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L'entreprise portugaise adjudicatrice a plié bagage.
Le chantier de dédoublement de l’autoroute Casa-Rabat est en panne. Depuis quelques semaines déjà, les automobilistes auront remarqué que les travaux sont à l’arrêt. La réalité est que l’entreprise portugaise, Conduril, qui avait remporté le marché (927 MDH), est aujourd’hui défaillante et qu’elle a abandonné son chantier en l’état.
Selon des sources bien informées, cette défaillance va occasionner un retard d’au moins un an sur le calendrier initial des travaux. Auprès de la société des autoroutes du Maroc (ADM), on confirme l’information tout en indiquant que les démarches sont en cours pour résilier le contrat. Bien que n’ayant pas été rendue publique, l’information est aujourd’hui largement diffusée dans le microcosme des entreprises marocaines de BTP. Ces dernières, entre autres à travers la Fédération nationale du BTP, profitent de cet incident pour remettre sur la table l’éternelle question sur l’adjudication des marchés de génie civil au profit d’entreprises étrangères. Pour le patron d’une grande entreprise de BTP de la place, «donner des marchés à des entreprises étrangères en soi ne pose pas de problème mais au moins, dit-il, que l’on prenne la peine de s’assurer de leur santé financière». La même source indique, par ailleurs, que Conduril n’est pas la seule entreprise portugaise à poser un lapin. Deux autres travaillant notamment sur l’autoroute Fès-Oujda et sur la rocade méditerranéenne sont également défaillantes. Maintenant que le mal est fait, le ministère de l’équipement et ADM devront parer à l’urgence pour relancer les travaux. Mais le problème, explique-t-on auprès d’ADM, est que le processus de désignation d’un nouvel adjudicataire prendra du temps. Résultat : au lieu d’être prête à fin 2012, la nouvelle autoroute à trois voies ne le sera pas avant fin 2013, voire..
S.B
La vie éco
Le chantier de dédoublement de l’autoroute Casa-Rabat est en panne. Depuis quelques semaines déjà, les automobilistes auront remarqué que les travaux sont à l’arrêt. La réalité est que l’entreprise portugaise, Conduril, qui avait remporté le marché (927 MDH), est aujourd’hui défaillante et qu’elle a abandonné son chantier en l’état.
Selon des sources bien informées, cette défaillance va occasionner un retard d’au moins un an sur le calendrier initial des travaux. Auprès de la société des autoroutes du Maroc (ADM), on confirme l’information tout en indiquant que les démarches sont en cours pour résilier le contrat. Bien que n’ayant pas été rendue publique, l’information est aujourd’hui largement diffusée dans le microcosme des entreprises marocaines de BTP. Ces dernières, entre autres à travers la Fédération nationale du BTP, profitent de cet incident pour remettre sur la table l’éternelle question sur l’adjudication des marchés de génie civil au profit d’entreprises étrangères. Pour le patron d’une grande entreprise de BTP de la place, «donner des marchés à des entreprises étrangères en soi ne pose pas de problème mais au moins, dit-il, que l’on prenne la peine de s’assurer de leur santé financière». La même source indique, par ailleurs, que Conduril n’est pas la seule entreprise portugaise à poser un lapin. Deux autres travaillant notamment sur l’autoroute Fès-Oujda et sur la rocade méditerranéenne sont également défaillantes. Maintenant que le mal est fait, le ministère de l’équipement et ADM devront parer à l’urgence pour relancer les travaux. Mais le problème, explique-t-on auprès d’ADM, est que le processus de désignation d’un nouvel adjudicataire prendra du temps. Résultat : au lieu d’être prête à fin 2012, la nouvelle autoroute à trois voies ne le sera pas avant fin 2013, voire..
S.B
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