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Transport ferroviaire: 1.500 km de rails à grande vitesse à l’horizon 2030

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  • Transport ferroviaire: 1.500 km de rails à grande vitesse à l’horizon 2030

    · Vitesse
    Les rames Duplex du TGV sont des trains à deux niveaux. Elles ont été conçues pour l’ONCF et adaptées aux conditions d’exploitation définies par l’opérateur sur l’axe Tanger-Casablanca. Les trains seront exploités à 320 km/h entre Tanger et Kénitra, première section de 200 km du réseau marocain à très grande vitesse. Entre Kénitra et Casablanca, les rames rejoindront le réseau conventionnel où elles circuleront à une vitesse plus conventionnelle.
    Ces rames sont issues de la nouvelle génération de trains fabriqués actuellement par Alstom pour la SNCF. A ce titre, elles bénéficieront des dernières évolutions en termes de confort et d’accessibilité. Plus de 10% de la capacité totale des trains seront réservés aux personnes à mobilité réduite. Les voitures seront équipées d’un système d’information des voyageurs, bilingue arabe-français, incluant des écrans vidéo.
    Les rames équipées de composants parfaitement éprouvés bénéficieront du retour d’expérience accumulé depuis la mise en service du premier Duplex en 1996, notamment en termes de fiabilité et de sécurité d’exploitation, de facilité de maintenance et d’évolution du produit. Les 14 rames seront conçues et fabriquées principalement en France dans les sites d’Alstom Transport. Elles seront livrées en éléments séparés (motrices et voitures) à l’atelier ONCF de Moghogha, où seront réalisées les opérations de mise en rame. Les tests techniques préalables à la mise en service commercial s’effectueront à la fois sur le site de Moghogha et sur le réseau ONCF. 


    · Présence

    Présent au Maroc depuis plus de 40 ans, Alstom accompagne ce renouveau du transport ferroviaire. En 2009-2010, Alstom a procédé à la livraison de 20 locomotives électriques issues de sa gamme Prima II commandées par l’Office national des chemins de fer (ONCF). Nouvelle génération de locomotives, Prima II bénéficie de tous les progrès réalisés sur les séries précédentes ayant fait leurs preuves sur les réseaux français et internationaux.
    Ces locomotives à la pointe de la technologie ferroviaire ont été adaptées pour répondre aux conditions d’exploitation de l’ONCF. Dotées d’une très forte puissance de traction, elles ont été développées dans une version polyvalente. A terme, elles seront utilisées sur l’ensemble du réseau marocain pour les opérations de fret, à une vitesse de 120 km/h, et pour le transport des passagers, à une vitesse de 160 km/h.

    · Réseau

    Le réseau ferré marocain s’étend sur plus de 2.200 kilomètres et relie les principales métropoles du pays, dont plusieurs comptent plus d’un million d’habitants. Porté par une croissance économique d’environ 5% par an et soutenu par une réelle dynamique démographique, le trafic ferroviaire au Maroc connaît une croissance continue depuis plusieurs années, notamment en ce qui concerne le transport de voyageurs. Ces cinq dernières années, le nombre de voyageurs transportés par le rail a augmenté de près de 60% pour atteindre 28 millions de voyageurs par an.
    Le fret ferroviaire, qui aujourd’hui repose en grande partie sur le transport de matières premières, souffre d’un ralentissement lié à la baisse du transport du phosphate par rail. Toutefois, cette activité atteint près de 32 millions de tonnes chaque année et devrait connaître une forte croissance avec l’essor du port Tanger-Méditerranée.

    · Expérience

    Alstom a aussi participé à l’amélioration du réseau ferré marocain en réalisant le doublement des voies de la ligne Fès-Meknès en service depuis juin 2007 et en modernisant la signalisation de 900 km de lignes et de 67 gares, dont celle de Casablanca. Alstom a, par ailleurs, été choisi pour fournir les 44 rames du tramway Citadis de Rabat-Salé et les 74 rames du tramway Citadis de Casablanca.
    Alstom dispose aujourd’hui d’un retour d’expérience de près de 30 ans dans la très grande vitesse. L’opération a fabriqué plus de la moitié des trains exploités actuellement à plus de 300 km/h dans le monde. Depuis le lancement du 1er TGV en 1981, 670 trains à très grande vitesse d’Alstom ont été vendus dans le monde.

    · Calendrier

    L’ONCF devra procéder au choix du design dès avril 2011. La phase étude et engineering s’étalera de l’été 2011 à début 2014. Quant à la livraison des premières motrices et voitures, elle est prévue pour juillet 2014. Les essais de la première rame sur le réseau ferroviaire commenceront en octobre de la même année.
    A signaler que le rythme de livraison sera d’une rame par mois. La réception définitive des rames par l’ONCf aura lieu de février à décembre 2015.

    · Fournisseurs

    Des entreprises marocaines vont contribuer à la mise en place du TGV. Alstom envisage, en effet, d’associer le réseau de ses fournisseurs au Maroc à son programme de trains à grande vitesse. Cependant, le constructeur ferroviaire français ne précise pas quel sera le niveau de contribution des ces entreprises. A noter que les rames seront livrées en éléments séparés (motrices, voitures et bogies) à l’atelier ONCF de Moghogha. Les Duplex destinés au Maroc seront prédisposés pour recevoir internet à bord.

    · Perspectives

    Le Schéma directeur du transport ferroviaire marocain prévoit la construction de 1.500 kilomètres de voies ferrées à grande vitesse à l’horizon 2030-2035. C’est ce qui devrait permettre de transporter 120 millions de voyageurs sur deux axes principaux : un axe atlantique «Tanger-Marrakech-Agadir» et un axe maghrébin «Rabat-Fès-Oujda».

    leconomiste

  • #2
    le Maroc veut aller de l avant avec les trains a grande vitesse .dans 20 ans inchallah nous aurons des tgv qui passent par ttes les grosses villes du Maroc .

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    • #3
      dommage l’échéance 2030 est trop longue ....

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      • #4
        c est normal qd meme ,c est un gros projet qui a besoin de bcp de sous .
        si on y pense vraiment ,c est pas long ,si on fait un pti calcul ,ca nous donne a peut pret entre 3 a 5 ans pour relier une ville a la fois

        Ce schéma directeur prévoit la construction d’un réseau de 1500 km devant relier à l’horizon 2030 :
        • Tanger à Agadir via Rabat, Casablanca, Marrakech et Essaouira en moins de 4 heures (Ligne Atlantique),
        • Casablanca à Oujda via Méknes, Fés en moins de 3 heures (Ligne Maghrébine).
        Dernière modification par othmane26, 14 décembre 2010, 16h12.

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        • #5
          c'est un plan ambitieux..
          j'admire la longue vision de M6 quant à la réalisation de grands projets structurants.

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          • #6
            C'est pas mal , mais 100 Milliards DH quand même !!

            en tous cas bonne chance a ce projet , espérons que le rail normal suivra le même essor avec plus de profondeur cette fois .

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            • #7
              Tout sa et elhosayma reste sans train. Un pays à deux vitesse
              If you want to go fast go alone, if you want to go far go together....
              You have to have a dream so you can get up in the morning....

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              • #8
                Medgasen

                je suis de al-hoceima et le trains entre Nador et Tanger est en préparation puisque Nador est déjà relier par le Trains .

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                • #9
                  et comment peut on traverser la cordiliere du rif.nous n avons pas les moyens des pays européens pour réussir réussir un tel challenge .


                  De plus cet investisement ne sera jamais rentable ni amorti,.

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                  • #10
                    le Maroc veut aller de l avant avec les trains a grande vitesse .dans 20 ans inchallah nous aurons des tgv qui
                    j'auaris aimé qu'il améliore le reseau actuel et procède à son extention

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                    • #11
                      je ne voix pas pourquoi des banques et bailleurs de fonds vont accorder des prets a l ONCF, s il n y a pas de retour sur investissement .

                      Le projet contribuera à:
                      • répondre à l’augmentation de la demande du transport ferroviaire des voyageurs sur l’axe Casa-Tanger (+70% entre 2002 et 2009),
                      • accompagner le développement du nouveau pôle économique de Tanger- Tétouan, en raccourcissant les distances entre le nord et le sud du pays,
                      • libérer de la capacité pour fluidifier le trafic ferroviaire fret sur cet axe (effets d’entrainement du port de Tanger-Med).

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