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Un journaliste d'El Khabar interrogé et humilié par la police

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  • Un journaliste d'El Khabar interrogé et humilié par la police

    Dans un épisode de la série "Chasse aux journalistes", Un journaliste d'El Khabar interrogé et humilié par la police…...Et la liberté d’expression prend du chemin en Algerie, mais dans quelle direction ? !!!

    ====
    L'histoire de mon interrogatoire au commissariat
    "Nous allons t'écrouer et charger quelqu'un pour s'occuper de toi, là-bas"



    Il était six heure et demie, mercredi dernier, quand mon ami "Rabah" a reçu un appel téléphonique d'un des habitants de son quartier de "Delly Brahim", l'informant qu'il était recherché par les services de sécurité. "Ils cherchent Rabah l'ami du journaliste Mourad...", lui dit-il.
    Mon téléphone n'a pas cessé de sonner, c'étaient des amis à moi qui voulaient m'alerter que j'étais, et mon ami Rabah, recherchés par la police. Je me suis rendu alors au poste de police de "Delly Brahim", où j'ai été informé que je n'étais pas recherché.
    En sortant, je me suis aperçu que j'étais suivi par deux personnes. Je me suis dirigé, donc, vers le commissariat de la sûreté de daïra de "Chéraga", où on ma assuré que je n'était pas recherché.
    Vers sept heure et demie du soir, je me trouvait à bord de la voiture de mon ami en question, "Rabah", et nous nous sommes arrêté devant un kiosque pour acheter des cigarettes, en sortant de la boutique, quatre individus étaient en train de mettre les menottes à mon ami.
    En réponse à mes questions, il m'apprennent qu'ils étaient des agents de sécurité, et qu'ils appartenaient au Service central de lutte contre le crime organisé.
    Un de mes amis, policier, m'a appris, ensuite, qu'il s'agissait des articles que j'avais écris sur le Groupe salafiste pour la prédiction et le combat (GSPC) et la note envoyée par la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN).
    Je me suis rendu au Commissariat Central, où un agent de police, un responsable parait-il, m'a accueilli avec des insultes et des injures avant qu'on me chasse du commissariat avec des humiliation.
    Jeudi matin, mon ami Rabah, à qui on avait interdit d'utiliser le téléphone la veille, m'a appelé, il avait l'air effrayé et m'a dit: "sauve moi Mourad, je ne suis pas responsable de ce que tu as écris, je n'ai fait qu'envoyer des fax", en ajoutant: "il faut que tu viennes au siège de la Sûreté".
    Je me suis immédiatement rendu au siège de la Sûreté, et contrairement à la veille, j'ai été très bien reçu, même par le responsable qui m'avait chassé la veille.
    "Il faut que vous nous racontiez la vérité si vous voulez que votre ami soit libéré". il m'a demandé: "qui vous a donné les documents à partir desquels vous avez écrit votre article lié à la sécurité?".
    Je n'ai pas cédé, au début, mais après une avalanche d'injures et de menaces, j'ai été obligé de divulguer certaines informations. On a rédigé alors un PV que j'ai signé.
    J'ai conduit dans une salle où j'ai attendu près de deux heures avant d'être a nouveau ramené à la précédente salle. Là, tout a changé, cinq personnes dont une femme, m'attendaient.
    "Vous n'avez pas dit la vérité, vous avez accusé un officier qui n'est pas concerné par l'affaire", me lachent-ils. Et malgré mes affirmation que j'avais dit la vérité, ils s'acharnés sur moi avec des questions blessantes et des menaces, en faisant usage de la force et ayant recours à d'autres procédés qui m'ont fait rappeler des scènes de tortures morales qu'on voit à la télévision.
    Ils m'ont demandé d'éteindre mon téléphone, alors que mon chef de rubrique m'appelait et m'ont interdit de fumer. Ils m'ont menacé de prison, moi et mon ami: "vous allez entrer en prison vous et votre ami". "Nous allons t'écrouer et charge quelqu'un pour s'occuper de toi, là-bas", m'ont-il menacé.
    Je dois avoué que j'ai eu très peur, je n'ai jamais été confronté à ce genre de situation. Et devant cette torture morale, j'ai dû capituler et révéler mes sources. Je n'ai su quoi dire, je ne me rappelait plus du nombre de pages que m'avait faxé Rabah, après les avoir eu de deux policiers.
    Ainsi s'achève mon récit, ils sont parvenu à leur fin, un second PV a été rédigé et on m'a remis une convocation pour samedi matin, en gardants ma carte professionnelle.


    - El Khabar

  • #2
    avant qu'il soit le journaliste un homme dont le devoir est d'informer les gens il doit être un homme à veiller sur la sécurité de ces même gens

    je ne sais pas à quoi sert de publier sur les colonnes d'un journal (le plus lu en algérie) des tracks de propagandes emmenant du GSPC insitant les récents memebres des groupes armés à rejoindre leurs rangs.

    surtout que ces tracks n'ont pas été médiatisés à grande échelle avant cette punblication et qu'il s'est procuré ces mêmes documents de la part de membres de sécurités.

    bien sur que de tel comportement irresponsable de ces agents doit être reprimé et le journaliste il pouvait ne pas évoquer ses sources , alors qu'il l'a fait 'sous la menace il dit' mais c'est tout à fait normal pendant un interogatoire il faut pas s'attendre à ce que les agents lui ramêne deux jumelles suédoises pour l'insiter à parler .

    la liberté d'expression devrait être considéré comme un concept sacré au sein de la république, mais elle doit en même temps converger avec les interets des citoyens car elle est là avant tout dans le but de les servir et je pense que le comportement de ce journaliste n'est pas dans l'intéret des algériens mais tout au contraire dans l'intéret des membres du GSPC.

    علمي ماهوش من المسيد مانيش مثقف
    قراني الجوع و الحفى
    je n'ai pas appris à l'école. Je ne suis pas cultivé, j'ai eu pour maîtres la faim et le dénuement.

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    • #3
      il faut pas s'attendre à ce que les agents lui ramêne deux jumelles suédoises pour l'insiter à parler .
      tragique erreur de stratégie.

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      • #4
        Un journaliste d'El Khabar interrogé et humilié par la police…... Hamdoulah il n'a pas été mitraillé sur le champ. qu'il retourne chez sa famille « Saliman Mounaâman » pour dire que la liberté de la presse
        C’es pas qu’on ignore dans quelle direction elle roule mais on sait qu'il n'existe pas carrément. Ou bien si .. elle existe ! Ouyahia s’exprime comme il veut comme chef de Parti .. mais comme chef de gouvernement c’est une machine à répression !!

        Qahrouna B isem Chaâb
        Au nom du peuple ils nous répriment
        Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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        • #5
          LE PÔÔÔVRE !! IL M'A DECHIRE LE FOIE(expression kabyle)

          Aux états unis,pays démocratique par excellence, une journaliste a fait de la prison ferme pour avoir refusé de citer ses sources.
          Dans les années 90 un journaliste français a été arreté , sa maison et son journal perquisitionnés, parcequ'il a revelé des informations sur le FLNC ( front de libération nationale corse)
          Voilà des pays qui ne badinent pas avec le concept de sécurité nationale
          Chez nous des journaux, pour faire dans le sensationalisme nous abreuvent de reportages sur les camps et les émirs des GIA , du GSPC...etc et tout le monde trouve celà normal
          Alors "les tortures morales" subies par notre ami d'El Khabar , je m'en tape comme de l'an 40 ( comme aiment à dire les français).

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          • #6
            son2cloche

            Ton discours n’est pas appréciable
            Les Etat Unis par excellence est un pays sous la bote d’une véritable dictature depuis la patriot-act même bien avant .. si non comment au nom de la liberté du peuple américain on remet en cause la liberté du monde entier l’Irak est un exemple ! ou tu vois la démocratie dans ces pays là, y’a que les riches qui vivent en liberté les autres sont esclaves de leur soucis. c’est la liberté du « fric ». quand on aura un véritable Etat de droit là on parlera de sécurité nationale et de mettre à l’ordre un journaliste .. pour l’instant quelque soit la faute de ce journaliste il est innocent "mahgour " à mes yeux devant les chefs de l’Algérie !! en fin té libre de prendre la défense des flics mais ne blague pas avec le sens de la démocratie !
            Dernière modification par postra, 01 avril 2006, 20h44.
            Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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            • #7
              je me souviens d'un autre pays pas sous la botte d'une dictature qui avait cru bon faire sauter un bateau avec des journalistes.un journaiste est mort.c'était le rainbow warrior.
              mais je suis sûr que magnanime comme tu sais l"être tu vas trouver plein de circonstances atténuantes.

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              • #8
                Qu'il s'agisse d'un journaliste, un membre d'association ou d'un parti a des droits et des devoirs.
                Membre d'une association nationale et internationale, on m'a appris de vérifier et revérifier les sources, de peser le pour et le contre; de se projeter dans le futur pour évaluer les conséquences avant de rédiger un rapport et le mettre sur la place publique. Aujourd'hui, c'est ce que je conseille aux nouveaux.
                Une précaution n'a rien d'anodin.
                Mais un journaliste est sensé connaître ses limites, aussi bien juridiques que professionnelles. Parfois, même souvent, les journalistes osent en connaissance de cause.
                José Bovet, losqu'il va couper le maïs modifié, sait ce qu'il risque, mais il le fait. " acte de désobéissance prévu par les droits de l'homme... dans plusieurs cas ".

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                • #9
                  Imaginons une seconde un pays comme l’Algérie sans la presse indépendante, sans un journal qu’on peu trouver chaque matin dans le kiosque ?!

                  S’attaquer dénoncer et critiquer en fonction d’un certain nombre d’éléments est le métier d’un journaliste. c’est un acte de désobéissance prévu par la démocratie
                  Le système n’est pas encore juste pour juger !
                  Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                  • #10
                    tu parles de presse indépendante mais pour beaucoup il s'agit d'une presse partisane mais partisane des intérets d'une autre puissance.le peuple ne se trompe pas .s'il ne se montre pas solidaire de ces journalistes c'est qu'il sent bien que leurs interets ne sont pas les memes.
                    et le torchon de benchicou que certains forumeurs ont comparé à du sous voici
                    ne va pas aider à réconcilier cette presse et les algeriens.surtout que ce "chef d'oeuvre" a connu une consécration récente.
                    mais on sait trop ce que veulent dire ces décorations pour services rendus.

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                    • #11
                      Je suis d’accord parler d’une presse indépendante c’est presque absurde .. la presse soit elle est partisane ou bien elle dépend d’un capital d’un patron qui dépend d’un autre patron qui connaît un ministre ou un général ex .. mais je défendrai toujours la liberté d’un journaliste devant un système qui démontre clairement ses limites. Ce journaliste comme un étudiant qu’on emprisonne pour trouble à l’ordre public parce qu’il appel à la grève dans sa fac y’a un problème là monsieur ..
                      Trouble à l’ordre public c’est quoi ça .. tu crois que les honnêtes citoyens ne savent pas de quel ordre il s’agit et de quel désordre il s’agit …
                      Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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                      • #12
                        on sort à peine de 15 années de troubles à l'ordre public.tu veux pas qu'on souffle un peu .?

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                        • #13
                          Bonjour,

                          Liberté de la presse, OUI, mais pas au dépend de la souverainté nationale ni à la securité du pays.

                          le journalsite à certes, commis une faute professionnel, mais je trouve son interpelleation et la sanction exagérée !!!!

                          L'affaire est semble - t il plus grave qu'on le pensait !!! deux policiers liés à l'affaire viennent d'étre mis sous mandat de dépôt !!!!

                          Extrait du quotidien El-watan :

                          e magistrat a également mis sous mandat de dépôt deux policiers et l’ami du journaliste dont le seul tort est d’avoir faxé le document ayant servi à la rédaction de l’article paru le 27 mars dernier, objet de la plainte, et relatif à un communiqué du GSPC appelant au recrutement d’anciens repentis. Hier matin, le confrère, accompagné de son directeur Ali Djerri et de son avocat Khaled Bourayou, s’est rendu au commissariat de la rue Dr Saâdane, à Alger, avant d’être présenté avec les trois autres personnes au parquet. Les présentations ont duré toute la journée et se sont terminées par des décisions très lourdes. Le premier prévenu à passer devant le juge a été l’ami de notre confrère, soit la personne qui a faxé à la rédaction d’El Khabar le communiqué du GSPC. Son audition par le juge n’a duré que quelques dizaines de minutes avant qu’il ne soit mis sous mandat de dépôt pour le même chef d’inculpation. Il sera suivi des deux policiers, contre lesquels le magistrat instructeur a retenu non seulement « participation à la diffusion d’informations portant atteinte à l’intérêt national », mais également « divulgation de secret professionnel ». Eux aussi ont été placés sous mandat de dépôt, alors que le journaliste, interrogé en dernier, a été mis sous contrôle judiciaire, pour « avoir aidé à la diffusion d’informations portant atteinte à l’intérêt national ». Ces décisions ont été jugées très lourdes par la corporation.....

                          El watan 2-04-2006
                          “If you think education is expensive, try ignorance”
                          Derek Bok

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                          • #14
                            Citoyennete

                            A propos de cette "affaire", elle Watan titre:

                            Deux policiers et un citoyen en prison

                            Et les deux flics, sont ce aussi des citoyens ou pas ?? Mystère et boule de gomme !! En tout cas, à lire El Watan, il est permis d'en douter !
                            Et le journaliste d"El Khabar" , M. Mourad MHAMED, pour ne pas le nommer, que devient-il ? Eh bien !! Il a été laissé en liberté sous controle judiciaire . Plus de peur que de mal donc !!
                            Laissons la justice suivre son cours !!
                            Dernière modification par son2cloche, 02 avril 2006, 10h44.

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                            • #15
                              Le journalist d'El Khabar sous contrôle judiciaire et ses trois amis emprisonnés

                              Voici la suite des faits deja signalès par Stan et son2cloche:

                              Ce que la loi prevoit dans ce genre de fait :
                              L'article 96 du Code Pénal prévoit dans ce cas "l'emprisonnement de six mois à trois ans, et une amende allant de 3600 à 36000 dinars: pour toute personne qui distribue, met en vente, expose ou se procure, dans le but de distribuer, vendre ou exposer, à des fins de propagande, des publications, des tracts ou des documents susceptibles, de porter atteinte à l'intérêt nationale".

                              ====
                              Le journalist d'El Khabar sous contrôle judiciaire et ses trois amis emprisonnés
                              Le juge d'instruction près la cour de Sidi-M'hamed, à Alger, a ordonné, hier, de mettre le journaliste d'El Khabar Mourad M'hamed sous contrôle judiciaire pour "publication d'informations susceptibles de porter atteinte à l'intérêt nationale". Mourad M'hamed a été auditionné par le procureur de la République avant de comparaître devant le juge d'instruction, samedi matin.
                              Le journaliste d'el Khabar a quitté le tribunal accompagné du directeur de publication d'El Khabar, M. Ali Djerri, et de l'avocat du journal Me Khaled Bourayou, vers six heures de l'après midi, après que le juge d'instruction ait ordonné la mise en détention provisoire des deux policiers accusés dans la même affaire, et l'ami de Mourad, accusé de participation dans la publication des informations en question.
                              Pour rappel, Mourad M'hamed a été gardé par les agents de sécurité, pendant des heures, afin de le contraindre à divulguer les sources des informations qu'il avait publiés dans El Khabar sur le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat(GSPC) et la compagne de recrutement que ce dernier mène pour renforcer ses rangs.
                              La comparution de Mourad M'hamed devant le procureur de la République s'est faite sans la présence d'un avocat, d'où le mépris des mesures juridiques constaté dans cette affaire. Pourtant la peine que le journaliste encour dans de pareils cas est très lourde.
                              L'article 96 du Code Pénal prévoit dans ce cas "l'emprisonnement de six mois à trois ans, et une amende allant de 3600 à 36000 dinars: pour toute personne qui distribue, met en vente, expose ou se procure, dans le but de distribuer, vendre ou exposer, à des fins de propagande, des publications, des tracts ou des documents susceptibles, de porter atteinte à l'intérêt nationale".
                              Il reste à savoir quelles sont les bases juridiques que les juges vont adopter pour affirmer ou infirmer l'atteinte portée par le journaliste Mourad M'hamed et ses amis à l'intérêt national, en informant les citoyens des tentatives du Groupe Salafiste pour la Prédiction et le Combat à mobiliser de nouveau les terroristes libérés.


                              - El Khabar.

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