatre championnats, 3 coupes d'Algérie et 3 coupes du Maghreb avec le grand Chabab.
                      En coupe d'Algérie, Lalmas a joué 3 finales qu'il remporta en marquant à chaque fois, en 1965 contre le RCK, Lalmas marqua 2 buts. En 1969 contre l'USMAlger (5-3) et en 1970, encore contre l'USMA (4-1), Lalmas réussira deux doublés.
                      Avec 7 buts, Lalmas reste le roi pour toujours.''


                      .................................................. ...........

                      Commentaire


                      • #12
                        Makhloufi, Dahleb, Madjer, Belloumi, Bensaoulla, Tlemcani, Assad etc...
                        tchek tchek tchek

                        Commentaire


                        • #13
                          Tu veux dire l'équipe du FLN 1961
                          ou les intercartier a lépoque de la geure collonial français
                          dz(0000/1111)dz

                          Commentaire


                          • #14
                            Chababiste, si tu veux les deux meilleurs, je dirais Lalmas, et Belloumi, le noyau de l'équipe de 82.

                            Commentaire


                            • #15
                              Algérian, je crois que ce sont les deux plus fins techniciens, au moins sur le plan de la vision du jeu

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X