Tunisie : la première femme médecin arabe décède à 101 ans
La Tunisie a fait ses adieux à Tawhida Ben Cheikh, première femme arabe à devenir médecin en 1936, décédée à l'âge de 101 ans et inhumée hier mercredi à Tunis. Une cérémonie funéraire a été organisée au cimetière d'Al-Jallaz en présence du ministre de la Santé, Mondher Zenaïdi, pour un dernier hommage et des adieux solennels à la doyenne des médecins tunisiens décédée lundi.
Née à Tunis, le 2 janvier 1909, au sein d'une famille aisée, Tawhida Ben Cheikh était la première bachelière tunisienne (1928) avant de devenir en 1936 la première femme arabe à être diplômée de la Faculté de médecine de Paris. Elle se spécialise en pédiatrie et commence à un libre exercice de la médecine dans un vieux quartier de Tunis, les hôpitaux publics étaient alors inaccessibles aux cadres indigènes sous protectorat français (1881-1956). Devant l'affluence des femmes dans son cabinet, elle devient spécialiste en gynécologie et lance la planification des naissances dès 1963 en Tunisie, avant de fonder la première unité spécialisée.
Entre 1955 et 1964, elle assure la direction des services de maternité de plusieurs hôpitaux publics et s'implique dans les activités du Croissant-Rouge. Tawhida Ben Cheikh s'est aussi dévouée à ses semblables dans la Tunisie sous protectorat, puis à l'indépendance. Elle dirige, dès 1937, la toute première revue féminine éditée en français avec la doyenne des journalistes Dora Bouzid.
InfoSoir
La Tunisie a fait ses adieux à Tawhida Ben Cheikh, première femme arabe à devenir médecin en 1936, décédée à l'âge de 101 ans et inhumée hier mercredi à Tunis. Une cérémonie funéraire a été organisée au cimetière d'Al-Jallaz en présence du ministre de la Santé, Mondher Zenaïdi, pour un dernier hommage et des adieux solennels à la doyenne des médecins tunisiens décédée lundi.
Née à Tunis, le 2 janvier 1909, au sein d'une famille aisée, Tawhida Ben Cheikh était la première bachelière tunisienne (1928) avant de devenir en 1936 la première femme arabe à être diplômée de la Faculté de médecine de Paris. Elle se spécialise en pédiatrie et commence à un libre exercice de la médecine dans un vieux quartier de Tunis, les hôpitaux publics étaient alors inaccessibles aux cadres indigènes sous protectorat français (1881-1956). Devant l'affluence des femmes dans son cabinet, elle devient spécialiste en gynécologie et lance la planification des naissances dès 1963 en Tunisie, avant de fonder la première unité spécialisée.
Entre 1955 et 1964, elle assure la direction des services de maternité de plusieurs hôpitaux publics et s'implique dans les activités du Croissant-Rouge. Tawhida Ben Cheikh s'est aussi dévouée à ses semblables dans la Tunisie sous protectorat, puis à l'indépendance. Elle dirige, dès 1937, la toute première revue féminine éditée en français avec la doyenne des journalistes Dora Bouzid.
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