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Ibn Battuta, bien avant Marco Polo

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  • Ibn Battuta, bien avant Marco Polo

    Ibn Battuta, le plus grand voyageur arabe.
    J'ai découvert que ce Marocain a voyagé bien avant Marco Polo.
    L'origine de son nom? Il boitait et donc ce dandinait comme un canard (ou "batta" en arabe).

  • #2
    OUi, Ibn Battuta ( excellente édition de la Pléiade) n'a voyagé qu'en méditerranée, et orient.

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    • #3
      Les voyages

      Traversée de la Libye
      Le 14 juin 1325, Ibn Battûta part de Tanger pour son pèlerinage à La Mecque, Il traverse rapidement l'Algérie alors en pleine guerre civile, et pourtant Ibn Battûta n'y fait aucune allusion. Il arrive à Tunis sous le règne du sultan hafside Abû Yahyâ Abû Bakr al-Mutawakkil au moment de la fête de la fin du Ramadan. Il se joint à une caravane partant pour l'Arabie. De passage à Tripoli, il se marie une première fois et repart avec son épouse. En cours de chemin, un différent avec son beau père le fait divorcer. Il se remarie avec une autre femme de la caravane, fille d'un lettré originaire de Fès.


      Remontée de la vallée du Nil
      En janvier 1326, il arrive à Alexandrie. Ibn Battûta donne une description détaillée du phare d'Alexandrie et signale qu'à son retour en 1349 il ne trouvera sur ces lieux qu'un tas de ruines.

      Ibn Battûta passe au Caire. Il explique alors le système fiscal local basé sur la hauteur de la crue annuelle du Nil, cette crue étant le signe de récoltes plus ou moins abondantes. Il passea près des Pyramides de Gizeh. À l'époque elles étaient encore couverte d'un parement de calcaire qui les rendaient luisantes au soleil. Ibn Battûta raconte qu'un souverain voulut pénétrer une pyramide en attaquant le parement calcaire avec du vinaigre chaud jusqu'à ouvrir une brèche.

      Partant du Caire, il remonte le Nil. Au passage, on apprend qu'un homme s'est enrichi en se servant des pierres des temples antiques pour construire une école coranique. Arrivé au bord de la mer rouge, il ne peut traverser et doit faire demi-tour vers le Caire. Dans ce chemin de retour depuis Assouan jusqu'au Caire il semble s'attarder un peu plus à chaque étape.


      Traversée de la Syrie et de la Palestine
      Pour cette partie du récit, Ibn Battûta semble faire une synthèse de plusieurs séjours dans la région. D'Egypte, il monte vers Gaza et de là vers Hébron, puis Jérusalem. La crainte de voir les croisés revenir prendre Jérusalem et s'y installer, avait fait prendre la décision paradoxale de raser toutes les fortifications. Ibn Battûta s'émerveille devant le dôme du Rocher.

      Il remonte ensuite le long de la côte méditerranéenne en passant par Tyr, Sayda, Beyrouth, de là il fait un crochet par Damas. Retour à Tripoli sur la côte. Il fait un nouveau crochet par le Krak des Chevaliers et Homs (Emèse), il descend le cours de l'Oronte vers Hama : « ville charmante et exquise entourée de vergers où tournent des roues hydrauliques. ». Se dirigeant toujours vers le Nord il atteint Alep. Il s'attarde sur la description de la citadelle d'Alep, citant un poète : « l'âpre citadelle se dresse contre ceux qui veulent la prendre avec sa haute vigie et ses flancs abrupts. ». Le nom de la ville viendrait de « halab Ibrahim » (le lait d'Abraham) (arabe : حَلَب ḥalab, lait ou Alep). De là il retourne encore une fois vers la côte à Antioche. Il redescend vers le Sud jusque Lattaquié, puis au pied de la forteresse du Marquab qu'il dit semblable au Krak des Chevaliers, puis vers Baalbek puis revient à Damas pour s'y attarder : « Si le paradis est sur la terre, c'est à Damas et nulle part ailleurs. ».

      Dans la mosquée omeyyade de Damas, il dit voir le tombeau de Zacharie père de Jean-Baptiste alors que Ibn Joubayr (1145-1217) un siècle avant lui parlait du « mausolée de la tête de Jean, fils de Zacharie. » comme le fait la tradition actuelle.

      Il reçoit à Damas la licence d'enseigner en 1326 et part vers La Mecque avec une caravane.


      Vers La Mecque
      La caravane fait halte à Bosra pour quelques jours. Au passage il passe près « de la demeure des Thamûd creusées dans des montagnes de grès rouge avec des seuils sculptés et qu'on croirait construites récemment. Les ossements cariés sont à l'intérieur des demeures. ». Il s'agit certainement du site de Pétra en Jordanie où la plupart des abris creusés dans la falaise n'étaient pas des maisons mais des tombeaux, mais l'interprétation d'Ibn Battûta va dans le sens du Coran :

      Les habitants d'al Hijr avaient traité les envoyés d'imposteurs.
      Nous leur avions montré nos signes mais ils s'en sont détournés.
      Ils creusaient leurs maisons dans la montagne et s'y croyaient en sûreté.
      Leurs actes ne leur ont servit à rien.
      Le Coran (XV;80-84)
      Arrivé à Médine, Ibn Battûta va se recueillir dur la tombe du Prophète. Il raconte les diverses étapes de l'agrandissement de la mosquée et des querelles que cela amena entre les divers clans de la famille. Après avoir fait le tour des sites que le prophète avait fréquenté, il repart pour La Mecque. Ibn Battûta fait une assez longue et précise description des lieux et des rites du pèlerinage. Dix jours après la fin du pèlerinage, il part avec un caravane en direction de l'Irak (17 novembre 1326).


      L'Irak
      Ibn Battûta passe à Nadjaf y voir le tombeau de `Ali, il fait le récit de miracles ayant lieu sur ce tombeau mais il précise ne pas y avoir assisté lui-même. Alors que la caravane repart vers Bagdad, Ibn Battûta décide d'aller à al-Basra (Bassora). Là en assistant à la prière il s'étonne de voir l'imam commettre des fautes de langage. Après un passage à Abadan il va à Ispahan.

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      • #4
        Ibn Battûta, Voyages, Trois volumes aux édition FM / La Découverte (1982).
        Voyageurs arabes, Recueil de textes dans la collection Gallimard La Pléiade (1995).

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        • #5
          Sur les traces d'Ibn Battuta


          L'intrépide voyageur marocain Ibn Battuta, bien avant Marco Polo et Christophe Colomb, est allé à la rencontre de l'Autre. Il est revenu très riche de ses périples solitaires. Riche en émotions et en récits.



          De l'or comme fil conducteur de cette histoire merveilleuse et de cette invitation au voyage historique et littéraire. De l'or au fil des pages calligraphiées avec soin qui voient défiler le récit d'Ibn Battuta, né à Tanger en 1304 et qui voyagea pendant presque 30 ans, parcourant près de 120 000 km. Une fois rentré chez lui, au terme de périples incroyables, le Marocain voyageur raconte sa traversée du monde à Ibn Djuzayy, secrétaire du roi, qui les transcrit en langue arabe. " Voyager vous laisse sans voix, puis fait de vous un conteur. " Le manuscrit est conservé à la Bibliothèque Nationale de France (à Paris) et les éditions Syros Jeunesse en proposent aujourd'hui une adaptation, écrite et mise en images par James Rumford.



          Fenêtre sur le monde



          A l'époque d'Ibn Battuta, la Méditerranée s'appelle " mer de Rome " et l'Océan atlantique, " mer Ténébreuse ", quant au Fleuve Niger, il est encore le " Nil noir ". Lorsqu'il quitte ses parents, en 1325, Ibn Battuta veut voyager " jusqu'au bord du monde ". A 21 ans, il décide de faire le pèlerinage de La Mecque. Commence alors la découverte de terres étonnantes, du Maroc à la Chine, de la mer Noire à l'Afrique orientale, de peuples mystérieux, de coutumes dépaysantes.



          " Ibn Battuta revint chez lui enrichi non pas de pièces d'or ou de pierres précieuses, mais de ce qui fait la richesse du voyageur : sa mémoire. En un temps où les livres étaient fort rares, il fit de ses périples des histoires qui captivèrent ses auditeurs, leur faisant emprunter des routes écarlates qui ouvraient une fenêtre sur le monde ", lit-on dans ce très beau livre que les enfants à partir de 8 ans pourront dévorer. Le fabuleux voyage d'Ibn Battuta est un livre érudit, au niveau de vocabulaire relativement élevé, et pédagogique (lexique et carte). La mise en page originale est portée par un dessin délicat et de fines aquarelles. Les pages sont enluminées, à l'image d'un manuscrit ancien.



          Le fabuleux voyage d'Ibn Battuta de James Rumford. Editions Syros Jeunesse.


          Source : Afrik.com

          Article lu 5847 fois

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          • #6
            Alya, merci

            Merci Alya pour ces précisions.
            J'ai lu cette aprés midi un papier dans le supplément du Monde Diplomatique sur ce grand voyageur. Quelle curiosité!
            Dernière modification par Zoubir8, 01 avril 2006, 22h23.

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            • #7
              Ce n'est pas un curiosité mais un métier, à l'époque, les voyageurs se devaient de découvrir et de ramener des nouveautés

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              • #8
                Alya

                Métier? Bon, mais fallait avoir de la trempe. Les routes ne devaient pas être tjrs sûres à cette époque.

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                • #9
                  c'était les routes des caravanes, des échanges commerciaux...........

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                  • #10
                    Alya: OUi, Ibn Battuta ( excellente édition de la Pléiade) n'a voyagé qu'en méditerranée, et orient.

                    Son voyage l'a mené jusqu'aen Inde et en chine aussi !!!

                    Ca a duré en somme 28 ans !! un peu beaucoup pour le voyage de pelerinage qu'il voulait faire
                    Apres son retour il a ete envoyé par l'Emir dans une expedition au fleuve su Snegal qui l'a mené aussi a Tounbouktou !! c'est aussi de lui que cette ville est devenu celebre.

                    A noter aussi que il est arrivé aux Iles Maldives, les indigenes lui ont parlés de Boubbker el Marrakchi un autre marocain qui selon eux a jourger un role important dans la conversion de cette Ile a L'Islam !!!

                    En tout cas un fabuleux voyage qui en plus authentique ! contrairemnt a celui de Marco Polo dont les experts doute maintenent qu'il y est jamais atteint la Chine !!!

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                    • #11
                      L'orient n'est-ce pas la l'asie ????

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                      • #12
                        Oui c'est ca ce que je voulais !! tu n'as dis qu'il n'a voyagé que dans la mediteranné et l'orient !! et je voualis ajouter qu'il a est arrivé lors de ce voyage aussi en Inde et en chine !!

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                        • #13
                          je me répète Tiz, L'orient c'est l'Asie...ON dit moyen -orient, proche-orient et l'orient, donc que la méditerranée et l'orient ......désigne bien la méditerranée et les payx asiatiques....

                          Orient désigne le maghreb jusqu'à l'egypte par les européens au 18 ème siècles et par ailleurs c'est un néologisme parti d'une fausse idée

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                          • #14
                            Ah bon je comprend maintenant !! Sorry

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                            • #15
                              De rien tiz.

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