PÉTROLE/Le brut reste en hausse, soutenu par la Chine et une vague de froid
Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole restaient en hausse lundi en fin d'échanges européens, toujours portés par de bons indicateurs chinois et par une vague de froid persistante en Europe du nord et aux Etats-Unis, autant de facteurs encourageant la demande mondiale de brut.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier s'échangeait à 91,25 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 77 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier prenait quant à lui 74 cents à 88,53 dollars.
"Les indicateurs économiques robustes en provenance de Chine ont créé une nouvelle vague d'optimisme sur le marché et soutiennent la hausse des prix", commentaient les analystes de Commerzbank, alors qu'un regain d'intérêt des investisseurs spéculatifs avait déjà poussé la semaine dernière les cours à leur plus haut niveau depuis plus de deux ans.
La Chine a annoncé samedi une inflation à 5,1% en novembre, au plus haut depuis la crise financière de 2008, ainsi qu'une augmentation de 18,7% en novembre sur un an des ventes de détail, qui reflètent la consommation des ménages.
De plus, malgré une inflation très élevée, "les autorités chinoises n'ont pas relevé leurs taux d'intérêts, une décision de nature à soutenir le marché pétrolier", notait Filip Petersson, analyste chez SEB.
"La confiance grandit sur le fait que l'économie chinoise est en bonne santé et que les autorités auront la capacité de la contrôler par d'autres moyens que des relèvements de taux d'intérêt", évitant ainsi de freiner brutalement la demande, expliquait M. Petersson.
Par ailleurs, l'Europe du nord et les Etats-Unis continuaient de subir des températures plus basses que les normales de saison, soutenant ainsi la demande de fioul de chauffage et les cours du brut.
Autre source de soutien pour les cours, un accès de faiblesse du billet vert, juste sous 1,34 dollar pour un euro, rendait les achats de matières premières libellées en dollar, comme l'or noir, plus attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises.
Sur le plan de la production, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunie samedi à Quito, a comme attendu reconduit ses quotas de production, pour la septième fois d'affilée, jugeant le marché mondial bien approvisionné et relativisant la récente hausse des cours du baril.
Cette hausse, au-dessus de la fourchette de 70 à 80 dollars habituellement jugée comme le juste niveau pour les cours par les membres de l'Opep, a occupé une partie des échanges lors de la réunion.
En effet, la perspective d'une hausse du cours du baril jusqu'à 100 dollars l'an prochain fait débat parmi les pays de l'Opep, certains appelant de leurs voeux un tel niveau de prix, tandis que d'autres accueillent ce scénario avec une prudence et une réserve affichées.
sm
(AWP/13 décembre 2010 18h30)
Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole restaient en hausse lundi en fin d'échanges européens, toujours portés par de bons indicateurs chinois et par une vague de froid persistante en Europe du nord et aux Etats-Unis, autant de facteurs encourageant la demande mondiale de brut.
Vers 17H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier s'échangeait à 91,25 dollars sur l'InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 77 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en janvier prenait quant à lui 74 cents à 88,53 dollars.
"Les indicateurs économiques robustes en provenance de Chine ont créé une nouvelle vague d'optimisme sur le marché et soutiennent la hausse des prix", commentaient les analystes de Commerzbank, alors qu'un regain d'intérêt des investisseurs spéculatifs avait déjà poussé la semaine dernière les cours à leur plus haut niveau depuis plus de deux ans.
La Chine a annoncé samedi une inflation à 5,1% en novembre, au plus haut depuis la crise financière de 2008, ainsi qu'une augmentation de 18,7% en novembre sur un an des ventes de détail, qui reflètent la consommation des ménages.
De plus, malgré une inflation très élevée, "les autorités chinoises n'ont pas relevé leurs taux d'intérêts, une décision de nature à soutenir le marché pétrolier", notait Filip Petersson, analyste chez SEB.
"La confiance grandit sur le fait que l'économie chinoise est en bonne santé et que les autorités auront la capacité de la contrôler par d'autres moyens que des relèvements de taux d'intérêt", évitant ainsi de freiner brutalement la demande, expliquait M. Petersson.
Par ailleurs, l'Europe du nord et les Etats-Unis continuaient de subir des températures plus basses que les normales de saison, soutenant ainsi la demande de fioul de chauffage et les cours du brut.
Autre source de soutien pour les cours, un accès de faiblesse du billet vert, juste sous 1,34 dollar pour un euro, rendait les achats de matières premières libellées en dollar, comme l'or noir, plus attractifs pour les investisseurs munis d'autres devises.
Sur le plan de la production, l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunie samedi à Quito, a comme attendu reconduit ses quotas de production, pour la septième fois d'affilée, jugeant le marché mondial bien approvisionné et relativisant la récente hausse des cours du baril.
Cette hausse, au-dessus de la fourchette de 70 à 80 dollars habituellement jugée comme le juste niveau pour les cours par les membres de l'Opep, a occupé une partie des échanges lors de la réunion.
En effet, la perspective d'une hausse du cours du baril jusqu'à 100 dollars l'an prochain fait débat parmi les pays de l'Opep, certains appelant de leurs voeux un tel niveau de prix, tandis que d'autres accueillent ce scénario avec une prudence et une réserve affichées.
sm
(AWP/13 décembre 2010 18h30)
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