notes de lectures
Ce débat qui a animé la vie intellectuelle musulmane aux débuts de l’Islam, s’est brusquement pétrifié en un ensemble de dogmes dits orthodoxes acceptés comme le reflet de la vraie religion, mais qui ont eu pour seul mérite d’escamoter le grand problème du libre-arbitre, du véritable sens de la révélation coranique, et en conséquence du véritable statut de l’homme dans la société et dans son rapport aux commandements divins.
Selon l’image orthodoxe que nous avons du Coran, celui-ci aurait é conçu dès sa révélation comme un monument monolithique, une orte de table de la Loi tombée du ciel, oeuvre divine invariable et inépuisable, destinée à nous livrer les commandements divins et les ecrets du monde, pour toujours. C’est là un préjugé qui a dominé la théocratie musulmane. Celle-ci ne correspond point à sa réalité du vivant de Muhammad : une théocratie où Dieu exerce effectivement le pouvoir politique au sein de la communauté mecquoise. Avant Muhammad, et de son vivant, Allah exerçait sans discontinuer sa fonction de Seigneur (rabb), de Chef d’État, et de Roi divin des Mecquois. Et c’est en cette qualité qu’Allah a exercé sa fonction de législateur à travers la dictée coranique.
Si nous faisons le bilan du contenu de ce texte sacré, nous nous rendons très vite compte qu’il s’agit de l’ensemble des décisions prises par Allah dans la gestion au quotidien aussi bien de la vie de la nouvelle communauté musulmane en gestation que de la guerre menée pour la conquête de la Mecque.
La vocation théocratique et, par conséquent, peu normative du Coran ressort de façon flagrante à travers la nature éminemment occasionnelle et circonstancielle des énoncés rs, ou relatifs à des événements ponctuels. Cette théocratie au quotidien s’illustre de façon encore plus nette avec les prescriptions personnelles édictées à l’intention du Prophète ou à ses épouses, et ne pouvant évidemment compter pour la Loi. le coran dans cette optive est pour nous plus une indication historique qu'un codea suivre.
en outre, la doctrine de l’abrogation énoncée par le Coran ne laisse aucun un doute sur ce caractère provisoire de ses dispositions qui ont subi, effectivement, des modifications relevées et reconnues par la tradition musulmane. D’ailleurs, les nombreuses évolutions dont témoigne le Coran ont poussé les juristes à énoncer un principe que les dispositions révélées en dernier sont les seules valables, reconnaissant du coup l’invalidité de bien des textes coraniques. c'est bien d'histoire en action qu'autre chose.
Il est intéressant de remarquer à cet égard que les lois énoncées dans le Coran, tant dans le domaine civil que dans le domaine religieux, l’ont été de façon fortuite et occasionnelle, édictées à la demande du public, et non de façon systématique. Le Coran répond aux demandes formulées par les gens gravitant autour du Prophète avec cette formule adressée à Muhammad : « On t’interroge au sujet de..., dis... (yas’alûnaka ) » ; ou « On te demande des éclaircissements sur... dis... (yastaftûnaka l...) » La législation est elle-même un sous-produit de l’activité oraculaire prophétique. C’est ainsi que la codification de la vie sous toutes ses formes ne prétend ni à l’exhaustivité, ni à l’absoluité.
En ce sens, le Coran est un véritable recueil des décrets émis par un Roi divin dans l’exercice historique, ici et maintenant, de ses pouvoirs : le Prophète se chargeant de transmettre ces ordres à leurs destinataires.
le probleme est survenu a la mort du prophete , les musulmans se trouvant alors devant l'alernative suivante exprimé dans les deux position de Umar ibn el hkettab qui reagit de eschatolique en disant que le prophte n'est pas mort et qu'a linstar de jesus qui sera ressucité, ou de moise reaparut 40 jours apres sa virée dans le desert , il reviendrat couper les mains et les mains de ceux qui pretende le contarire . la reponse de abu bakre comme en echo lui repond : ceux qui adorait mohamed , mohamed est mort ceux qui adorent allah , allah est vivant. c'est les theses de abu bakr qui ont prévalus .
suite(.....)
Ce débat qui a animé la vie intellectuelle musulmane aux débuts de l’Islam, s’est brusquement pétrifié en un ensemble de dogmes dits orthodoxes acceptés comme le reflet de la vraie religion, mais qui ont eu pour seul mérite d’escamoter le grand problème du libre-arbitre, du véritable sens de la révélation coranique, et en conséquence du véritable statut de l’homme dans la société et dans son rapport aux commandements divins.
Selon l’image orthodoxe que nous avons du Coran, celui-ci aurait é conçu dès sa révélation comme un monument monolithique, une orte de table de la Loi tombée du ciel, oeuvre divine invariable et inépuisable, destinée à nous livrer les commandements divins et les ecrets du monde, pour toujours. C’est là un préjugé qui a dominé la théocratie musulmane. Celle-ci ne correspond point à sa réalité du vivant de Muhammad : une théocratie où Dieu exerce effectivement le pouvoir politique au sein de la communauté mecquoise. Avant Muhammad, et de son vivant, Allah exerçait sans discontinuer sa fonction de Seigneur (rabb), de Chef d’État, et de Roi divin des Mecquois. Et c’est en cette qualité qu’Allah a exercé sa fonction de législateur à travers la dictée coranique.
Si nous faisons le bilan du contenu de ce texte sacré, nous nous rendons très vite compte qu’il s’agit de l’ensemble des décisions prises par Allah dans la gestion au quotidien aussi bien de la vie de la nouvelle communauté musulmane en gestation que de la guerre menée pour la conquête de la Mecque.
La vocation théocratique et, par conséquent, peu normative du Coran ressort de façon flagrante à travers la nature éminemment occasionnelle et circonstancielle des énoncés rs, ou relatifs à des événements ponctuels. Cette théocratie au quotidien s’illustre de façon encore plus nette avec les prescriptions personnelles édictées à l’intention du Prophète ou à ses épouses, et ne pouvant évidemment compter pour la Loi. le coran dans cette optive est pour nous plus une indication historique qu'un codea suivre.
en outre, la doctrine de l’abrogation énoncée par le Coran ne laisse aucun un doute sur ce caractère provisoire de ses dispositions qui ont subi, effectivement, des modifications relevées et reconnues par la tradition musulmane. D’ailleurs, les nombreuses évolutions dont témoigne le Coran ont poussé les juristes à énoncer un principe que les dispositions révélées en dernier sont les seules valables, reconnaissant du coup l’invalidité de bien des textes coraniques. c'est bien d'histoire en action qu'autre chose.
Il est intéressant de remarquer à cet égard que les lois énoncées dans le Coran, tant dans le domaine civil que dans le domaine religieux, l’ont été de façon fortuite et occasionnelle, édictées à la demande du public, et non de façon systématique. Le Coran répond aux demandes formulées par les gens gravitant autour du Prophète avec cette formule adressée à Muhammad : « On t’interroge au sujet de..., dis... (yas’alûnaka ) » ; ou « On te demande des éclaircissements sur... dis... (yastaftûnaka l...) » La législation est elle-même un sous-produit de l’activité oraculaire prophétique. C’est ainsi que la codification de la vie sous toutes ses formes ne prétend ni à l’exhaustivité, ni à l’absoluité.
En ce sens, le Coran est un véritable recueil des décrets émis par un Roi divin dans l’exercice historique, ici et maintenant, de ses pouvoirs : le Prophète se chargeant de transmettre ces ordres à leurs destinataires.
le probleme est survenu a la mort du prophete , les musulmans se trouvant alors devant l'alernative suivante exprimé dans les deux position de Umar ibn el hkettab qui reagit de eschatolique en disant que le prophte n'est pas mort et qu'a linstar de jesus qui sera ressucité, ou de moise reaparut 40 jours apres sa virée dans le desert , il reviendrat couper les mains et les mains de ceux qui pretende le contarire . la reponse de abu bakre comme en echo lui repond : ceux qui adorait mohamed , mohamed est mort ceux qui adorent allah , allah est vivant. c'est les theses de abu bakr qui ont prévalus .
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