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«L’Algérie a battu les records dans la ratification des textes internationaux relatifs aux droits de l’homme mais juste pour son image extérieure.
La plupart de ces textes ne sont pas publiés dans le Journal officiel ce qui ne permet pas leur application». C’est ce qu’a affirmé l’Association algérienne d’Amnesty International, hier à Alger. Pour Me Habib Kheddache, membre fondateur de l’association, «la situation des droits de l’homme en Algérie est préoccupante, notamment s’agissant des droits syndicaux et de la liberté d’expression». Et d’expliquer que, malgré le fait que l’Algérie a garanti le droit au pluralisme politique et syndical dans les années 1990 et sa ratification du pacte pour la liberté syndicale, «on a constaté un revirement sur ces principes ces dernières années». Il cite, ainsi, quelques syndicats autonomes qui ont été «entravés» dans leurs activités. «Certains syndicats ont été privés de l’agrément durant de longues années, tandis que pour d’autres, on leur a créé des organisations syndicales parallèles afin de les déstabiliser», a-t-il dit. S’agissant de l’abolition de la peine de mort, l’Association algérienne d’Amnesty International se montre optimiste. «Malgré les condamnations à la peine capitale qui continuent à être prononcées, il n’y a plus eu d’exécution depuis 1994. On a enregistré près de 200 condamnations à la peine de mort en 2009», précise Me Kheddache. Il estime que cette question est devenue purement politique. «Il y a un grand engouement pour l’abolition de cette peine. Amnesty International Algérie ne perd pas espoir de voir cette peine abolie par une ordonnance présidentielle », conclut-il.
Rym Nasri (Le Soir d'Algérie).
La plupart de ces textes ne sont pas publiés dans le Journal officiel ce qui ne permet pas leur application». C’est ce qu’a affirmé l’Association algérienne d’Amnesty International, hier à Alger. Pour Me Habib Kheddache, membre fondateur de l’association, «la situation des droits de l’homme en Algérie est préoccupante, notamment s’agissant des droits syndicaux et de la liberté d’expression». Et d’expliquer que, malgré le fait que l’Algérie a garanti le droit au pluralisme politique et syndical dans les années 1990 et sa ratification du pacte pour la liberté syndicale, «on a constaté un revirement sur ces principes ces dernières années». Il cite, ainsi, quelques syndicats autonomes qui ont été «entravés» dans leurs activités. «Certains syndicats ont été privés de l’agrément durant de longues années, tandis que pour d’autres, on leur a créé des organisations syndicales parallèles afin de les déstabiliser», a-t-il dit. S’agissant de l’abolition de la peine de mort, l’Association algérienne d’Amnesty International se montre optimiste. «Malgré les condamnations à la peine capitale qui continuent à être prononcées, il n’y a plus eu d’exécution depuis 1994. On a enregistré près de 200 condamnations à la peine de mort en 2009», précise Me Kheddache. Il estime que cette question est devenue purement politique. «Il y a un grand engouement pour l’abolition de cette peine. Amnesty International Algérie ne perd pas espoir de voir cette peine abolie par une ordonnance présidentielle », conclut-il.
Rym Nasri (Le Soir d'Algérie).