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13 Décembre 2010
Pourquoi la Suède? C’est la question que bon nombre d’observateurs se posaient hier après les deux attentats à l’explosif, commis la veille, en plein centre de Stockholm. Selon les informations données jusque-là par les autorités suédoises, le double attentat avait été précédé par un courriel à l’agence de presse TT et à leurs services de renseignements «Säpo». Que disait-il? Il accuse la Suède de «mener la guerre contre l’Islam», il est vrai que la Suède compte 500 soldats en Afghanistan, mais n’étant pas le seul pays occidental à être engagé militairement dans ce pays-là, cette piste devient bien fragile. Il y a aussi la caricature de 2007 par laquelle son auteur a blasphémé l’Islam. Le courriel l’évoque et traite son auteur de «porc». Plus de trois années après, le mobile paraît là aussi très mince. Selon les premiers éléments de l’enquête, le double attentat n’a pas été planifié pour tuer le maximum de personnes. D’autant que l’endroit où les deux attentats ont eu lieu est un quartier commerçant très animé en ce samedi soir par une foule venue faire ses achats de Noël. Un mort (la presse affirme qu’il s’agit du kamikaze) et deux blessés. C’est ce que le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, qualifie de «tentative d’attentat terroriste dans un secteur très fréquenté de Stockholm a échoué, mais aurait pu être catastrophique». C’est tout de même bizarre que le ministre parle de «tentative d’attentats» alors que les explosions ont bien eu lieu. On commence, cependant, à mieux saisir sa pensée quand il précise que cela «aurait pu être catastrophique». En analysant bien, les certitudes de certains organes de presse qui attribuent d’emblée ces attentats au terrorisme islamiste et la prudence des services de sécurité suédois qui pensent que l’auteur pourrait avoir agi seul, la lecture qui apparaît est évidente. En dehors du fait que pas loin du lieu des explosions se tenait, à l’hôtel de ville, le grand gala des prix Nobel, en présence du couple royal (que peu d’agences ont mentionné), il est d’autres pistes plus plausibles. D’abord, il y a ce mandat d’arrêt lancé par la justice suédoise contre le fondateur de WikiLeaks qui a d‘ailleurs été arrêté en Grande-Bretagne en vue d’être extradé vers la Suède. Il n’est pas interdit de penser qu’une relation est possible entre le mandat d’arrêt, l’extradition de Julian Assange et le double attentat qui a toutes les allures d’un avertissement. Autre indice: la première explosion a eu lieu dans une voiture garée à l’angle de la rue Olof Palme. Tout un symbole.
Rappelons qu’Olof Palme est une personnalité politique suédoise qui marqua son temps par ses prises de position courageuses. Il fut deux fois Premier ministre. Il s’était élevé contre l’Apartheid et contre la prolifération des armes nucléaires notamment. Il a été assassiné à Stockholm, en 1986, en sortant du cinéma en compagnie de sa femme. Dans ce paisible pays, ce meurtre a eu l’effet d’un séisme. Le crime n’a jamais été élucidé. Les uns parlent de complot quand d’autres soutiennent qu’il s’agissait d’un crime isolé. Le crime parfait quoi! Cette explosion dans une rue qui porte son nom se veut, selon certains observateurs, comme une signature. A toutes fins utiles, il ne faut pas oublier que le terrorisme islamiste n’existait pas à l’époque d’Olof Palme. Ce double attentat serait donc «un avertissement signé» destiné aux dirigeants suédois. Restons attentifs sur la procédure d’extradition du fondateur de WikiLeaks et nous serons édifiés sur les vrais commanditaires du double attentat. Quoi qu’il en soit, la piste islamiste n’est lancée que pour berner ceux qui veulent l’être.
lexpressiondz
Pourquoi la Suède? C’est la question que bon nombre d’observateurs se posaient hier après les deux attentats à l’explosif, commis la veille, en plein centre de Stockholm. Selon les informations données jusque-là par les autorités suédoises, le double attentat avait été précédé par un courriel à l’agence de presse TT et à leurs services de renseignements «Säpo». Que disait-il? Il accuse la Suède de «mener la guerre contre l’Islam», il est vrai que la Suède compte 500 soldats en Afghanistan, mais n’étant pas le seul pays occidental à être engagé militairement dans ce pays-là, cette piste devient bien fragile. Il y a aussi la caricature de 2007 par laquelle son auteur a blasphémé l’Islam. Le courriel l’évoque et traite son auteur de «porc». Plus de trois années après, le mobile paraît là aussi très mince. Selon les premiers éléments de l’enquête, le double attentat n’a pas été planifié pour tuer le maximum de personnes. D’autant que l’endroit où les deux attentats ont eu lieu est un quartier commerçant très animé en ce samedi soir par une foule venue faire ses achats de Noël. Un mort (la presse affirme qu’il s’agit du kamikaze) et deux blessés. C’est ce que le ministre suédois des Affaires étrangères, Carl Bildt, qualifie de «tentative d’attentat terroriste dans un secteur très fréquenté de Stockholm a échoué, mais aurait pu être catastrophique». C’est tout de même bizarre que le ministre parle de «tentative d’attentats» alors que les explosions ont bien eu lieu. On commence, cependant, à mieux saisir sa pensée quand il précise que cela «aurait pu être catastrophique». En analysant bien, les certitudes de certains organes de presse qui attribuent d’emblée ces attentats au terrorisme islamiste et la prudence des services de sécurité suédois qui pensent que l’auteur pourrait avoir agi seul, la lecture qui apparaît est évidente. En dehors du fait que pas loin du lieu des explosions se tenait, à l’hôtel de ville, le grand gala des prix Nobel, en présence du couple royal (que peu d’agences ont mentionné), il est d’autres pistes plus plausibles. D’abord, il y a ce mandat d’arrêt lancé par la justice suédoise contre le fondateur de WikiLeaks qui a d‘ailleurs été arrêté en Grande-Bretagne en vue d’être extradé vers la Suède. Il n’est pas interdit de penser qu’une relation est possible entre le mandat d’arrêt, l’extradition de Julian Assange et le double attentat qui a toutes les allures d’un avertissement. Autre indice: la première explosion a eu lieu dans une voiture garée à l’angle de la rue Olof Palme. Tout un symbole.
Rappelons qu’Olof Palme est une personnalité politique suédoise qui marqua son temps par ses prises de position courageuses. Il fut deux fois Premier ministre. Il s’était élevé contre l’Apartheid et contre la prolifération des armes nucléaires notamment. Il a été assassiné à Stockholm, en 1986, en sortant du cinéma en compagnie de sa femme. Dans ce paisible pays, ce meurtre a eu l’effet d’un séisme. Le crime n’a jamais été élucidé. Les uns parlent de complot quand d’autres soutiennent qu’il s’agissait d’un crime isolé. Le crime parfait quoi! Cette explosion dans une rue qui porte son nom se veut, selon certains observateurs, comme une signature. A toutes fins utiles, il ne faut pas oublier que le terrorisme islamiste n’existait pas à l’époque d’Olof Palme. Ce double attentat serait donc «un avertissement signé» destiné aux dirigeants suédois. Restons attentifs sur la procédure d’extradition du fondateur de WikiLeaks et nous serons édifiés sur les vrais commanditaires du double attentat. Quoi qu’il en soit, la piste islamiste n’est lancée que pour berner ceux qui veulent l’être.
lexpressiondz
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