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multinationales de Hassi-Messaoud: Discrimination dans le recrutement

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  • multinationales de Hassi-Messaoud: Discrimination dans le recrutement

    Discrimination dans le recrutement et la rémunération
    Des multinationales de Hassi-Messaoud à l’index


    Plusieurs sociétés pétrolières multinationales installées dans le sud du pays, notamment à Hassi-Messaoud, continuent à recruter des cadres et des ouvriers étrangers en transgressant les lois relatives au travail en vigueur. Ces pratiques sont devenues courantes, notamment dans les contrats où il est expressément exigé des sociétés étrangères de ne recruter des cadres et des ouvriers depuis l’étranger que dans des cas très restreints, particulièrement dans des profils inexistants chez les Algériens.
    Le patron de la Centrale syndicale,
    M. Abdelmadjid Sidi-Saïd, a reconnu, lundi dernier, dans son allocution lors des travaux du 11e congrès régional de l’UGTA tenu à Ouargla, l’existence de certains problèmes auxquels sont confrontés les travailleurs algériens. Il a déclaré, ainsi, que les sociétés pétrolières étrangères interdisent aux travailleurs algériens de s’organiser et de créer des actions syndicales pour défendre et revendiquer leurs droits. Il a qualifié ces mesures de répressives et de “dangereuses et contraires aux lois en vigueur”.
    Selon des sources concordantes, parmi les problèmes majeurs dans lesquels se débattent les employés algériens, vient en premier lieu le volet de recrutement. Plus de 50 sociétés multinationales disséminées dans le Sud algérien, notamment à Hassi-Messaoud, recrutent chaque année depuis l’étranger des dizaines sinon des centaines de cadres et d’ouvriers au détriment des Algériens recrutés en nombre très réduit en dépit des textes de lois en vigueur.
    Les mêmes sources ajoutent que les étrangers, surtout ceux de nationalité égyptienne, sont recrutés en force depuis quelques mois chez ces multinationales. En outre, il faut savoir encore que la plupart de ces travailleurs étrangers recrutés sont titulaires de visa d’entrée de type touristique d’une durée de trois mois.
    Pourtant, la loi algérienne est explicite à ce propos. Il est ainsi exigé de toute personne étrangère recrutée, d’être titulaire d’un contrat de travail et d’un certificat de résidence préalablement délivrés par les autorités compétentes, pour enfin obtenir un visa d’une validité d’une année renouvelable. Ce qui n’est pas toujours le cas de ces ouvriers travaillant dans ces multinationales. Les mêmes sources ajoutent que l’Algérie impose des mesures strictes et claires en matière d’emploi pour les étrangers.
    Pour accéder au monde du travail en Algérie, un étranger doit, tout d’abord, présenter un diplôme traduit et authentifié par le ministère des Affaires étrangères de son pays d’origine, en y signalant le lieu et le nom de la société pour laquelle il va travailler en Algérie.
    Ensuite, il dépose le dossier de demande d’emploi au niveau de l’ambassade d’Algérie accréditée dans ce pays. Généralement, les ministères des Affaires étrangères dans ces pays rejettent les demandes de leurs concitoyens en leur expliquant que les conditions de l’emploi pour les étrangers dans les sociétés pétrolières étrangères en Algérie sont régies par des lois particulières donnant la priorité aux Algériens sauf dans le cas d’inexistence de spécialistes algériens en la matière.
    Les services de l’emploi et de l’inspection du travail à Hassi-Messaoud et à Ouargla ont signalé, ajoutent les mêmes sources, que des centaines de cadres et d’ouvriers étrangers, notamment des Égyptiens, ne disposant plus de certificats de résidence légale, sont recrutés avec des visas touristiques d’une durée de trois mois. Selon les mêmes sources, certains services de contrôle font la sourde oreille devant ces pratiques illégales, peut-être pour des raisons qui restent inconnues.
    Un autre problème dont se plaignent les travailleurs algériens par rapport à leurs collègues étrangers. Il s’agit de la discrimination entre les ouvriers algériens et les étrangers en matière de rémunération.
    À titre d’illustration, nous citons l’exemple d’un ingénieur étranger qui perçoit environ 10 000 dollars américains, alors que son homologue algérien touche près de 3 000 dollars, soit presque le tiers malgré la qualification et l’expérience des Algériens par rapport à plusieurs étrangers. Ce qui laisse supposer, indiquent nos sources, que certaines sociétés multinationales s’adonneraient à un transfert illégal de devises à l’étranger en gonflant les salaires des étrangers et en réduisant ceux des Algériens.
    Les mêmes sources indiquent qu’un lourd dossier synthétisant les différents problèmes des travailleurs algériens dans des sociétés pétrolières étrangères, est présent au niveau des institutions de la République et fera l’objet, incessamment, d’une séance de travail entre le ministre du Travail, le wali de Ouargla, l’Inspection du travail, la Centrale syndicale et autres parties concernées.
    Liberté
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    rien a dire sur
    travailleurs algériens de s’organiser et de créer des actions syndicales pour défendre et revendiquer leurs droits.
    depuit quand?
    dz(0000/1111)dz

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    • #3
      Y a surement des affaires de coruption la dessous, c'est clair qu'il n'y a aucune surveillance ou controle pour s'assurer que les lois de l'emploi sont appliquées sur le terrain. Mais les expats sont toujours mieux payes que la main d'oeuvre locale, c'est pas une question de gonflement de salaires...enfin je pense.

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      • #4
        si le wali est incompétent c'est normal

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