L'armée israélienne a reconnu jeudi avoir utilisé contre des manifestants des grenades lacrymogènes potentiellement mortifères et interdites par ses propres règles de maintien de l'ordre, mais elle a promis que cela ne se renouvellerait pas.
Le mouvement de défense des droits de l'homme israélien B'Tselem a fait état le premier de tirs de dizaines de ces projectiles à longue portée lors d'une manifestation propalestinienne le mois dernier dans le village cisjordanien de Nabi Salah.
Dans un communiqué, l'armée fait savoir qu'elle a enquêté sur ces allégations, qui se sont confirmées, et a "clarifié les règles" afin que cette entorse ne se reproduise plus.
Selon une vidéo filmée par B'Tselem le 12 novembre et que Reuters a pu obtenir, les militaires ont tiré sur des manifestants des grenades frappées des mots "longue portée" en hébreu.
Ces projectiles plus lourds que les grenades lacrymogènes ordinaires sont propulsés à une telle vitesse qu'ils sont pratiquement indétectables en vol, "ce qui les rend extrêmement dangereux", a déclaré Sarit Michaeli, porte-parole de B'Tselem.
Ce qui les rend encore plus dangereux, a-t-elle précisé, c'est "la pratique de l'armée de les tirer directement sur les manifestants au lieu de les lancer au-dessus de la foule".
Une enquête a été ouverte en juillet par la justice militaire israélienne sur les circonstances du décès d'un Palestinien, Bassem Abou Rahmeh, atteint mortellement à la poitrine par un tel projectile à longue portée durant une manifestation en avril 2009 dans le village de Biline.
Maayan Lubell, Marc Delteil pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Le mouvement de défense des droits de l'homme israélien B'Tselem a fait état le premier de tirs de dizaines de ces projectiles à longue portée lors d'une manifestation propalestinienne le mois dernier dans le village cisjordanien de Nabi Salah.
Dans un communiqué, l'armée fait savoir qu'elle a enquêté sur ces allégations, qui se sont confirmées, et a "clarifié les règles" afin que cette entorse ne se reproduise plus.
Selon une vidéo filmée par B'Tselem le 12 novembre et que Reuters a pu obtenir, les militaires ont tiré sur des manifestants des grenades frappées des mots "longue portée" en hébreu.
Ces projectiles plus lourds que les grenades lacrymogènes ordinaires sont propulsés à une telle vitesse qu'ils sont pratiquement indétectables en vol, "ce qui les rend extrêmement dangereux", a déclaré Sarit Michaeli, porte-parole de B'Tselem.
Ce qui les rend encore plus dangereux, a-t-elle précisé, c'est "la pratique de l'armée de les tirer directement sur les manifestants au lieu de les lancer au-dessus de la foule".
Une enquête a été ouverte en juillet par la justice militaire israélienne sur les circonstances du décès d'un Palestinien, Bassem Abou Rahmeh, atteint mortellement à la poitrine par un tel projectile à longue portée durant une manifestation en avril 2009 dans le village de Biline.
Maayan Lubell, Marc Delteil pour le service français, édité par Gilles Trequesser