Salam,notre pays fais peur,le seul pays riche maghrébin
Contre qui l’Algérie s’arme-t-elle ?
L’Algérie multiplie les contrats d’armement , la manne pétrolière aidant. Elle est le seul pays maghrébin capable de fabriquer l’arme nucléaire. Mais pour quoi faire ?
Majdouline ElAtouabi
Actuellement, l’armée algérienne compte 162 000 militaires.
Dès 1999, l’Algérie s’est lancée dans une longue et coûteuse opération de modernisation de son armée. À l’époque, l’armée algérienne sortait d’une décennie d’embargo sur les armes et souffrait de l’inadaptation de son armement, d’origine soviétique. Sous couvert de la modernisation de son équipement en vue de la lutte anti-terroriste, le général Mohamed Lamari, chef d’état-major de l’armée algérienne, commence alors à sillonner les quatre continents dans l’espoir de tisser de nouveaux liens de partenariat militaire avec de nouveaux fournisseurs. En parallèle, les premiers vendeurs d’armes français et américains partent à la conquête de ce marché prometteur. Forte de ses pétrodollars, l’Algérie s’engage sans retenue dans une véritable course à l’armement. Selon un rapport de Forecast International, une agence de consulting et de marketing en matière de défense et d’armement basée à Newton dans le Connecticut (Etats-Unis), l’Algérie dépensera plus de 2,3 milliards de dollars annuellement à l’horizon 2007 pour ses achats d’équipements militaires. En 2004, la loi algérienne des finances a consacré près de 2,8 milliards de dollars en guise de budget de fonctionnement du ministère de la Défense nationale, qui dépasse de loin le budget de l’éducation nationale. Actuellement, l’armée algérienne compte 162 000 militaires. 60% des effectifs de l'armée de terre sont des appelés. Dans l’armée de l’air et la marine, le pourcentage d’effectifs descend à 15%. Il n’empêche, cette armée dispose aujourd’hui d’un arsenal hallucinant. En 2004, l’armée de l’air algérienne a commandé à la Russie 50 Mig-29SMT. Le même contrat incluait selon une revue russe spécialisée, une option de 150 appareils du même type. En 2004 toujours, l’Algérie a fait la commande d’un lot important de Sukhoï-30 dans une version spécifique dénommée SU-30MKA. Elle aurait également commandé le YAK-130, un autre appareil russe. Grâce à ces achats, l'Algérie peut aujourd’hui déployer plus de 240 chasseurs et avions de reconnaissance, ainsi que150 hélicoptères de combat. L'Algérie possède en outre 12 lanceurs FROG-7 (65 km) avec 32 missiles et aurait engagé des négociations avec Ia Corée du Nord pour l'achat de missiles SCUD-C d'une portée de 600 km et des redoutables missiles No-Dong 1, d'une portée de 1000 km. De surcroît, l'Algérie serait le seul pays du Maghreb en mesure de fabriquer un jour l'arme nucléaire. Elle dispose, en effet, de deux réacteurs nucléaires. Celui qui suscite le plus d’inquiétudes est le réacteur construit en coopération avec la Chine à Aïn Oussera au sud d’Alger. Inauguré en 1993, il a une capacité de 15 MW qui pourrait être poussée à 40 MW.
En parallèle, l’armée algérienne a procédé à la rénovation de son parc de chars et de blindés russes, T 54, T 74, ainsi qu’à une profonde refonte de ses procédures de fonctionnement. Se voulant rassurants, les responsables algériens n’ont eu de cesse d’expliquer cette course à l’armement par la volonté d’éradiquer le fléau terroriste, ainsi que par le souci de préserver l’intégrité territoriale du pays. Mais contre qui ?
Par Maroc-Hebdo press.
@+
====== Modération ====
Merci de ne pas sortir de vieux articles des archives sans le signaler d'aucune sorte à seule fin de faire polémiquer de manière stérile.
Merci d'être constructif.
====== morjane ====
Contre qui l’Algérie s’arme-t-elle ?
L’Algérie multiplie les contrats d’armement , la manne pétrolière aidant. Elle est le seul pays maghrébin capable de fabriquer l’arme nucléaire. Mais pour quoi faire ?
Majdouline ElAtouabi
Actuellement, l’armée algérienne compte 162 000 militaires.
Dès 1999, l’Algérie s’est lancée dans une longue et coûteuse opération de modernisation de son armée. À l’époque, l’armée algérienne sortait d’une décennie d’embargo sur les armes et souffrait de l’inadaptation de son armement, d’origine soviétique. Sous couvert de la modernisation de son équipement en vue de la lutte anti-terroriste, le général Mohamed Lamari, chef d’état-major de l’armée algérienne, commence alors à sillonner les quatre continents dans l’espoir de tisser de nouveaux liens de partenariat militaire avec de nouveaux fournisseurs. En parallèle, les premiers vendeurs d’armes français et américains partent à la conquête de ce marché prometteur. Forte de ses pétrodollars, l’Algérie s’engage sans retenue dans une véritable course à l’armement. Selon un rapport de Forecast International, une agence de consulting et de marketing en matière de défense et d’armement basée à Newton dans le Connecticut (Etats-Unis), l’Algérie dépensera plus de 2,3 milliards de dollars annuellement à l’horizon 2007 pour ses achats d’équipements militaires. En 2004, la loi algérienne des finances a consacré près de 2,8 milliards de dollars en guise de budget de fonctionnement du ministère de la Défense nationale, qui dépasse de loin le budget de l’éducation nationale. Actuellement, l’armée algérienne compte 162 000 militaires. 60% des effectifs de l'armée de terre sont des appelés. Dans l’armée de l’air et la marine, le pourcentage d’effectifs descend à 15%. Il n’empêche, cette armée dispose aujourd’hui d’un arsenal hallucinant. En 2004, l’armée de l’air algérienne a commandé à la Russie 50 Mig-29SMT. Le même contrat incluait selon une revue russe spécialisée, une option de 150 appareils du même type. En 2004 toujours, l’Algérie a fait la commande d’un lot important de Sukhoï-30 dans une version spécifique dénommée SU-30MKA. Elle aurait également commandé le YAK-130, un autre appareil russe. Grâce à ces achats, l'Algérie peut aujourd’hui déployer plus de 240 chasseurs et avions de reconnaissance, ainsi que150 hélicoptères de combat. L'Algérie possède en outre 12 lanceurs FROG-7 (65 km) avec 32 missiles et aurait engagé des négociations avec Ia Corée du Nord pour l'achat de missiles SCUD-C d'une portée de 600 km et des redoutables missiles No-Dong 1, d'une portée de 1000 km. De surcroît, l'Algérie serait le seul pays du Maghreb en mesure de fabriquer un jour l'arme nucléaire. Elle dispose, en effet, de deux réacteurs nucléaires. Celui qui suscite le plus d’inquiétudes est le réacteur construit en coopération avec la Chine à Aïn Oussera au sud d’Alger. Inauguré en 1993, il a une capacité de 15 MW qui pourrait être poussée à 40 MW.
En parallèle, l’armée algérienne a procédé à la rénovation de son parc de chars et de blindés russes, T 54, T 74, ainsi qu’à une profonde refonte de ses procédures de fonctionnement. Se voulant rassurants, les responsables algériens n’ont eu de cesse d’expliquer cette course à l’armement par la volonté d’éradiquer le fléau terroriste, ainsi que par le souci de préserver l’intégrité territoriale du pays. Mais contre qui ?
Par Maroc-Hebdo press.
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Merci de ne pas sortir de vieux articles des archives sans le signaler d'aucune sorte à seule fin de faire polémiquer de manière stérile.
Merci d'être constructif.
====== morjane ====
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