La Banque maghrébine d’investissement et de commerce extérieur est née Elle sera présidée par l'Algérie aura la Tunise pour siège. son ambition est de «contribuer à la mise en place d’une économie maghrébine liée et intégrée, de financer les projets mixtes, d’encourager la circulation des capitaux et de développer les échanges commerciaux
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Les ministres maghrébins des Finances ont adopté, mercredi à Tunis, le statut de la Banque maghrébine d’investissement et de commerce extérieur (BMICE). Une institution financière régionale, qui aura pour siège la capitale tunisienne et dont la création a été décidée lors de 3e session du conseil de la présidence de l’UMA, tenue du 10 au 11 mars 1991 en Libye.
Selon la convention portant création de cette institution, la BMICE a pour mission de «contribuer à la mise en place d’une économie maghrébine liée et intégrée, de financer les projets mixtes, d’encourager la circulation des capitaux et de développer les échanges commerciaux», qui reste de l’avis de tous en deçà de leurs potentialités.
Par ailleurs, il a été fixé à cette institution des objectifs stratégiques dont la coordination des politiques monétaires et des systèmes de change devant favoriser l’émergence d’une monnaie unique maghrébine. Le capital de la banque est fixé 500 millions de dollars et qui devra être souscrit au moment de la création à 150 millions de dollars répartis à parts égales entre les cinq pays membres (Algérie, Mauritanie, Maroc, Tunisie, Libye).
Le premier quart du capital souscrit sera libéré en fonction de l’activité de la banque sur décision du conseil d’administration, et ce, dans un délai de 5 années. Les cinq pays sont invités à payer leur part durant la période qui va du mois de décembre de cette année au 15 février de l’année prochaine.
Le ministre des Finances algérien, M. Mourad Medelci, a estimé qu’avec la création de cette banque, «le Maghreb va pouvoir compter sur une institution financière qui disposera de moyens importants». Ces derniers «seront élargis, à travers la mobilisation de crédits, de façon particulière, chaque fois que la nécessité s’en fera sentir», a-t-il ajouté.
M. Medelci a également souligné que «la présidence de la banque sera assurée par l’Algérie, alors que la direction générale sera tournante, et que chaque pays pourra assumer cette responsabilité». Outre l’adoption des statuts mercredi, «l’étape la plus importante sera la réunion de l’Assemblée générale des actionnaires, avant la fin de l’année, et la mise en place de la première tranche du capital social avant le 15 février 2007», a indiqué le ministre.
Le démarrage effectif de la banque est prévu pour le premier trimestre de l’année prochaine. L’adoption du statut de la BMICE, qui a eu lieu dans la cadre de la tenue de la 6e session des ministres maghrébins des Finances, vient concrétiser la recommandation émise par le Conseil des ministres maghrébins des Affaires étrangères tenu, le 7 janvier 2006 à Tripoli.
Cette recommandation insiste sur le besoin de parachever, dans les meilleurs délais, les modalités de constitution de la BMICE. Les ministres des Finances des cinq pays maghrébins on été unanimes à admettre que la BMICE ne manquera pas «de renforcer les mécanismes économiques et financiers afin de réaliser l’intégration économique maghrébine et d’effectuer un saut qualitatif en matière de coopération intermaghrébine».
Selon eux, la création de cette Banque constitue «un nouveau jalon dans la voie de la réalisation de l’intégration et de la complémentarité maghrébines».
Par le jeune indépendant
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Les ministres maghrébins des Finances ont adopté, mercredi à Tunis, le statut de la Banque maghrébine d’investissement et de commerce extérieur (BMICE). Une institution financière régionale, qui aura pour siège la capitale tunisienne et dont la création a été décidée lors de 3e session du conseil de la présidence de l’UMA, tenue du 10 au 11 mars 1991 en Libye.
Selon la convention portant création de cette institution, la BMICE a pour mission de «contribuer à la mise en place d’une économie maghrébine liée et intégrée, de financer les projets mixtes, d’encourager la circulation des capitaux et de développer les échanges commerciaux», qui reste de l’avis de tous en deçà de leurs potentialités.
Par ailleurs, il a été fixé à cette institution des objectifs stratégiques dont la coordination des politiques monétaires et des systèmes de change devant favoriser l’émergence d’une monnaie unique maghrébine. Le capital de la banque est fixé 500 millions de dollars et qui devra être souscrit au moment de la création à 150 millions de dollars répartis à parts égales entre les cinq pays membres (Algérie, Mauritanie, Maroc, Tunisie, Libye).
Le premier quart du capital souscrit sera libéré en fonction de l’activité de la banque sur décision du conseil d’administration, et ce, dans un délai de 5 années. Les cinq pays sont invités à payer leur part durant la période qui va du mois de décembre de cette année au 15 février de l’année prochaine.
Le ministre des Finances algérien, M. Mourad Medelci, a estimé qu’avec la création de cette banque, «le Maghreb va pouvoir compter sur une institution financière qui disposera de moyens importants». Ces derniers «seront élargis, à travers la mobilisation de crédits, de façon particulière, chaque fois que la nécessité s’en fera sentir», a-t-il ajouté.
M. Medelci a également souligné que «la présidence de la banque sera assurée par l’Algérie, alors que la direction générale sera tournante, et que chaque pays pourra assumer cette responsabilité». Outre l’adoption des statuts mercredi, «l’étape la plus importante sera la réunion de l’Assemblée générale des actionnaires, avant la fin de l’année, et la mise en place de la première tranche du capital social avant le 15 février 2007», a indiqué le ministre.
Le démarrage effectif de la banque est prévu pour le premier trimestre de l’année prochaine. L’adoption du statut de la BMICE, qui a eu lieu dans la cadre de la tenue de la 6e session des ministres maghrébins des Finances, vient concrétiser la recommandation émise par le Conseil des ministres maghrébins des Affaires étrangères tenu, le 7 janvier 2006 à Tripoli.
Cette recommandation insiste sur le besoin de parachever, dans les meilleurs délais, les modalités de constitution de la BMICE. Les ministres des Finances des cinq pays maghrébins on été unanimes à admettre que la BMICE ne manquera pas «de renforcer les mécanismes économiques et financiers afin de réaliser l’intégration économique maghrébine et d’effectuer un saut qualitatif en matière de coopération intermaghrébine».
Selon eux, la création de cette Banque constitue «un nouveau jalon dans la voie de la réalisation de l’intégration et de la complémentarité maghrébines».
Par le jeune indépendant
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